Nobody Like You.

Tensions

Ces deux prochains jours s'annoncent chargés entre le réveillon de noël, ce soir, et Noël demain. Ce soir, ma famille est au complet alors que demain, c'est plus familial.

Je me dépêche de me préparer pour aller au centre commercial afin de finir mes achats de dernière minute. J'enfile un jean avec un sweat et prends mes bottines. Je descends après avoir fermé ma porte et vais faire mes achats. J'y passe du temps, beaucoup de temps, je n'arrive pas à me décider et prends finalement ce qui me tombe sous la main sans pour autant prendre n'importe quoi.

Je rentre après une bonne partie de mon après-midi bien entamée. J'emballe les cadeaux, les mets dans un panier pour pouvoir mieux les transporter ce soir. Je passe ma fin d'après-midi devant la télévision à regarder des séries en faisant un peu de sport.

Je regarde l'heure, il est déjà plus de 17h. Je file sous la douche puis en sort quelques minutes plus tard, je m'essuie le corps ainsi que mes cheveux que j'enroule dans la serviette. Je mets les sous-vêtements et me dirige vers le dressing afin de choisir ma tenue, je prends une petite robe bleu marine, des collants et sors mes bottines afin d'aller dans la salle de bains pour me maquiller et coiffer.

Après une demi-heure de préparation, je pars de chez-moi pour retrouver ma famille. Quand j'arrive, après plus d'une heure de route, j'embrasse ma famille et nous nous mettons à table. Le repas se passe à grande vitesse ainsi que l'ouverture des cadeaux. Je vais me coucher épuisée de cette soirée.

~*~

Happy Birthday Girl, 25 ans, ça se fête et j'espère que tu vas bien le fêter alors profite de cette journée, je t'aime fort.

Voici ce qui m'a réveillé ce matin, ce message de ma meilleure amie Leigh-Anne. On ne s'est ni vu, ni parler, ni écrit depuis fin août en raison de la distance. Nous pourrions communiquer, mais le décalage horaire ne nous le permet pas. J'ai envie de la voir, mais je ne peux pas, et elle non plus, nous n'avons pas assez d'argent pour payer le vol. Je réponds à Leigh-Anne et essaie de me rendormir, car comme je l'ai dit à Perrie l'autre fois je suis souvent seul le jour de mon anniversaire.

Je repense à ses deux jours avec ma famille. C'était deux beaux jours, mais parfois tendu à cause de mon célibat. Ma mère ne comprend pas que je suis encore seule à mon âge.

- Jade, ma chérie, tu n'as toujours pas de compagnie affective, enfin, je veux dire amoureuse ? Questionna ma mère.

- C'est compliqué, je ne préfère pas en parler, mais considère que je n'ai personne, soufflai-je.

- Il va bien falloir que tu trouves ton âme soeur Jade, ajouta ma mère.

- Je l'ai déjà trouvé, murmurai-je sans que personne n'ai entendu.

- C'est bon laisse là maman, elle est assez mature et intelligente savoir quoi faire de sa vie, intervint mon frère.

Mes yeux s'ouvrent après avoir dormi deux heures de plus. Je sens quelqu'un a mes côtés qui m'entoure la taille.

- Je t'ai promis que tu ne serais pas seul le jour de ton anniversaire, souffla Perrie.  

J'enlève ses bras autour de ma taille et me retourne pour voir son beau visage. Nous nous regardons dans les yeux pendant de longues minutes. Ses beaux yeux bleus brillent dans la pénombre de la chambre, nous sommes à quelques centimètres l'une de l'autre. J'ai envie de la toucher, de lui murmurer des mots doux, de lui dire à quel point je l'aime, qu'elle est faite pour moi, je veux poser mes lèvres sur les siennes, sentir son souffle chaud s'échouer sur la peau. Je la vois s'approcher de moi et déposer un chaste baiser contre mes lèvres.

- Joyeux anniversaire beauté, me murmura Perrie.

La sensation de rougir fait son apparition, et je suis gênée devant elle. Mon cerveau me dit de fuir alors que mon corps me crie de rester à ses côtés en ne cessant pas de la regarder avec attention et amour.

J'ôte les draps de mon côté et commence à me lever, mais je fus vite arrêtée par Perrie qui venait d'attraper ma main.

- Ne pars pas, reste auprès de moi, demanda-t-elle.

- Je dois aller préparer le petit-déjeuner, répondis-je.

-Tu pourras manger dans deux trois heures alors s'il te plaît reste.

Je retourne dans mon lit en compagnie de Perrie, je n'ai pas pu refuser l'accès à ses bras. Je sens qu'elle me sert fort, probablement de peur de me perdre ou que je parte. Elle m'apaise et je me sens en sécurité à ses côtés, si bien que je m'endors une nouvelle fois.

Une odeur de bacon me réveille, je descends et la vois là, cuisinant. Je m'approche d'elle lentement et entoure sa taille de mes bras avant de lui déposer un baiser dans le cou. Elle se retourne pour m'embrasser en retour. Nous nous mettons à table et discutons de tout, mais surtout de rien.

