Chapitre 9

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PDV STILES :

Cela faisait maintenant 30 minutes que Dereck et moi étions assis sur ses fauteuils en cuir, en train de parler de ce mystérieux boss de la mafia italienne.

- Il faut que tu saches une chose, Stiles, me lança d'un coup Dereck.

- Mh ?

- Le frère du nouveau boss, était italien et typé, tu es d'accord ?

J'hochais la tête, faisant signe que j'acquiesçais et de continuer.

- Et bien celui la ne l'est pas. Il a des origines Italiennes, mais de base, c'est un français. Pour dire vrai, ce sont en réalité des demis-frères. Alejandro Cortesi (l'ancien boss) est né d'un amour entre deux mafieux. Mais quand la mère de Alejandro est morte, son père était tombé dans la dépression. Il n'avait plus la joie de vivre, il ne souriait plus, il n'avait plus goût à rien. La seule chose qui le tenait encore en vie était son fils, Alejandro.

J'eu un pincement au cœur. Je ressentais de la tristesse pour cette homme, bien que ce soit nos ennemis. Après tout, je suis un être humain...
Dereck continuait son récit.

- Mais un jour, il rencontra une belle femme, en France. Elle était pleine de vie. Elle l'avait aidé à sortir du gouffre, et lui redonnait goût à la vie. Il avait retrouvé sa joie de vivre, et surtout, il avait retrouvé l'amour. Peu de temps après ils se passèrent la bague au doigt. Ensemble, ils eurent un fils.

- Actuellement, le chef de la mafia italienne... murmurais-je, complétant sa phrase.

- Exact, confirma-t-il. Comme la famille s'agrandissait, il a décidé de prendre sa retraite et passa les rênes à son fils aîné. C'est comme ça dans la mafia, le rôle de "boss" se transmet de père en fils, je sais que je ne t'apprends rien, tu le sais probablement déjà. La belle-mère de Alejandro n'était pas dans la mafia. C'est une simple femme. Quand leur père est mort, Alejandro fit du mieux qu'il pu pour bien tenir la mafia familiale. Et maintenant, c'est son demi frère à la tête de celle-ci. Il a été conditionné dans ce milieu. Voilà, finir Dereck.

- Ok... Mais pourquoi tu me racontes leur vie ? Je m'en fou un peu bien qu'elle soit légèrement triste.

- Pour que tu saches que ton ennemi du moment n'est pas typé italien, donc ne cherche pas un italien mais un français. Si celui ci se trimbale dans ton bahut, ne t'attend pas à ce qu'il vienne en mode penard avec son vrai nom de famille ! Il doit en utiliser un faux, "Cortesi" est bien trop connu.

- Ok, merci Dereck de m'avoir dit ça. Je ferais du mieux que je peux.

- Je compte sur toi. Fais ton rôle de boss et mène à bien cette mission. Averti tout les membres de ton gang, surtout, ne les met pas à l'écart, ils pourraient être importants dans cette mission, me dit-il en fronçant les sourcils.

- Oui, ne t'inquiète pas.

J'allais partir quand je pensais à cette mallette que m'avait donné le gardien à l'entrée. Je me retournais et allais l'ouvrir. Dereck vint vers moi, ayant remarqué qu'il avait oublié d'en parler.

- Oh oui, j'allais oublier. Je te parle de mission mais je ne t'ai pas dis laquelle c'était... dit-il en lâchant un petit rire.

- Si, savoir qui c'est.

- Oui,mais regarde à l'intérieur de cette mallette...

Je l'ouvris sous le regard de Dereck qui me fixait, attendant impatiemment que je l'ouvre. Une fois un petit "clip" entendu, la mallette s'ouvrit.
J'ouvris la bouche en "o" avec des gros yeux ronds.

-Wow... Tout ça ? je le regardais étonné et excité.

- Oui, ceci est la somme d'argent que nous a donné le grand boss pour tuer ce nouveau gamin qui se prend pour un mafieux.

Bad crush | d.ob [ PAUSE ]Where stories live. Discover now