Payne

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Je suis dans le couloir en direction de ma salle quand je croisai Perrie.

- Hey Perrie !

- Hey Jade, ça va mieux à ce que je vois.

- Oui, je suis revenue en milieu de semaine dernière. Dis moi, tu as Payne dans ta classe ?

- Oui pourquoi ?

- Il est comment dans ton cours ?

- Il est plutôt discret et toujours entouré de Malik, Horan, Styles et Tomlinson. Ils sont inséparables. Sinon il est plutôt bosseur. Pourquoi, il est comment dans ton cours ?

- Pareil pareil, répondis-je pour écourter la conversation. Je vais y aller.

- On mange ensemble à la cafet' ce midi ?, me retenant le bras.

- Oui pourquoi pas, à ce midi.

Il est enfin midi, je vais pouvoir rejoindre Perrie à la cafétéria. Mais je viens de penser que nous ne nous sommes pas données un point de rendez-vous. Tant pis, je vais longer les longer les couloirs pour la trouver. J'ouvre la porte et m'arrêtai immobile. Elle se trouvait devant moi, je n'arrivais pas à sortir un mot, elle me tétanisait, pas qu'elle me faisait peur, mais parce qu'elle était magnifique.

- Jade ! me sortant de mes pensées.

- Pardon, je réfléchissais, dis-je instantanément.

- À propos de quoi ?

- De toi, enfin de ce que tu m'as dit tout à l'heure à propos de Payne et sa bande.

Je me suis mise dans une situation délicate. Pourquoi je lui ai dit que je pensais à elle ? Elle va croire que c'est vrai, enfin ça l'est, mais pas de cette façon. Elle va croire que je suis subjuguée par sa beauté et que je vais me jeter dans ses bras. Et bien non ce n'est pas le cas.

Nous partons manger et prenons place sur une table à deux.

- Alors comme ça, tu aimes la France ?, repris-je.

- Oui, c'est un beau pays, j'aimerais d'ailleurs y retourner.

- Qu'est-ce qui t'en empêche ?

- Le travail.  

Je sentais qu'elle me mentait, qu'elle me cachait quelque chose. Nous n'avons certes pas beaucoup de temps, mais assez pour partir quelques jours. Il fallait que je sache à tout prix ce qui lui en empêchait.

- Le travail, es-tu sûr de cela ?

- Oui, évidemment.

- S'il te plaît, dis-moi la vérité, je déteste que l'on me mente.

- Comment peux-tu savoir si je mens ?

- J'ai comme dirai-je le don de savoir quand les gens me mentent, à leurs gestes, leurs paroles. J'analyse et comprends. Donc je sais que tu mens.

- D'accord d'accord, très bien, je vais te dire la vérité. Si je ne retourne pas à Paris, c'est que j'ai envie d'y aller avec une personne qui me tiendra à cœur, la personne avec qui je partagerais ma vie.

- As-tu une personne en tête, maintenant ?

Dis oui, dis-moi que cette personne n'est autre que la personne en face de toi.

- Oui, mais je doute que celle-ci le veuille, baissant la tête.

Je veux, oui, je le veux.

Nobody Like You.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant