[The 100] Mistake |FR|

116 - J'ai le droit de t'embrasser ?

PDV Valentine

J'ouvre lentement les yeux tout en grimaçant. J'observe le toit du Rover au dessus de ma tête et fronce les sourcils. Je regarde autour de moi et aperçois à mes cotés, Bellamy me souriant tendrement. 

Je passe ma main sur mon cou. 

-Eh doucement. me prévient-il.

Je sens un bandage recouvrant ma jugulaire. 

-Qu'est ce qui s'est passé ? demandais-je perdu. 

-Tu as tué Emerson en lui donnant la puce, puis t'es évanouie.

Je pose ma main sur l'arrière de mon crâne. 

-Je crois que j'ai une bosse. me plaignais-je. 

-Pas étonnant après la chute que t'as fais.

Je sens ses doigts se poser sur la peau de mon cou et je me tourne vers lui. Il observe ma blessure avec inquiétude. 

-Je vais bien. dis-je à moitié consciente. Qu'est ce qu'on m'a donné ? 

-On a retrouvé de l'alcool de Monty. 

-Le truc qui assomme un cheval ? 

-Ouais, c'est ça. 

-Il va voir quand je vais le choper celui là.

Je l'entend rigoler. Je ferme à moitié les yeux sentant la fatigue m'emporter. 

-Je déteste être shooté à ce truc. marmonnais-je.

-Clarke a du te recoudre et il fallait pas que tu te réveilles. 

-Avec ça, aucune chance. 

-Je vais te laisser te reposer.

Je le sens partir mais je le retiens. J'entrouvre les yeux et vois qu'il me regarde. 

-Les autres t'attendent ? demandais-je. 

-Non, ils sont avec Lincoln. Il a appris qu'on été là et est venue voir Octavia. Il t'a ramené ton cheval. 

Je souris.

-Alors restes, s'il te plait...

-Tu es sûr ? 

-Avec ce que j'ai dans le sang, je suis même plus sûr de comment je m'appelle. 

Il rit puis se remet à mes cotés à l'arrière du Rover tout en refermant les portes. Je pose ma tête sur son torse alors qu'il rabat la couverture sur nos deux corps. 

***

Je me réveille une nouvelle fois en sentant quelque chose dans mes cheveux. Je relève la tête et croise le regard de Bellamy. Je remarque une de mes boucles rousses autour de ses doigts. 

-Je t'ai réveillé ? 

Je secoue la tête de gauche à droite. Il sourit. 

-Tu te sens comment ? 

Je hausse les épaules.

-Aucune idée. Je suis partagé entre l'envie de me recoucher et l'envie de me recoucher. 

Il se met à rire. Je ne sais pas si c'est parce que j'ai encore cet alcool surpuissant dans les veines ou non, mais j'avais jamais remarqué que le rire de Bellamy était aussi beau.