- Tu peux laisser, je peux le faire, dis-je.

- Non, c'est un jour spécial pour toi. Détends-toi, je prends tout en charge.

- D'accord, si tu insistes. Je vais prendre un bain et tu peux partir si tu veux, je ne te retiens pas, rétorquai-je en partant vers ma chambre.

Je vais dans ma chambre, prends mes vêtements et file dans le bain. Je mets un peu de musique et ferme les yeux pour me détendre. Soudain, j'ai l'impression que quelqu'un est ici, je me dis que ce n'est que mon imagination puisque Perrie doit être partie à ma demande. Mais une dizaine de secondes plus tard quelqu'un m'embrasse sur le front, j'ouvre immédiatement les yeux et vois qu'elle est toujours là, elle me regarde avec attention, heureusement que la mousse recouvre mon corps sinon je me serais sentie mal.  

- Qu'est-ce que tu fais encore ici ? Demandai-je gentiment.

- Rien ne me retient chez moi, alors qu'ici, j'ai toi.

Je vois qu'elle commence à se déshabiller. Elle enlève son haut qu'elle balance à terre, puis son jean qu'elle laisse devant la porte. Elle se retrouve alors en sous-vêtements, je ne l'avais jamais vu aussi peu vêtue, je fermai les yeux pour ne pas qu'elle voit que je louche sur son beau corps.

- Tu ne veux pas voir le reste ? , me demanda Perrie.

- Je ne peux pas, soufflai-je.

- Et pourquoi cela ?

- Ne me fais pas ça, me mordant la lèvre inférieure.

- Quoi donc ? murmura-t-elle.

Je mets mes mains devant mon visage, cachant ainsi mes yeux puis quelques secondes plus tard, me retourne en direction de Perrie, elle est de dos, face au miroir, elle a les yeux fermés et est toujours en sous-vêtements. Je ne peux plus tenir, j'ai envie de l'embrasser, de l'avoir près de moi. Je sors discrètement de mon bain, enroule mon corps dans une serviette et rejoins Perrie. Je pose mes mains sur ses hanches et l'embrasse dans la nuque. , me demanda Perrie. Elle me fait balader un peu partout dans la pièce et me retrouve sur le lavabo.

- Tu es magnifique, me souffla Perrie.

Suite à ses mots, je rougis et me cache une nouvelle fois les yeux à l'aide de mes mains. Cependant, la belle blonde me prit les mains, afin d'admirer mes yeux, puis les posa sur ses hanches. Elle attrapa mon visage et m'embrassa passionnément. Ma serviette se détacha de mon corps laissant apparaître ma nudité. Mon réflexe fut alors de me cacher de cette situation plutôt gênante.

- Cesse de te cacher Jade. Je n'arrête pas le répéter, mais tu es magnifique, sache le. 

Elle attrapa mon visage et m'embrassa passionnément. Elle posa sa main sur la mienne et retira mes mains, elle me rapprocha d'elle afin de déposer de chastes baisers le long de mon cou et un peu partout sur mon corps. Mon esprit est ailleurs, mon souffle est saccadé, la chaleur monte en moi ainsi que le désir. J'ai la sensation que mon cœur veut sortir de la poitrine tellement il bat fort et vite. Je prends le pouvoir inversant les rôles, elle se retrouve à ma place et moi à la sienne. Je lui enlève son soutien-gorge tout en l'embrassant dans le creux du cou, elle gémit, elle semble apprécier mes mains baladeuses qui viennent lui prendre ses fesses afin de lui retirer le dernier tissu qui lui restait d'elle. Elle reprend le dessus et m'emmène dans ma chambre où nous tombons sur le lit. Elle commence à me déposer des baisers sur tout le corps, je me cambre et mon souffle est incontrôlable. Je ne peux pas continuer, il est trop tôt pour ça. J'en ai l'envie, mais je ne peux pas, nous ne sommes même pas ensemble, je ne sais même pas qui nous sommes.

Je suis devant la télévision, toujours en compagnie de Perrie. Elle est plutôt distante et je pense que c'est à cause de tout à l'heure.

- Je t'ai déjà dit que j'étais désolée. Je n'étais pas prête, faisant la moue. Tu m'en veux ?

Elle ne dit rien. Je n'arrive même pas à distinguer ce qu'elle pense, son visage est impassible et scotché devant le téléviseur. Mais après quelques secondes de blanc, elle se retourne vers moi faisant apparaître un large sourire.

- Bien sûr que non, se jetant sur moi, je sais que tu n'es pas prête et moi non plus. Et puis nous sommes quoi au juste ? Amies ? En couple ? Je n'arrive pas à distinguer notre relation. Mais je suis bien avec toi, c'est le principal, finit-elle en me caressant les cheveux.

- Tu m'apportes du bonheur Perrie, soufflai-je. Mais de la souffrance aussi, pensai-je dans ma tête.