Parallèles

Chapitre 3 : La journée d'une étudiante.

Eléonore.

Aujourd'hui, comme tout les autres jours je me prépare pour aller à l'université. Je commence par aller prendre ma douche. Moment très important de la journée, celui où je peux chanter à tu-tête.

Ensuite je m'habille et me maquille comme d'habitude car comme vous le savez mes parents aiment bien que je ne m'écarte pas des règles. Ensuite je m'habille très simplement, un chemisier blanc, un pantalon à pince noir auquel je fais des petits ourlés, un veste cintré noire également et mes stan smith blanches. J'enfile ma montre et j'attrape mon sac à main où je range mes affaires de cours pour la journée.

Sans oublier de prendre un roman de Jane Austen au cas où j'aurais le temps de lire. Je descend retrouver ma famille avec qui je prends mon petit-déjeuner. Nous ne sommes pas le genre de famille où chacun décide de prendre son petit-déjeuner quand il le souhaite. Non, nous nous avons un planning. Si on ne le respecte pas, on ne mange pas. Plutôt sympa l'ambiance n'est-ce pas ?

Je n'ai qu'une hâte, celle de rejoindre Eliah au coin de la rue. Je bois mon thé noir que j'accompagne de quelques biscuits aux sésame et graines de lin. J'aimerais tellement pouvoir faire ça en lisant mon roman favoris. Seulement comme vous vous en doutez, je dois être avec eux physiquement et mentalement. Participer à leur conversation sur des procès me passe complètement au-dessus de la tête.

J'avais totalement oublié.

C'est aujourd'hui que James doit demander à son prof de venir me donner un cours de droit tout les vendredi soir.

Je ne veux pas. Ca n'arrivera pas, je ferais tout pour.

« Eléonore, tu termines à quelle heure ce soir ? » Me demande mon père.

Tient tient, que me réservez-vous cher Aaron Award ? Quoi lui répondre. Je décide de mentir d'une heure et demie.

« 17h30. Pourquoi ? »

« Je me disais que tu pourrais passé au cabinet pour rencontrer notre interne. C'est un garçon de bonne famille, et très intelligent. »

C'est reparti. Je suis une fille donc bien évidemment il me cherche un mari digne de lui, de la fierté de notre famille. Je n'en peux plus. Je me revois alors dans « Orgueil et préjugés » quand le cousin d'Elisabeth veut l'épouser pour qu'ils gardent un bon partie dans la famille et surtout, leurs terres.

« Eléonore, tu m'entends ? » Reprit-il de plus belle.

« Suis-je réellement obligé d'être vendue à un homme qui vous convient à vous et uniquement vous ? »

« Non mais tu peux au moins le rencontrer et te faire ta propre opinion. Je te suggère ce garçon car c'est un bon partie qui t'assureras un logement, une famille et un avenir solide. Ai au moins l'éducation d'aller diner avec lui sans nous faire honte. »

« Diner ? Je ne devais pas simplement passer au cabinet ? »

C'est de pire en pire, depuis que j'ai eu mes 18 ans ils me cherchent activement quelqu'un mais je ne veut pas d'un mari et encore moins un qui me serait donner par obligation. Si j'en ai un plus tard je veux au moins pouvoir le choisir.

« Je lui ai dis que j'avais une jeune fille très intelligente et il paraissait intéressé. »

Mais je ne suis pas un morceau de viande qu'on donne à n'importe qui sur l'étalage d'un marché !

« Je vais être en retard, à ce soir. »

Je me lève et fuis aussi vite que possible. Je branche mes écouteurs afin d'écouter ma chanson préférée du moment, « The Beatles - Help ! ».