Sauvetage dangereux

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Je me réveille d'un coup, comme si j'émergeai d'un cauchemar. Je me souviens de tout ce qu'il s'est passé, et je pris pour que tous les élèves soient sain et sauf.
Je me trouve dans un endroit humide. Plus précisément dans une cave, entre les barreaux. J'essaye de me relever, mais des chaînes m'en empêche. Je suis attachée aux niveau des chevilles et des poignées et ces chaînes sont reliées aux murs. Je sens également que un collier métallique est à la limite de m'étrangler. Je relève la tête et je distingue que la vingtaine de mangemorts qui m'ont assommée sont juste devant moi, à échanger à voix basse. Tous me regardent, certains avec crainte, d'autres avec curiosité, et d'autres encore avec menace. Puis une porte claque. Probablement celle qui mène aux rez-de-chaussée. Et un silence respectueux, a la limite du religieux, vient s'installer dans la pièce. Des bruits de pas m'indiquent que quelqu'un vient me rendre visite. Et ça n'envisage rien de bon pour moi. Et puis je le vois. Avec son crâne dégarni, ses yeux se résumant à 2 fentes et à son nez casi-inexistant. Voldemort se tient juste devant moi. Il sourit, d'un sourire dénudé de tout sentiment. Je refuse de paraître faible devant lui. Alors j'essaye de me relever, mais mes jambes ne supportent pas mon poids, et je m'écroule par terre. Tous ses partisans éclatent de rire et le sourire du mage noir s'agrandit encore plus. Puis il fit un geste de la main, et le silence revint aussitôt. Il prit la parole:
- Alors voila la sorcière la plus puissante du monde.
Nouvel éclat de rire.
- Vois-tu, mes serviteurs d'hier soir ont eu , si je puis dire, la chance de te voir en pleine action. Malheureusement pour moi, je ne vais pas pouvoir avoir une démonstration, à moins de prendre le risque que tu ne tue tous mes partisans. Mais je ne t'en voudrais pas. Je sais que ton éducation laisse à désirer, ce qui est tout à fait normal lorsque l'on a vécu avec de vulgaires moldu. Après tout, ce ne sont que des êtes insignifiants et inférieurs, qui devraient devenir les esclaves des sorciers.
Je ne pus résister. Que l'on parle de mes parents comme ça, il en est hors de question. Je tente de faire apparaître une boule de feu, mais à la place, je ne ressens que une douleur insupportable. Je hurle. C'est presque pire qu'un doloris. Puis cela s'arrête après quelques minutes de torture. Tous mes kidnappeurs se marrent. Je ne comprends pas ce qu'il se passe. C'est Voldemort qui répond à ma question muette:
- Je vais t'éclairer petite Miss-je-sais-tout. Vois-tu, le collier que tu as autour du coup permet de transformer l'énergie que tu émets lorsque tu utilises ton don pour le transformer en doloris amélioré. Qu'en dis-tu.
- Allez... vous faire voir...
Je suis très faible. Ce fichu collier m'a prit toute ma magie.
- Ce n'est pas très gentil de dire ça, surtout lorsque tu es dans une position délicate comme celle-ci.
Je ne réponds rien.
- Quel gâchis. Si tu n'avais pas été lié par magie à ce petit traitre de Malfoy, tu aurais pu devenir ma femme. Nous aurions dominé le monde et nous aurions eu la descendance la plus puissante au monde.
- Plutôt crever que de coucher avec vous.
L'idée de le faire avec lui me donne des nausées.
- Tant pis pour toi. En tout cas, j'ai hâte que tes amis de Poudlard viennent à ton secours. Je pourrais les torturer devant toi, peut-être que tu changeras d'avis.
Et il part, accompagné de tous ses partisans. Dès l'instant où le bruit d'une porte que l'on referme retentit, quelque chose apparaît devant moi. Il s'agit de Kiana. Elle se pose sur mon épaule et frotte sa tête contre la mienne, comme pour me dire que je lui ai manqué.
- Kiana, j'ai besoin de ton aide. Il faut que tu amènes mon grand père jusqu'ici, mais fais lui comprendre que il doit venir avec du renfort. Tu peux faire ça pour moi?
Elle hoche la tête, me lèche la joue, puis redevient invisible. Le bruit d'un claquement d'ailes m'informe qu'elle s'éloigne. Mes paupières deviennent lourdes. Ce collier m'a pompé toute mon énergie. Je tombe dans un sommeil agité.

