Chapitre 14 : All I need is You.

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Harry

Les jours passent et je vois Eléonore presque tout les soirs. Notre première soirée ensemble date d'il y a un mois. Elle vient dès que ses cours sont terminés. Son père et Alexandre ne sont pas là pendant 15 jours, leur cabinet devait partir pour Los Angeles. Ça m'arrange bien comme ça je peux passer la prendre en moto juste après mes cours. Nous nous amusons à regarder des films anciens, à danser et je lui apprends un peu la photographie.

J'ai vraiment hâte parce que ce soir normalement elle reste chez moi. Eliah, elle, elle va chez Ryan donc les filles ont dis à leur mère qu'elles allaient chez une amie. En espérant que tout se passe comme prévu.

Ce soir je voudrais lui montrer comment faire du clair obscur en photographie. Ma technique préférée.

Je me lève de super bonne humeur. Aujourd'hui je n'ai pas cours tôt le matin donc j'en profite pour faire un peu de rangement et surtout de repeindre les murs de mon atelier. Je prends une bouteille de jus de fruit et je vais dans l'atelier où m'attendent les pinceaux et la peinture. Je le peins tout simplement en blanc. Comme ça si jamais j'ai un problème dans le studio photo, je viendrais là.

Je mets seulement un boxer et un bas de jogging et je commence. Ça me détends, j'adore la peinture c'est tellement relaxant. Tirer le blanc est quelque chose de très difficile. Je sens mon portable vibrer dans ma poche. C'est elle.

« Harry ? »

« Oui ? »

« C'est Eléonore, tu as deux minutes ? »

« J'ai toujours du temps pour toi. » Dis-je gentiment.

« Voilà, mes profs font actuellement grève et nous avons été prévenus qu'une fois sur place. Est-ce-que je pourrais en profiter pour venir chez toi ? »

« Oui, bien sûr. Je n'ai qu'un seul cours cet après-midi de toute façon et je ne comptais pas y aller. »

« Tu peux venir ou je viens ? »

« Je suis désolé, je me déteste de dire ça mais je ne peux pas, je repeins les murs. Si tu veux tu viens, la porte est ouverte. »

« D'accord, ne t'en fais pas ça me feras un peu de sport. A tout de suite. »

Elle raccroche et j'échappe un cris de victoire. La musique est à fond et de toute manière on ne m'entends pas vu que je vis seul dans un trou.

J'ai presque fini la première couche que je sens deux petites mains sur mes yeux. Je me retourne et la serre contre moi.

« Tu as fait vite. » Elle a mis que dix minutes même pas.

« Oui, je sais. J'ai triché, j'étais dans le champs quand je t'ai appelé. »

« Oh... Bien moi j'ai fini donc on peut faire ce que tu veux. »

Je dépose un baiser sur son front et nous repartons dans le séjour. Elle fixe attentivement mon torse où des petites tâches de peinture le recouvre partiellement.

« Qu'est-ce-qu'il y a ? »

Elle s'approche de moi et retire sa veste. Elle me regarde droit dans les yeux en se mordant la lèvre inférieure. Je vois qu'elle monte ses mains pour les poser dans ma nuque. Elle avance un peu son visage, et je fais le reste du chemin. Nous nous embrassons. Ça m'avait manqué. Le gout de ses lèvres sur ma bouche. Notre baiser devient de plus en plus intense et je sens que ce n'est pas un simple baiser.

« Tu es sûr ? » Lui demandais-je.

« Oui, j'ai envie de toi. »

Il n'a pas fallu me le dire deux fois que je la pris telle une princesse pour l'amener jusqu'à la chambre. A peine je la pose sur le sol, elle prend mes mains et les mets sur son chemisier.

ParallèlesWhere stories live. Discover now