Chapitre 18 : Ça peut changer le monde.

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Harry

Après avoir déposé Eléonore devant son université, je rentre chez moi afin de me changer puis je préviens Bobby de ma venue. J'ai envie d'aller travailler et surtout de lui raconter à quel point je suis heureux. Quand j'avais vu Eléonore avec ce type au tout début, j'en avais parlé à Bobby et ça m'avait fait beaucoup de bien.

Je ne peux pas en parler avec mon père, il est bien trop honnête homme et voudrait que ça cesse au plus vite étant donné que Eléonore est sur le point d'être mariée à ce Alexandre. Il ne la mérite pas. On est au 21ème siècle pas au Moyen Age. Elle a le droit de choisir celui qu'elle veut pour la vie. Même si vous savez comme moi que maintenant le mariage n'est pas à vie. Ce serait mon voeux le plus cher; me marier avec Eléonore. Qu'on puisse affirmer notre amour à la vue de tous.

Hier a été le plus beau jour de ma vie. J'ai pu chérir celle que j'aime. Elle me manque déjà. Ça risque d'être très dur dans les prochains jours et je ne veux surtout pas que ce gars la touche, l'embrasse, lui fasse l'amour.

Je sens une larme chaude descendre le long de ma joue, lorsque je pense à eux ensemble je me sens aussitôt très mal. Je sais qu'elle ne veut pas être avec lui mais je ne rivalise pas. Il est clair que je ressens beaucoup plus de choses que lui mais il est tout de même mieux en matière de classe sociale. Il brille aux yeux de son père. Je ne pense pas que ce serait le cas pour moi, Aaron est très gentil mais surtout très vieux jeu. J'ai une façon d'être et une vision du monde beaucoup trop moderne pour lui plaire.

Je sens mon portable vibrait dans ma poche. Je l'attrape et voit un message d'Eléonore.

« Je suis la plus heureuse du monde depuis hier, je t'aime Harry. »

Ce simple message me rend fou de joie, il peut paraitre plus que basique mais pour moi c'est tout un autre impact. Ce je t'aime ne vient pas de n'importe qui, il me rempli de bonheur. Je m'empresse alors de lui répondre.

« Je le suis également, j'ai tellement hâte d'être ce soir ! Je t'aime Eléonore. »

Je range mon portable dans ma poche et avance vers le garage de Bobby. Je le vois sous une voiture et je ne peux m'empêcher de faire l'enfant.

« Bobby ! Au secours ! »

Il sort immédiatement tout inquiet.

« Harry ? Que se passe-t-il ? »

Il me voit rire aux éclats et comprends alors. Il se dirige vers moi en riant.

« Tu ne grandiras donc jamais Owen ? »

Il met son bras autour de mon épaule comme un père le ferait avec son fils.

« Tu aurais quelques minutes à m'accorder ? » lui demandais-je.

« Bien sûr. »

Je commence alors à tout lui raconter, je me garde bien de lui parler de nos ébats. Ça ne regarde qu'Eléonore et moi. Un immense sourire envahi mon visage et ne me quitte plus, je suis définitivement le plus heureux à cette heure-ci.

« Je suis très heureux pour toi fiston, tu le mérites. Tu dis que son père et son supposé futur mari ne sont pas là mais quand vont-ils revenir ? »

« Normalement dans quelques jours, autant te dire que je n'ai pas hâte. Je ne pourrais pratiquement pas la voir. »

« Harry, profite du moment présent, cette fille t'aime. »

« Je le sais, je n'en reviens toujours pas. »

On continue de discuter pendant quelques minutes avant d'aller travailler sur des motos. Je dois retaper des vieilles motos mises à la casse afin d'en refaire des bolides hors de prix.

ParallèlesWhere stories live. Discover now