Only us know the Truth [Soonhoon]

- Chapitre 7 -

"Dépêche toi tu vas être en retard." Elle me répétait cela chaque matin lorsque je n'avais que 16 ans.

-"Oui maman !" je criais depuis ma chambre aux mur bleu ciel, "A plus Soonie~" je disais ensuite au dessin posé sur mon bureau.

Mon sac en main je sortis de ma chambre, dévalant les escaliers j'arrivais maintenant dans l'entrée et avant de sortir j'avais jeté un coup d'œil vers mes parents, ceux là ne m'adressant aucun regard je leur avais souhaité une bonne journée en souriant machinalement pour finalement partir en direction de mon lycée courant quelque peu pour ne pas arriver en retard.

Arrivé devant l'école mon sourire s'était soudainement estompé. Cet endroit était un point d'interrogation constant, c'était ici où la plupart de nos vies se construisaient, que ce soit en mal ou en bien. Pour ma part les choses tournaient plus dans le flou, je n'étais qu'une fille normal. J'avais des amis - ou plutôt des connaissances - des bonnes notes et une assez bonne relation avec les profs, ma vie était banale et ennuyante.

Je n'étais peut être pas victime d'intimidation, je n'étais peut être pas sans amis, mais c'était tout comme car personne ne faisait vraiment attention à moi. Je ne parlais pas réellement, offrant des sourires quand il le fallait les gens pensaient sûrement me connaître mais il ne connaissait que ce masque, la vie n'était qu'une toile blanche qui n'attendait que de se faire peindre de couleur et de dessin. Rêvant encore et encore de ce jour où quelqu'un me fera sortir de ces jours ennuyeux.

Ces rêves se réalisèrent après plusieurs mois, j'avais finalement fait la connaissance d'une jeune fille au nom interdit. Elle était jolie, gentille et drôle, ses cheveux mi long était roux et lisse et ses yeux vert étaient tellement magnifique que cela m'arrivais de me perdre à l'intérieur. Elle me souriait encore une fois comme à son habitude me tirant vers une quelconque destination, j'avais sourit en la regardant mon être se réchauffant. Oui, c'était cela ce que je recherchais, ce bien être, de se dire que c'est ici ta place, que c'est avec cette personne que tu peux tout partager et te confier. Elle était ce que j'avais toujours voulu, une vraie amie, une meilleure amie.

J'avais tout fait avec elle, de manger des plats insolites jusqu'à passer mes vacances avec elle. Je pensais que nous étions inséparable, je le pensais sincèrement.

J'étais heureuse, j'avais tout ce que j'avais rêvé d'avoir...enfin presque.

L'année d'après j'avais fait la connaissance de celui qui fit battre mon coeur alors que quelques années passé j'avais décidé de ne plus jamais l'ouvrir à qui que ce soit.

Il était magnifique, il était ce que j'adorais. De ses cheveux à ses orteils, il était parfait. Physiquement et mentalement. Son sourire faisait exploser mon coeur et son rire m'envoyait aux anges, devenant du flan chaque fois qu'il me parlait.

Avec cette rencontre mon cercle s'agrandit, j'avais maintenant deux amis proche. Ma meilleur amie semblait beaucoup l'apprécier et cela me faisait plaisir de voir que tout le monde s'entendait, nous étions un trio inséparable, nous étions formidable ensemble, j'étais heureuse avec eux.

Cependant j'étais aveuglé par ce bonheur.

L'amour que je portais pour lui ne fit qu'augmenter plus le temps passait, mon comportement devenant de plus en plus maladroit chaque fois qu'il m'approchait, la température de mon corps augmentant considérablement quand il me touchait, mon coeur battant toujours plus fort chaque fois qu'il apparaissait devant moi. J'étais sous son emprise, emprisonné par cette amour pourtant au début si doux.

Je le désirais, plus que tout. Je voulais qu'il ne voit que moi, je voulais qu'il n'aime que moi, je voulais qu'il m'appartienne. Je l'aimais tellement que j'en avais mal, cette douce chaleur se transformait en une brûlante flamme. Mon esprit ne faisait que penser à lui, il me criait nuit et jour qu'il avait besoin de lui. Comme une drogue il avait prit le contrôle de ma vie.

J'aurais tout fait pour l'avoir.

Tout..

Jusqu'à oublier le reste...

"C'était une erreur"

"Oublies tout."

"On aurait jamais du sortir ensemble..."

"Ne me parle plus."

"C'est gênant."

Vraiment ?

"Tu savais que je l'aimais ,"

C'est faux, je n'étais pas au courant...

"Pourquoi tu ne m'a pas arrêté ! Elle me déteste sûrement maintenant."

Je voulais seulement que tu me regarde, que tu m'aimes.

"Je pensais qu'on était ami."

Nous l'étions, avant que tu ne t'empare de mon âme.

"Ça me dégoûte, tu l'as utilisé !?"

Peut être qu'elle avait raison...

"Tu savais très bien que nous avions des sentiments l'un pour l'autre !"

...c'est pour ça qu'il m'appelait par ton prénom...

"T'es qu'une pute."

"Je ne veux plus jamais te revoir et tu peux dire au revoir à notre amitié."

L'amour peut être doux et magnifique comme froid et destructeur.

En un instant j'avais perdu mes meilleurs amis, c'était comme perdre mes deux bras. J'étais redevenu en un claquement de doigt la jeune fille vide et solitaire...mais je ne pouvais blâmer personne car tout était de ma faute.

Excuse toi auprès d'eux et tout rentrera dans l'ordre, tu m'avais dit. Est ce que j'aurai réellement du te croire Soonyoung ?

Même avec des excuses les humains n'oublient pas aussi vite. Même avec des pleures ils ne renoncent pas. Même devant du sang ils ne pardonnent pas.

Chaque jour, n'étaient plus qu'un supplice. Les regards, les jugements et les paroles. Tout me faisait mal mais le pire c'était la solitude que je ressentais. C'était cet espace dans mon coeur que vous aviez laissé après être tous partit.

Mais plus rien n'avait d'importance, j'avais fini par m'habituer à cette vie. La douleur physique et mental ne m'affectais plus, tout n'était plus que superficiel. Notre vie, ce monde et ses habitants. Cette terre n'était rien et je n'étais qu'une poussière parmi tant d'autres.

Alors à quoi bon sortir, à quoi bon me nourrir, à quoi bon continuer à vivre ?

J'en avais assez, tout le monde me haïssait y comprit moi, en un battement de cils ils avaient réussit à balayer mon existence.

Si je n'avais plus d'importance dans ce monde, si je ne contrôlais même plus ma propre vie...je n'avais qu'à rester dans un autre.

Je n'avais qu'à contrôlé la vie des autres.

"C'est pour la bonne cause."

Foutaise.

"C'est pour les protéger."

Désolé d'être si égoïste.

"Sachez que je vous aime."

Je hais ce monde autant que celui que ma naïveté à créé.

"Qu'est ce que tu fais ?" Tu m'avais demandé.

Je ne t'avais pas répondu ce jour là, pensant simplement que pendant qu'un des deux mondes se détruits l'autre ne peut rien faire à part s'écrouler avec lui.

Tu étais mon petit prince, mon confident et mon meilleur ami, pourtant tu n'avais rien pu faire pour moi...à part tomber amoureux.

Et je n'avais pas pu le supporter, te rappelant le jour où ma naïveté rencontra enfin la réalité.