PDV Drago

Je suis vraiment con! Cela fait maintenant 10 heures que Hermione a été enlevée. Après que les mangemorts lui ai lancer un sort pour l'assommer, ils ont tout de suite disparu. Ceux emprisonnés par ma fiancée sont allés directement à Azkaban. J'aurais pu la protéger! J'aurais pu utiliser mon don! Mais non! Puisque j'étais incapable de me débarrasser de mon père tout seul, il a fallut qu'elle me sauve et que, ainsi, elle soit distraite et qu'elle se fasse kidnapper! Sous mes yeux en plus! Je n'y crois pas! Depuis qu'elle a disparu, je fais les cent pas dans notre appartement. Puis, je me dis que si quelqu'un a prévu un sauvetage, c'est sans aucun doute son grand-père. Donc je me dirige vers son bureau, mais un autre problème se pose à moi: je ne connais pas son mon de passe.
Après avoir essayé toutes les friandises du monde, je commence a désespérer. Ma patience a atteint ses limites. Je commence à crier sur cette stupide statue qui ne voit pas le danger et qui refuse de me laisser passer.
- Mais laisse moi passer! Tu ne comprends rien! En même temps c'est logique, tu n'es qu'une statue qui ne comprends jamais rien! Mais je dois aller sauver Hermione!
Et, à mon grand étonnement, la statut pivote. Et la je comprends. Hermione... c'est son mot de passe. Je ne perds pas de temps dans ma réflexion et grimpe les marches aussi vite que mes jambes me le permettent. Lorsque je suis (être) devant la porte de Dumbledore (depuis que j'ai appris que c'est le grand-père de Hermione, j'essaye de ne plus lui manquer de respect, c'est pour ça que je ne l'appelle plus Dumby), j'entends plusieurs voix. Celle du directeur, celle de Sirius, celle de... Potter? Je n'essaye pas de comprendre et j'ouvre la porte. Il y a beaucoup plus de monde que je ne l'imaginais. Dumbledore, Sirius, Potter, Weasmoche, et une multitude de membres de l'Ordre du Phœnix. Il y a même Marie Dumbledore, tenant la main de son mari. On distingue bien de grosses cernes et ses yeux gonflés, sans doute dû au fait qu'elle a beaucoup pleuré. Lorsque ils entendent la porte s'ouvrit, ils se retournent vers moi. Certains me regardent avec méfiance, d'autres, sont compatissants. Dumbledore brise le silence qui s'était petit à petit installé:
- Je vois que vous avez trouvé mon mot de passe, Mr Malfoy. J'avais peur que vous ne détruisiez ma statut.
- J'ai bien faillit. Mais on a assez perdu de temps, quand allons-nous la chercher?
C'est Potter qui me répond:
- Dès que Kiana vient nous dire où elle se trouve. Mais tu ne pourrais pas essayé de la contacter d'une manière ou d'une autre?
J'allais lui dire que c'était impossible, mais c'est là que je me souviens de notre don télépathique. Nous avions bloquer nos pensées depuis longtemps, jusqu'à oublier se don.
- Je vais essayer.
Je me concentre sur mes pensées, essayant de visualiser ma petite amie.
" Hermione?"
" Drago? C'est toi?"
" Oui! Hermione, est ce que ça va?"
" Je suis vivante, c'est déjà ça"
" Ils t'ont fait du mal? Je te jure que si ils t'ont fait du mal, je vais les tuer!"
" Drago calme toi s'il te plaît! Ils m'ont mis une sorte de collier. Si j'essaye d'utiliser mon pouvoir, il absorbe ma magie et ça me fait mal. Donc je ne peux pas utiliser mon pouvoir. J'ai envoyé Kiana pour qu'elle vous guide jusqu'à moi, Mais je n'ai aucune idée d'où je me trouve"
" D'accord. On va te sortir de la, Hermione. Je te le promets"
" Je t'aime Drago."
"Je t'aime aussi Hermione"
Et elle coupe la connexion. Tout le monde me regarde, tout le monde avec tendresse, sauf le rouquin, qui semble dégoûter.
- Quoi? Demandais-je
- Eh bien, dit Sirius, on a entendu ta dernière phrase parce que tu l'as dit à voix haute.
