Nobody Like You.

Voler

Nous voilà en été, les cours sont terminés et les garçons ont tous eu leur diplôme de fin d'année. Nous sommes donc en vacances et nous allons tous en Australie pendant quelques jours pour profiter du soleil, de la plage, mais surtout de Leigh-Anne que nous allons aider.

- Perrie, dépêche-toi, on va être en retard pour prendre l'avion, alors, mais cette robe qu'on en finisse une bonne fois pour toute, criai-je à travers la maison.

- D'accord, c'est bon, deux minutes, j'arrive.

Notre relation n'avait en aucun cas changé, nous étions toujours autant proches l'une de l'autre. Nous dormions à tour de rôle l'une chez l'autre. Même s'il s'avère que je suis plus chez elle que chez moi, mais cela n'a aucune importance puisque j'ai décidé que pendant ces vacances, je lui annoncerai que je veux vivre définitivement avec elle, dans une autre maison ou appartement.

- Je suis enfin prête, m'annonça Perrie la valise en main.

- Très bien, on peut enfin y aller. Et n'oublie pas de bien fermer la porte à clé.

- Oui ne t'inquiète pas, dit-elle en m'embrassant et vérifiant que la porte soit bien fermée.

Quand nous arrivons à l'aéroport, ils nous attendent tous.

- Vous êtes en retard.

- C'est bon Liam, mademoiselle Perrie n'arrivait pas à trouver la robe parfaite pour prendre un avion. Mais maintenant que nous sommes là, nous pouvons y aller.

Nous mettons les bagages dans la soute et montons dans l'avion. Je me place à côté de Perrie et les garçons font de même en se mettant à côté de leur "compagnon" excepté Niall qui lui est seul en attendant nerveusement que l'avion atterrisse en Australie pour revoir Leigh-Anne.

Voilà près de trois heures que nous sommes dans cet avion, tout le monde dort excepté Niall qui n'arrête pas de jouer avec ses doigts. Il doit être stressé de la revoir après sa demande en mariage.  

- Arrête de stresser comme ça. Elle ne changera pas d'avis sur votre couple et mariage si facilement, lui dis-je en essayant de lui enlever son stress.

- J'ai peur.

- Peur de quoi ?

- Vous vous souvenez de la fois où je vous ai parlé de mon suicide ?

- Tutoie-moi s'il te plaît. Et oui, je m'en souviens très bien.

- Et bien le fait que j'ai tenté de me suicider remonte à mes 17 ans. J'étais en couple avec une fille de mon âge depuis mes 15 ans, on s'entendait très bien et on était très amoureux. Nous avions même prévu qu'à notre obtention de l'examen de fin d'année nos allions habiter ensemble en colocation et continuer nos études. Sauf qu'un jour, je l'ai surprise avec un autre gars, le genre de garçon populaire au lycée et je me suis dit "Non Niall, c'est juste un pote à elle" mais il l'a embrassé. Je suis donc allé vers eux, je les ai giflés et je suis directement rentré chez moi ou j'ai passé une bonne partie de la soirée a pleurer. J'ai pleuré des jours et des nuits sans m'y remettre. J'ai donc été dans la salle de bains et j'ai pris une lame de rasoir et voilà les dégâts, dit-il en soulevant sa manche droite. Mon frère m'a sauvé en me trouvant, de justesse, gisant sur le sol de la salle de bains. Maintenant à chaque fois que j'y repense, je me sens con d'avoir fait ça. Je regrette, mais c'est ce qui m'a forgé ce nouveau caractère de battant.

- Ça va aller maintenant, on est là pour toi maintenant, le prenant dans les bras.

Nous allons bientôt arriver en Australie, mais tout à coup, j'ai envie d'aller aux toilettes. Je me dirige vers les toilettes en enjambant Perrie. Une fois sortie, j'aperçois Perrie juste devant moi, devant les toilettes, il n'y a personne juste elle et moi.

- Envie de rejoindre le Mile High Club ?

- Hein comment ça ? Demandai-je.

- Tu sais ce que c'est, non ?

- Bah non justement.

- Je vais t'apprendre alors, m'embrassant.

Elle ouvre la porte pour ensuite me pousser à l'intérieur puis la ferme à clé. Elle commence à retirer mon jean en abaissant ma fermeture éclair et détachant mon bouton.  

- Détends-toi. Mais juste pour être sûre, tu es d'accord ?

- D'accord pour quoi ?

- Te faire l'amour dans cet avion, quelle question.

- Absolument, lui dis-je en enlevant passant ma main sous sa robe.

Nous sortîmes au bout d'un quart d'heure à peu près bien habillés et rejoignîmes le groupe pour l'atterrissage.

- Nous voilà en Australie, à Sydney, m'exclamai-je.

Après avoir pris nos bagages et des taxis, nous arrivions enfin à notre destination. L'orphelinat de Leigh-Anne. Nous nous avançons vers le hall d'entrée et voyons Leigh en train de jouer avec une petite fille. Je commençai à m'approcher d'elle quand la petite me pointa du doigt. Ça y est, je suis morte, on m'a remarqué.

- Ce n'est pas bien de montrer du doigt, Shana.

- Fille. Jade, me montrant toujours du doigt.

- Jade ? Mais non, elle est dans un autre pays, affirma-t-elle.

- Non, je suis en Australie, me manifestai-je.

Elle se retourne alors vers moi et court vers moi pour me prendre dans ses bras.

- Tu m'as manqué, dis-je à ma meilleure amie.

- Toi aussi, tu m'as manqué. Mais celui qui me manque le plus c'est Niall.

- Plus pour longtemps. Niall, criai-je.  

Il faut quelques pas vers moi et en voyant Niall, elle se jette sur lui en l'embrassant.

- Oh mon dieu, tu m'as vraiment trop manqué, dit-elle à son fiancé.

- Tu m'as énormément manqué aussi. Et devine quoi ? J'ai les bagues de fiançailles.

- Montre-les-moi s'il te plaît.

Il se dirige vers sa valise pour prendre une petite boîte et lui ouvre la boîte mangeant ainsi la joie de la meilleure amie.

- Elles sont magnifiques. Mets-la-moi s'il te plaît Niall.

Il ne tarde pas à lui insérer la bague à son doigt qu'elle admire quelques secondes après. Puis soudainement se penche vers la petite.

- Shana, je te présente Niall, mon amoureux. Puis ma meilleure amie, Jade. Et de ses amis, Louis, Liam, Harry et Zayn. Ils sont tous très gentils et ne te feront aucun mal, d'accord Shana ?

- D'accord, lui faisant un câlin.

- Mais qu'est-ce que vous faites là au juste ? Demanda Leigh-Anne.

- Nous sommes venus t'aider pour l'orphelinat, mais aussi, passer les vacances d'été là en ta compagnie parce que tu ne peux pas les abandonner alors c'est nous qui nous déplaçons à toi, m'exclamai-je au nom de tous.

- Alors bienvenue à l'orphelinat de Sydney.