The Virginity game 2: Boys and Girls

Chapitre 15

Média: Officier Tony Muller.

Alison

Mon téléphone sonne. Je sors de table pour me réfugier dans ma chambre.

-" Tony?

- Bonjour Alison.

- Vous avez trouvé quelque chose?

- En effet. J'ai des réponses. Dit-il lasse.

- Qu'avez-vous découvert?

- Vous avez bien un jumeau. J'ai cherché dans les dossiers médicaux de l'hôpital où vous êtes née. Et votre mère à bien mît au monde des faux jumeaux le 13 juin 2000; Alison et Jérémy Haley.

- Alors où est-il? Mon frère? Avez-vous réussi à retrouver sa trace? Que s'est-il passé? Je m'exclame.

- Je suis vraiment désolé Alison mais il est mort.

- Quoi? Mais vous venez de dire...

- Votre état était stable à la naissance. Pas celui de Jérémy. Il a eu de graves problèmes cardiaques et respiratoires a tel point qu'il a été placé dans un centre spécial de traumatologie et autres. Malgré le travail des médecins, il n'a pas survécu. Je suis navré.

- Oh... Oui, je comprends parfaitement. Ce n'est pas grave.

- J'imagine que vos parents n'avaient pas le courage de vous en parler, ça devait être trop douloureux pour eux.

- Évidemment. Merci officier Muller. Vous avez fait du bon travail.

- Ça a été un plaisir de collaborer avec vous mademoiselle Haley. Passez une bonne journée. Toutes mes condoléances.

- Merci. Bonne journée à vous aussi."

  Je raccroche et me laisse glisser contre ma porte. Les larmes commencent à perler aux coins de mes yeux sans que je puisse les arrêter. Mais j'entends la voix de ma mère qui m'interpelle.

-" Alison? Il y a un ami qui veut te voir. Je le laisse monter, il arrive."

  Un quoi? Ça ne peut pas être les Pions, ils ne seraient pas venus de leur plein gré alors de qui s'agit-il? J'entends des bruits de pas dans les escaliers. En quelques secondes j'essuie l'eau sur mon visage et m'allonge sur mon lit en attrapant un livre quelconque. Pile au même moment, on toque à ma porte.

-" Entrez."

  Le blond pousse doucement la porte et la referme derrière lui.

-" Salut toi! Dit Kaleb avec un clin d'œil.

- Qu'est-ce que tu fabriques ici? Je m'étonne.

- Il faut qu'on parle.

- C'est à propos de la lettre de chantage?

- Non, même s'il est vrai qu'on devrait travailler plus vite sur notre plan. À part si le tien fonctionne.

- Pardon? C'est votre idée, pas la mienne. Je ne fais que suivre vos ordres.

- Parlons des manigances que tu fais derrière notre dos alors. Tu as parlé aux flics. Je t'ai vu la semaine dernière avec l'officier Muller. Qu'est-ce que tu trafiques? Demande le Joueur.

- Ça n'a rien à voir avec la menace qu'on a reçu. C'est une affaire privée.

- Ah vraiment? Tellement secrète que tu as besoin de l'aide d'un policier? Qui n'est même pas ton beau-père?"

Je ne réponds pas. Ça ne le concerne pas. Si j'avais voulu que mes recherches se sachent j'aurai demandé de l'aide à Dylan, or je ne l'ai pas fais car je ne veux que ni ma famille, ni mes amis, ni les Pions ou les Joueurs soient au courant.