- Ha... Mais on a pas le temps pour ça. Elle m'as dit que elle ne peut pas utiliser ses pouvoirs à cause d'un collier. Et elle a envoyé Kiana pour qu'elle puisse nous guider vers elle.
- Et... elle va bien? Me demande ma future belle-mère.
- Elle tient le coup.
Et je lui offre un sourire désolé, qu'elle me rend.
- Bon. En attendant l'arrivée du phœnix, je veux bien que vous m'expliquiez le plan.
À peine ont-ils finis de m'expliquer le plan, que Kiana arrive vers la fenêtre. Elle se pose sur mon épaule. Sirius m'attrape la main droite, et Dumbledore, la main gauche. Nous formons un cercle et quand tout le monde est relié, Kiana nous fait disparaître. Ça ne ressemble pas à un transplanage. C'est beaucoup plus agréable. Nous arrivons devant un imposant manoir que je reconnais aussitôt. Pour cause, j'ai vécu 17 ans dedans. C'est le manoir Malfoy. Et ça me donne un avantage: Je connais certaines mesures de sécurité. Et pour commencer, la grille est ensorcelé. Si quelqu'un autre que un Malfoy la touche, un sort lui fait ressentir une immense douleur. Mais moi, je ne crains rien. Donc j'ouvre la grille et je fais pénétrer les autres dans les jardins.
Puisque nous sommes à l'intérieur du manoir, il nous est impossible de transplaner, mais Kiana peut nous faire disparaître en cas de besoin. Après avoir traverser le jardin, nous arrivons devant la porte, où il y a encore un piège. En effet, il faut d'abord mettre du sang sur la porte pour que celle-ci s'ouvre. Donc je prends ma baguette, fais apparaître un couteau et me coupe la pause de la main. Je passe ma blessure près de la porte et la porte s'ouvre dans un grincement. Kiana s'envole de l'épaule de Sirius où elle s'était perchée depuis notre arrivée, et nous guide vers le sous-sol. Nous descendons par une porte et c'est là que nous la voyons. Une haine envers Voldemort m'envahit lorsque l'aperçois. Elle est dans un des cachots, attaché aux niveau des poignets et des chevilles. Elle a du mal à respirer à cause du collier, ça se voit. Elle est à même le sol, sa robe est en lambeau et ses cheveux sont éparpillés un peu partout. Je vois des bleus sur ses bras. Elle est en très mauvais état. Je n'ai jamais aimé cet endroit. Quand j'étais plus jeune et que je faisais une bêtise, mon père m'emmenait là et me torturait avec le sortilège Doloris. Je me précipite vers les cachots. Le bruit de mes pas suffisent à la réveiller et lorsque elle me reconnaît , je vois du soulagement dans son regard. Je connais le sortilège pour déverrouiller la porte. Je l'ai retenu, à force de l'entendre de la bouche de mon père quand la punition était terminée. Donc je la prononce et dès que la porte s'ouvre, je me précipite pour la prendre dans mes bras. Elle a l'air si fragile, si vulnérable. Je me débarrasse de ses chaînes d'un tour de baguette et je la met debout. Je me rends vite compte qu'elle n'a pas assez de force pour tenir debout, donc je la porte, un bras sous ses genoux, et l'autre autour de ses épaules. Elle me sourit et je ne peux résister à l'envie de l'embrasser. Je pose furieusement mes lèvres contre les siennes comme si ma vie en dépendait. Elle réponds aussitôt au baiser et lorsque l'air nous manque, nous nous quittons sous les regards attendris de nos spectateurs. Je colle mon front au sien et lui souffle:
- Tu m'as manqué.
- Toi aussi tu m'as manqué. Me répond-t-elle d'une voix affaiblie.
Sirius prend soudain la parole:
-Désolé de briser ce moment Mais nous devons rentrer à Poudlard au plus vite.
-Quelque chose cloche.
Je me retrouve vers celui qui a dit ça. Potter.
- Je trouve aussi. Approuve Dumbledore. C'est trop facile, ils ne nous attaquent même pas. C'est bizarre.
- Oui, et bien dégageons de ce trou à rat et on verra ce qu'il se passe plus tard.
Kiana se pose sur l'épaule du directeur. Nous formons une ronde, toujours avec Hermione dans mes bras, et le phœnix nous fait disparaître.

Et si ? Dramione (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant