Chapitre 24

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PDV Anko :

"Même-ci je sais que rien n'est de ta faute, je ne peux pas m'empêcher de t'en vouloir..."

Rei...

C'était il n'y a pas si longtemps en fait... Mais beaucoup de choses se sont passé, et j'ai oublié de lui reparler.

Lors de la dernière mission, on s'était à peine parlé et je me suis toujours pas racheté. Enfin, même s'il arrête pas de dire que c'est juste parce que je ressemble à mon père qu'il m'en veux et même-ci on est devenu ami, malgré ça.

Je dois- non je veux, et je vais me faire pardonner... Mais comment ?

Je soupire.

Hier soir, mon père m'avait encore une fois déçu... Il m'avait privé d'un avenir où j'aurais pus être libre...

Mon père... Non, cet homme n'avait plus rien d'humain.

" Pourquoi veux-tu choisir un lycée, alors que tu ne sais pas ce que tu veux faire ?"

Je sors du lit et me ramasse le sol. Je ne me lève qu'après deux ou trois minutes, pour m'habiller.Bon, je ne suis pas mieux... Après tout dans mes veines coulent aussi son sang...

"Ouais, je veux crever..."

Ces mots étaient sortit de ma bouche, sans que je ne m'en rende compte, s'en suivi d'une violente tristesse attaquant mon cœur et puis vint la colère. Ni une, ni deux, je plaqua violemment mes mains sur mes joues, enfila avec rage ma jupe, pour ensuite galérer avec la cravate, mais trop enragé pour être patiente, je la lance au sol, prend mon sac et sort rapidement de ma chambre.

Mais je m'arrête en voyant le couloir que je vois tous les jours depuis ma naissance. La petite moi courrait dans le couloir énervée, suivi de par ma mère, qui était suivi par le mini Sano-chi.

"Nan je veux pas jouer avec cette "tête d'ange" ! dit la petite moi en colère sans trop savoir pourquoi.

- Mais pourquoi ? Il n'est pas méchant ! s'exclama ma mère.

- Parce qu'il est pas drôle ! C'est une poule mouillé ! JE L'AIME PAAAAS ! "

Je me souviens de se jour, c'était la première fois que j'avais vu Gakushuu pleuré, je me souviens aussi qu'en le voyant je m'étais calmé et j'avais pleuré aussi en m'excusant. Quelle idiote réaction !

La nostalgie fit son apparition dans mon esprit, se battant avec la colère pour savoir qui aurait la place, alors que je descendais.

La nostalgie décide de joué un autre souvenir devant mes yeux.

" Anko ! Terasaka-san est là !

- J'arrive maman ! s'écria la mini-moi, en descendant les escaliers"

Je me souviens que ma mère avait parlé de "princesse guerrière", je ne sais plus trop pourquoi et juste après j'étais tombée et j'avais pleuré, puis je m'étais énervé, et j'avais fini par éclater de rire.

Je soupire.

D'aussi loin que je me souvienne j'avais toujours été comme ça, ma mère disait que ce trouble faisait partit de moi et que même si je le voulais je ne pouvais pas le faire disparaitre, et qu'il fallait être une guerrière pour le supporter... ça avait marché et maintenant je vivais avec.

Même-ci ce trouble m'empêche d'aller vers les gens, sans avoir peur.

La nostalgie semble avoir gagné le combat.

Je m'avance vers la porte pour sortir de cette maison de souvenir, quand la voix désagréable de mon géniteur résonne jusqu'à moi :

" Tu pourrais au moins me dire "bonne journée"...

- Tu veux aussi un petit bisous sur la joue, papa ? lui crachais-je en lui montrant mon magnifique majeur."

Et bien non, c'est la colère qui gagne.

J'entrouvre la porte pour sortir, mais mon père n'en à pas finit avec moi.

" Je te rappelle que je suis ton père, un peu de RESPECT ! s'énerve "mon père de mes couilles".

- Mon père ?! Redescend sur Terre, le vieux ! T'es qu'un enfoiré qui est doué que pour pourrir la vie des gens ! À ton avis pourquoi Kazuko est partit ?!"

L'énervé en parlant de "sa dame", c'est fait !

Maintenant allons en cours !

Je sors de la maison en claquant la porte, encore sur les nerfs, mais ma colère se calme directement en voyant Karma devant le portillon de ma maison, et mon cœur commence à s'affoler.

"Ah, salut Karma-chi ! dis-je un sourire un peu gênée étire mes lèvres, en ouvrant mon portillon pour sortir de chez moi.

- Eh bien, c'est tendu chez toi... répondit le rouge, gêné lui aussi.

- Ouais on s'est un peu disputé, répondis-je en me grattant l'arrière du crâne.

- Sans vouloir te vexée, c'est pas vraiment comme ça qu'on parle à son père, même en colère... répondit le garçon que j'aime, me faisant soupirer.

- Écoute, "mon père" est partit quand il a sut que ma mère était enceinte, en emportant avec lui la moitié de la fortune de ma mère, puis il est revenu à sa mort pour avoir l'héritage, alors non ce gars n'est pas mon père, loin de là ! commençais-je en serrant les dents, puis je me remet à sourire en voyant un petit sac qui viens de la boulangerie à côté de chez moi : Oh ! Qu'est-ce que tu as achetée ? Tu savais que cette boulangerie était la meilleur de tout le japon ?

- Pas la meilleur de tout le japon, mais c'est vrai que tout est délicieux là bas ! Tiens, finit-il en me tendant un Melon Anpain, je le prend et alors que lui en sort un aussi, avant de le manger.

- Oh merci !"

Je le mange, rapidement, très rapidement, car j'adoreuh ça !

" Je te dois combien ? demandais-je.

- Rien, c'est pour te remercier pour les chocolats !

- Oh ! Un Karma gentil ?! Que se passe-t-il ? Serais-tu malade ? plaisantais-je, voulant changer de sujet avant de devenir une tomate.

- Non. Mais en parlant de chocolat, je voulais te dire que- commença Karma."

Je ne vais quand même pas me prendre un râteau si tôt le matin ?!

Une main se posa alors sur mon épaule, comme pour me sauver, je me tourne et offre un sourire à ma sauveuse-que-j-aime-et-remercie.

Kaede.

" Bonjour Anko-chan ! dit-elle avec son habituelle sourire.

- Salut salut ! commençais-je en lui souriant avant de continuer : Comment ça va ?

- ça va très bien et toi ?

- Comme d'habitude !"

Finalement je ne me prendrais pas de râteau ce matin. J'ai donc ignoré toute la journée Karma en me préparant mentalement pour le pire moment de ma vie.

J'avais passé les pauses avec les amis de Terasaka et le midi avec Nakamura, Kaede, Sumire, Toka et Kataoka.

J'avais entre temps envoyé un message à Rei pour lui dire que j'avais trouvé la solution pour me faire pardonner et pour le libérer.

Après tout c'était vrai, je n'aimais pas moi même mon idée et ne savait pas trop comment faire, mais c'était pas grave, je voulais faire couler mon père et peu importait même-ci ça devait me couter cher, car je le méritais !

Fin du PDV Anko :

La fin des cours était arrivée. L'heure fatidique avait sonné...

Assassination Classroom - KarmaxOC [Tome 1]Where stories live. Discover now