Quelque chose cloche

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-Quelque chose cloche.
Je me retrouve vers celui qui a dit ça. Potter.
- Je trouve aussi. Approuve Dumbledore. C'est trop facile, ils ne nous attaquent même pas. C'est bizarre.
- Oui, et bien dégageons de ce trou à rat et on verra ce qu'il se passe plus tard.
Kiana se pose sur l'épaule du directeur. Nous formons une ronde, toujours avec Hermione dans mes bras, et le phœnix nous fait disparaître.
(PDV Drago)
Nous atterrissons directement dans l'infirmerie. C'est là que je me dis que Kiana aurait très bien pu la soigner. Mais je balaie vite cette idée: Hermione est juste épuisée parce que ils l'ont vidé de sa magie, elle n'a pas de blessure physique. Mme Pomfresh se précipite vers nous. Elle aperçoit tout de suite Hermione et comprends le problème. Elle me montre un lit sur lequel je pose ma fiancée. Elle s'est endormie. L'infirmière commence à lui faire quelques test. Mais, lorsque un fil rouge apparaît et entoure la jeune fille, Mme Pomfresh lâche un petit cri et de tourne vers le directeur:
- Ca va être plus compliqué que prévu. Désolée Albus, mais je ne peux rien faire.
- Et pourquoi ça? Demanda avec hargne Sirius
- Tout simplement parce que votre fille est enceinte.
-QUOI????!!!
Ce cri provient de ma bouche, mais aussi de celle de Sirius et de Potter. Tout le monde me regarde. Je ne comprends pas... je pensais que nous nous étions protégés... Et puis cela me reviens. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle accepte aussi tôt de... Donc je n'avais pas pris mes précautions. Et maintenant, un petit Malfoy grandit dans son ventre. J'aurais été très heureux... si Hermione n'avait pas été aussi mal et que notre... enfant l'empêche de prendre des potions.
- Je... je vais être Papa?
J'étais encore sous le choc.
- Oui. Confirma l'infirmière. Mais je tiens à vous rassurer: même si j'avais pu donner des potions à Miss Black, elle n'aurait pas été rétablie plus vite. Il lui faut surtout du repos.
Un large sourire s'étale sur les lèvres.
- Je vais être Papa!
Et je pris ma fiancée dans mes bras, même si elle dormait. Lorsque je me détache d'elle, Marie me prends dans ses bras, elle aussi. Elle pleure de joie.
- Je vais être grand-mère!
Elle me relâche et Sirius s'avance. Il me tends la main, que je sers.
- Félicitations. Mais je te préviens que si tu fais du mal à la fille, t'es mort.
- Ne vous inquiétez pas, votre fille est la chose la plus importante à mes yeux. Jamais je ne la ferai souffrir. C'est une promesse que je vous fais.
Il hoche la tête, visiblement content de ma réponse.
Potter s'avance à son tour, et me dit:
- Est ce que tu me laisseras être le parrain ?
- Il n'en ai pas question.
Malgré que ma réponse manque de sarcasme, il rigole.
- Je sais que elle saura te convaincre.
Je souris.
Mais je retourne sur la terre ferme lorsque le directeur dit:
- Je ne veux pas briser cet instant magique, mais il faut peut-être la débarrasser de ce collier.
- Oui, vous avez raison lui répond mon futur beau-père.
Il s'approche de sa fille, lève la baguette et jette un sort. Alors que je m'attendais à voir le collier tomber à terre et libérer Hermione, il se ressert encore plus, à la limite de la priver d'air. Elle commence à étouffer, ne pouvant pas avoir l'air nécessaire pour remplir complètement ses poumons.
Ses lèvres commençaient à devenir bleus.
- Je... je ne comprends pas... bégaya Sirius.
- Moi, je commence à comprendre. Intervient Dumbledore. Que plus personne ne touche a ce collier. Si quelqu'un lance un sort ou juste pose sa main sur ça, il va se resserrer encore plus et là, nous serons sur que Hermione étouffera.
Et là, j'eus un déclic:
-Ils nous ont laissé la ramener parce qu'ils savaient que nous allions soit la tuer, soit demander à ce qu'il l'a libère en échange de quelque chose.
- Ou de quelqu'un intervient Potter. Et si nous ne pouvons pas la libérer, alors j'irai voir Voldemort et je lui proposerai d'échanger la vie d'Hermione contre la mienne.
- Harry, non fit Sirius. Elle ne voudrait pas que tu te rende comme ça. Et puis, nous trouverons un moyen de la sauver.
- Sirius, ma décision est prise. Hermione est comme ma sœur, et si je dois me sacrifier pour elle, alors je le ferai.
- Ce ne sera pas nécessaire.
Tout le monde se retourne vers la personne qui vient de dire ses paroles.
Severus...
- J'ai la solution. Je peux libérer Miss Black. Malheureusement, si je le fais, je ne pourrais plus être un espion pour votre compte. C'est à vous de décider, Albus.
- Sauve ma petite fille, Severus. Je t'en prie.
-Bien.
Notre professeur de défense contre les forces de mal s'avance vers la belle brune, dont l'état se dégrade de plus en plus. Il prend sa baguette et, à mon plus grand étonnement, ne la dirige pas vers la jeune lionne, mais vers sa main et à l'aide d'un sort, il crée une coupure au milieu de sa paume. Du sang s'en dégage aussitôt et Rogue le dépose sur le collier. Aussitôt, un bruit métallique retentit et Hermione prend une grande inspiration, comme si elle remontait à la surface. Le bijou tombe à terre, mais personne ne s'en préoccupe. Ma belle ouvre les yeux et semble chercher quelqu'un de regard. Lorsque elle me voit, elle ouvre ses bras et dans un souffle, elle dit mon prénom. Qu'est ce qu'il donne bien dans sa bouche. Je me précipite vers elle et la colle contre mon torse. J'entoure ses frêles épaules de mes bras et elle plaque ses mains sur mon torse. Je dépose ma tête sur la sienne et caresse ses boucles brunes.
- Tu m'as manqué. Soufflai-je.
- Toi aussi.
Nous restons ainsi quelques temps. J'oublie les autres. Il n'y a plus qu'elle qui compte. Mon Hermione... Elle a l'air si vulnérable, si fragile que personne ne l'aurait soupçonnée d'être sans doute la sorcière la plus puissante au monde. Et j'ai ce besoin, cette envie incontrôlable de la protéger, elle et l'enfant qu'elle porte. Nous finissons quand même par nous séparer, à contre cœur. Et à peine l'ai-je lâchée que Marie prend la relève, trop heureuse de revoir sa fille.
Après que tout les proches de Hermione l'ai prit dans leur bras, Mme Pomfresh intervenue:
- Mme Granger, nous avons quelque chose à vous dire.
Je lui pris la main. Et, d'un coup, la situation prit une tournure ironique dans ma tête. Pour une fois, l'homme était au courant avant la femme. Mais je ne savais pas si elle accepterai de le garder. J'espérais. Malheureusement, si elle voudrais avorter, je ne pourrais pas lui en vouloir: nous sommes encore jeunes, nous avons encore le temps.
- Miss Granger... Vous êtes enceinte.
- QUOI?!?!?!?!

Coucou la gente
Désolé d'avoir mis autant de temps Mais c'était la rentrée et j'avais plein de truc à faire
Bref
J'espère que il vous plaît
Bisous
Hermionemalfoyenne

Et si ? Dramione (Terminé)Where stories live. Discover now