Chapitre 8 : À en perdre la tête.

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Harry

Je fais le trajet jusqu'au hangar en continuant de penser à cette fille. Eléonore. C'est ainsi qu'elle s'appelle. Elle me hante depuis hier soir.

Owen, reprend toi, tu n'es pas du genre coup de foudre !

Comme je vous l'ai déjà dis je n'ai eu qu'une seule vraie petite amie mais elle n'était pas aussi belle qu'Eléonore et elle n'avait pas ce petit quelque chose qui me rend complètement dingue.

Quand j'arrive dans mon petit chez moi, je file à la douche. Je mets un vinyle des Ramones - I wanna be your boyfriend. Très bon titre pour aujourd'hui. Je me mets nu et me brosse les dents puis je me laisse aller à mes pensées. Je sens de petits picotements dans mon bas ventre alors que je repense à cette fille. Lorsque j'ouvre les yeux, je me retrouve face à la réalité.

J'ai une érection monstrueuse à seulement 8 heures du matin. Je me prends donc en main. Oui, je sais, pas ouf le jeu de mot.

Je me laisse aller et je repense à son corps, à sa bouche et à son regard. Je viens tellement vite, aucune femme ne m'avait fait cet effet auparavant.

Je me lave pour de bon et sors de la douche. Je pars m'habiller comme tout les jours. Aujourd'hui, je n'ai pas envie d'aller en cours. J'irais tout de même chez Bobby et le reste de la journée je resterais chez moi.

Je vais dans mon coin atelier, oui j'en ai plusieurs, en même temps un hangar de base c'est immense !

Je vais donc dans mon atelier et sors une toile. J'essaye de me remémorer son corps, son visage et je les dessine.

Je fais une première toile où on la voit se pencher à la porte, puis une seconde quand je suis à moto derrière son sublime corps et la toute dernière, celle où je vois son visage me regarder dans le rétroviseur de ma moto.

Je prends ensuite un peu d'acrylique et je commence à peindre. Assez fière de mon travail, je le prends en photo de suite. Actuellement je me constitue un book pour pouvoir avoir un coin à moi dans l'exposition de mon école qui se déroulera dans une autre université, celle des littéraires il me semble.

Je me met ensuite sur ordi et je fais ma mise en page. Je fais le coin sculpture, le coin peinture et le coin photographie. J'espère pouvoir être exposé et vendre un peu. Ca a un effet incroyable de se dire que notre art a tellement plu qu'il en a été vendu.

Je prends au mois trois heures pour le finaliser puis j'en fais un pdf que j'envoie à la directrice de l'exposition. Je l'imprime également et le range dans un classeur en cuir noir.

Je reçois un texto de mon père.

« Salut fiston, dimanche nous faisons une fête entre voisins, j'aimerais bien te présenter. Si tu es d'accord pour venir, ça me ferait extrêmement plaisir ! Xx »

Une fête entre voisins. Tellement ridicule, qu'est-ce-qu'ils ont tous à vouloir s'inviter une fois par mois ?

Attendez.

Une fête entre voisin ?

Eléonore. C'est la première chose qui me vient à l'esprit. Je ne sais tellement pas comment m'y prendre la seule fois où j'avais essayé de moi-même ça avait été un désastre.

Je lui réponds en laissant mes doigts me diriger.

« Salut papa ! Je viendrais avec plaisir ! Xx »

Oh non, quel imbécile. Je vais faire quoi le jour venu, le moment même où il me présentera à cette fille.

Je décide d'aller me changer un peu les idées en partant dans ce champs près du hangar. Il est si mystérieux. Je fais donc plusieurs clichés sous des angles totalement différents.

ParallèlesWhere stories live. Discover now