Chapitre 20 : I'm just a jealous guy

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Harry

Tandis que j'étais profondément plongé dans mon sommeil, je fus réveillé par les vibrations de mon portable sur ma table de chevet. Je l'attrape afin de voir qui peut bien me déranger à cette heure-ci. J'ouvre péniblement les yeux, bien que la luminosité soit au plus faible, la lumière m'aveugle pendant quelques instants. Je peux enfin lire le prénom que j'aime le plus depuis quelques semaines.

Eléonore.

Je regarde ce qu'elle m'a envoyé et c'est surpris que je lis son deuxième message.

« Tu voudrais venir me rejoindre dans ma chambre ? »

Quelle question, bien sûr que je le veux. Je n'ai jamais pu aller chez elle, donc encore moins dans sa chambre. Je lui réponds affirmativement et me presse d'enfiler des vêtements. Je prends ma moto et file au plus vite, tout en prenant des précautions sur la route, afin de la retrouver. Je coupe le moteur et la fait avancer doucement puis je la gare dans l'allée de mon père. J'espère être parti avant qu'il ne se lève et parte au travail.

Je m'avance vers le jardin de mon père afin de prendre son échelle. Oui je sais c'est beaucoup moins romantique que dans les films, quand les garçons envoient des petits cailloux contre la fenêtre et montent en escaladant à l'arbre miraculeusement posé juste devant. Que de clichés.

Une fois en haut je toque tout doucement contre le carreau et je la vois s'avancer pour me faire rentrer. J'enjambe la fenêtre et une fois face à elle j'écrase directement mes lèvres contre les siennes.

« Alors comme ça on a envie de moi en pleine nuit ? » dis-je en chuchotant sur un ton ironique.

« Tu me manquais trop. Viens »

Elle prend ma main dans la sienne et m'attire vers son lit où elle se laisse tomber. Son sourire est terriblement coquin à cet instant. Je me déshabille en faisant le moins de bruit possible et je la rejoins. Je me positionne au dessus d'elle. Nos souffles chauds se mélangent. Je sens ma poitrine se lever de plus en plus vite. C'est l'excitation.

Ses mains chaudes parcours mon dos. Je dépose mes lèvres humides contre son cou et je descends lentement en la faisant languir. C'est les yeux fermés qu'elle profite du moment présent.

« Harry, je t'aime. »

« Moi aussi amour. »

Je me rends compte seulement quelques minutes après que je viens de la surnommer de la sorte. Elle n'a rien dit, peut être qu'elle n'a pas écoutée ou alors elle n'a pas eu envie de relever. J'espère juste une chose, ne pas l'avoir brusqué.

Nous faisons l'amour passionnément, le désir nous brule les lèvres et le plaisir nous envahi. Une fois fini, nous nous entrelaçons et finissons par nous endormir. C'est la définition du mot bonheur pour moi.

——

Nous sommes réveillés par quelqu'un frappant à la porte. Je ne réagis pas de suite. D'un coup je me rappelle que je suis chez Eléonore et que j'ai complètement oublié de mettre une alarme pour partir avant que tout le monde soit debout.

« Eléonore. »

Je connais cette voix. Elle aussi, elle se lève d'un coup. Ses mains serrent ses cheveux et elle se mord les lèvres pour ne pas crier.

« Harry ! C'est Alexandre, ils sont rentrés... » me dit-elle tout bas.

Je commence à m'habiller rapidement et elle aussi. Tout à coup je prend peur. Peur qu'en la laissant ici avec lui, il se passe des choses auxquelles je ne veux même pas penser.

ParallèlesWhere stories live. Discover now