Assassination Classroom - KarmaxOC [Tome 1]

Chapitre 23

PDV Anko

J'étais sous ma couette, espérant que les cries du vieux et de Kazuko se taisent.

Je ressemblais à une enfant terrifiée par les disputes de ses parents... Malheureusement s'était un peu ça. Je sentais mon cœur battre rapidement, j'avais même peur qu'il me lâche et j'étais au bord des larmes, je ne savais pas trop pourquoi d'ailleurs...

"Tu ne veux pas que j'y aille ?! Mais c'est mon travail ! s'offusqua Kazuko.

-Et bien, si tu tiens tellement a y aller, alors vas-y et ne reviens plus ! s'énerva mon géniteur.

-Aucun problème ! s'écria la femme."

Il n'y avait plus de bruit, la dispute s'était enfin terminé... J'avais donc enlevé ma couette de ma tête, et m'était tourné pour me mettre dos à ma porte. Des petits bruits de pas se firent entendre dans le couloir, alors que je tentais de calmer mon cœur en respirant plus profondément et plus lentement.

Il eut un long moment de lourd silence où j'avais l'impression que toute la maisonnée pouvait entendre ma respiration, mon cœur et mes légers reniflements, pour ne pas pleurer. Je tremblait, sans pouvoir m'arrêter, pour je n'avais pas froid, mais peur.

Depuis la chambre d'à côté, j'avais entendu des valises rouler sur le parquet, puis aller dans le couloir pour s'arrêter... Pourquoi ? Aucune idée...

La porte de ma chambre s'ouvrit lentement, la lumière s'engouffra dans ma chambre, moi, je n'osais pas bouger. J'entendis des pas dans mon dos et sentis une main se poser sur mes cheveux.

"Désolé, de te laisser seul avec cette homme, petite... murmura la femme, avant de faire demi-tour."

Cette simple phrase me fit l'effet de revivre la dernière fois où j'ai vu le sourire de ma mère... Elle avait comprit que l'homme qu'elle aime (ou aimait) était un monstre... J'aimerais tellement me lever et la supplier de m'emmener avec elle, mais mon corps ne bouge pas.

Je sourie, heureuse de savoir qu'elle ne gâchera pas sa vie ici, avant d'éclaté en sanglot quand le noir revient dans ma chambre.  Je suis surement égoïste, mais je ne peux pas m'empêcher de lui en vouloir ne serait-ce qu'un peu de m'avoir laissé là, seul avec cette homme... Je n'avais plus d'allier à la maison. Mais, je ne devrais pas lui en vouloir, après tout officiellement elle n'était pas de la famille ... Et puis ça fait bien longtemps qu'il n'y a plus de famille.

Je le savais... Je n'aurai jamais dû lui pardonner ce jour-là.

Fin du PDV Anko

Le soleil se levait au dessus du pays du soleil levant, Anko se préparait pour aller en cours. Elle cherchait son agenda qu'elle avait laissé sur une pile de bazar.

L'argentée était tombée sur une vielle feuille parlant de ses choix pour le lycée. Ça lui fit pensé qu'il fallait qu'elle cherche un lycée avec son père, après tout il lui avait promit "dans sa période bisounours" -pour que sa fille lui pardonne, il avait été gentil pendant de long mois-.

Deux dizaines de feuilles plus tard elle avait trouvé son agenda et l'avait mit dans son sac.

Elle descendit, croisa son père dans le salon.

"Bonjour, commença l'argentée.

-Qu'est-ce qu'il y a, Anko ? demanda le père, il n'est pas de bonne humeur.

-Tu avais promit de chercher un lycée avec moi et-  commença sa fille avant qu'il ne l'a coupe.

- On verra ce soir... Vas en cours maintenant, ordonna le père, fatigué.