Chapitre 20

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PDV Zoey

Il m'avait embrassé. Pourquoi ? Aucune idée.

Le pire dans tout ça, c'est que ce simple contact, ce simple baiser chaste sur les lèvres à suffit à embraser tout mon corps. Cet abruti me faisait de l'effet, peut-être même plus, et ça m'faisais peur. Je n'étais jamais tombée amoureuse et je ne veux pas tomber amoureuse. Quand je vois comment finissent tous ces couples... Ils se promettent la lune, puis à la fin ils s'insultent.

L'amour n'était pas fait pour moi.

                           ******

                         18h08

Je sortais de la douche, et enroulais une serviette sur mon corps. Cette douche m'avait fait le plus grand bien. Elle m'avait permise de remettre mes idées en place. Je disjoncte en ce moment, je ne sais même pas pourquoi. Sûrement à cause de cette soirée. La soirée où Victor à disparu. Ce n'est pas sa disparition qui m'affecte, loin de là, mais plutôt voir tout ces morts joncher le sol, les litres de sang à même le sol...

J'étais dégoutée. Tout simplement. Et toujours aucune nouvelle de Victor.

Cette après-midi, Hugo et ma mère étaient aller placarder des affiches dans la ville, avec la tronche à Victor dessus. Vous savez, comme quand quelqu'un "perd" son chien, sauf que lui c'est son fils. Les gens vont le prendre pour un débile. S'ils savaient...

J'étais en train de m'habiller quand j'entendis quelqu'un hurler de joie. Puis la même personne hurla le prénom "Victor".

Je fronçais les sourcils. Qu'est-ce que ?

Je descendais les marches en vitesse et apperçu Victor, en chair et en os, et en bonne santé apparemment. Il a disparu hier et il est déjà revenu... ? Stiles a fait vite dis donc. J'envoyais un message à Stiles, lui faire part de l'arrivée subite de Victor.

- Euh... comment se fait-il qu'il est là ? demandais-je, pas sûre de comprendre.

Hugo et ma mère me firent les gros yeux. OK, je me suis peut-être mal exprimée. Victor, lui, regardait ses pieds.

- Enfin, je veux dire, il a été enlevé hier, et il revient comme une fleur aujourd'hui ? Il a eu traitement de faveur avec ses ravisseurs ou ... ?

Victor me regarda avec un sourire en coin.

- Et bien, je me suis débrouillé tout seul. J'ai usé de mes propres moyens pour sortir vivant de l'endroit où j'étais retenu.

- Toi ? Débrouillard ? Laisse moi rire ! ris-je nerveusement.

- Zoey, je crois que c'est bon... me dit ma mère.

J'haussais les épaules et me décidais à chercher à grignoter dans le placard. J'allais remonter dans ma chambre quand on sonna à la porte. Qui pouvait bien venir maintenant ?

Je restais en bas des escaliers, afin de voir qui c'était. C'est ma mère qui alla ouvrir la porte.

- Oh, Stiles ! Entre, je t'en prie !

En effet, c'était Stiles, qui avait prévu encore une fois de squater chez moi. Il avait un sac dans la main. Il était tout sourire et son sourire s'agrandit quand il planta ses yeux aux miens.

Mes joues chauffèrent toutes seules. C'était comme un automatisme.

Il reporta son attention à ma mère.

- Merci madame, lui sourit-il.

Il alla dire bonsoir à Hugo, puis par respect, prit des nouvelles de Victor par rapport à son enlevement. Victor souriait faussement devant Stiles, et Stiles de même. Ils avaient juste envie de se tapper dessus.

Bad crush | d.ob [ PAUSE ]Where stories live. Discover now