Chapitre 4 : La journée d'un étudiant bien particulier.

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Harry

« Bip Bip Bip Bip. » Je balance mon réveil contre le mur afin de ne plus jamais entendre ce bruit que je déteste tellement. Malheureusement pour moi, le son ne fait qu'amplifier. Je mets mon coussin sur ma tête en plaquant les côtés sur mes oreilles mais rien à faire.

Je jette ma couette de l'autre côté de mon lit et jette par la fenêtre ce maudit réveil. Ma réaction est peut être excessive, je vous l'accorde mais je n'en peux plus de cette sonnerie. Tout les matins pendant quatre mois et le moment que vous redoutez le plus c'est celui là. Je ne sais pas vous mais à une période je me réveillais à l'avance de moi même afin de désactiver l'alarme du matin.

Il est tout de même 7h15. Je me dirige vers ma salle de bain afin d'aller prendre ma douche. Je fais chauffer l'eau et pendant ce temps je mets en marche le vieux tourne disque de mon père et je mets mon morceaux préféré de Free - All Right Now à fond dans le hangar. C'est pratique quand on est si loin de la population. On fait ce qu'on veut et à l'heure qu'on veut.

J'aime cette liberté. C'est alors que je me laisse porter par le rythme de cette superbe musique. L'instrumentale est juste fantastique. J'aimerais tellement savoir jouer de la batterie ! Malheureusement je sais juste faire de la guitare grâce à mon père qui est un passionné.

Je retourne donc à la salle de bain ou j'enlève mon boxer et mon t-shirt de la nuit pour le faire tomber dans ma corbeille de linge sale. C'est entièrement nu que je me brosse les dents en dansant sur le rythme de la musique. Je bois un verre d'eau puis je file sous l'eau chaude de la douche.

« All right now, baby it's all right noooww » Chantais-je à en perdre la voix.

L'eau coule sur mes boucles et descend tout le long de mon corps. J'aime ce moment d'intimité, j'ai toujours eu peur de tomber sur un fille qui me dirait que la musique la dérange ou même de me taire parce que je chante faux. Quelle horreur c'est un de mes pires cauchemars. En parlant de fille, mon père m'a téléphoné pour me dire qu'il voudrait que j'aille diner chez lui pour faire la rencontre de sa nouvelle conjointe.

Depuis la mort de ma mère, je ne l'ai jamais vu avec une femme. Ah si ! Sa mère. Je rigole.

Non, sérieusement j'espère pour lui qu'il trouve le bonheur parce qu'après toutes ses années, il le mérite.

Je sors de la douche et enroule ma serviette sur le bas de mon corps. Je me dirige vers mon armoire et choisis la tenue la plus basique, t-shirt noir, slim noir, boxer noir, chaussette noires et mes bottines comme vous le devinez, noires elles aussi.

Je sèche brièvement mes cheveux et enfile ma veste en cuir. Je prends mon sac avec mes affaires de cours pour la journée et les clés du hangar. Je ferme la porte et me dirige vers le garage que je me suis construit pour y loger mon bijou, ma Harley Davidson. Je mets mon casque, grimpe sur mon bolide et part à toute vitesse.

Lorsque j'arrive sur le parking de la fac tout le monde me regarde comme une bête de foire. Les filles n'en peuvent plus, pour elle je suis le bad boy sexy de l'année. Elles avaient fait des affiches où j'apparaissais comme plus belle homme de la faculté d'art de Londres. Elles sont barges.

J'avais déposé une plainte pour qu'on les retire. Je n'aimais pas ça qu'on se permette de me prendre en photo sans mon consentement pour ensuite faire des affiches de moi et les placarder partout.

Bref, je gare ma moto et je mets mon anti-vole de choc. Ca aussi je l'avais fabriqué à l'aide de Bobby. Puis je rentre dans la faculté pour assister à mon seule cours de la journée : le dessin de modèle. J'espère que notre modèle va être intéressant. Quand j'ouvre mon casier pour récupérer ma pochette où je range tout mes dessins, une montagne de papier me tombe dessus.

ParallèlesWhere stories live. Discover now