Chapitre 16 : The midnight special.

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Harry

Je l'aime tellement. Elle est mon soleil. Vous vous souvenez de comment j'étais avant de la connaitre ? Bien, je suis différent, je me sens différent. Elle me fait me sentir meilleur. Je me suis toujours trouvé bizarre. Je ne comprenais pas pourquoi je n'avais pas les mêmes passions que mes camarades étant petit. Eléonore me fait me sentir spécial mais pas négativement. Non, positivement. J'ai l'impression d'être une personne incroyable quand elle me regarde avec ses yeux émerveillés. Même quand nous faisons l'amour, nous avons quelque chose de tellement fort entre nous. Je n'ai jamais autant aimé une personne de ma vie.

Malheureusement, comme vous vous en doutez, il faut bien que cet amour ne soit pas facile et tranquille. Il faut qu'il y ait, comment on appelle ça déjà, des bâtons dans les roues. Nous ne pourrons pas nous aimer librement et ça me rend dingue. J'ai tellement envie de la présenter à mon père et à Helen comme ma petite amie et pas comme la voisine bientôt mariée à un employé de son père. Un brillant avocat plein d'argent.

Je ne suis rien à côté. Il est vrai que je ne pourrais pas la rendre aussi épanouie que lui. Je n'ai pas d'argent comme lui, je ne suis pas aussi bien que lui aux yeux de ses parents. Bref, il est sûrement dix milles fois mieux que moi, mais il ne l'aime pas comme moi je l'aime. Je pense que c'est l'essentiel. L'argent n'est que superficialité.

J'ai un travail en tant que garagiste, je suis un artiste qui va essayer de se faire connaitre dans l'Angleterre et si jamais nous n'avons pas assez pour subvenir à nos besoins, je ferais n'importe quel emploi pour qu'elle ne manque de rien. Je suis un gars bien vous savez. Je suis bizarre oui, avec des points de vues qui embêtent pas mal de monde. Je ne suis pas facile à vivre non plus mais je ne veux pas qu'elle me quitte.

Nous sommes tout les deux dans mon lit, l'un contre l'autre. Je la serre contre moi et je sens sa poitrine nue contre mon torse. Je dois avouer que ça ne me laisse pas insensible si vous voyez ce que je veux dire. Je pose mes lèvres contre les siennes et nous nous embrassons avec tendresse. J'ai envie de lui dire des phrases remplies d'amour sur tout ce que je ressens pour elle, mais je n'ose pas. Non, je n'ose pas parce que je ne sais pas faire ces choses là et j'ai peur que ça gâche tout. Qu'elle me dise que je vais trop vite ou je ne sais quoi d'autre.

Nous avons fait l'amour déjà deux fois. C'est ma deuxième, ma deuxième expérience. C'est vrai que c'est bizarre dit comme ça. Ma deuxième petite amie avec laquelle j'ai des rapports si vous préférez. J'ai peur de la décevoir. Une fille aussi belle et brillante qu'elle a du avoir pas mal de garçons à ses pieds. Ça me déstabilise pas mal d'ailleurs. Je n'aime pas penser que d'autres garçons l'ont touchés.

Ce qui me fait le plus mal, c'est de me dire que si ça se trouve elle couche avec ce gars, Alexandre et avec moi.

« Je t'aime. » Sa douce voix me sors de mes pensées.

« Je t'aime aussi Eléonore. »

A ce moment là, son téléphone portable se met à sonner. Elle me regarde comme si elle me demandait la permission et j'acquiesce.

« Allo ? »

« Oui ça va et toi ? »

Elle me fait comprendre que c'est ce mec. Son futur mari. J'enfile mon boxer et descends dans mon atelier pour me calmer sinon je vais m'énerver contre elle et ce n'est pas ce que je veux. Personne ne le veux. Pourquoi il l'appelle et pourquoi elle décroche ? Elle l'aime peut être.

Je commence à me faire des films monumentaux.

Mes yeux s'humidifient tout seuls, je me sens mal. Je veux être son seul et unique et ça pour toujours.

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