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Quand le rock se marie au classique, les Beat'ONE font des rencontres bénéfiques à l'évolution de leur carrière. Mais l'une d'elles semble vue d'un mauvais œil par Dean, qui pressent des complications pour son couple.
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Pour faciliter la visualisation de cette séquence, vous aurez besoin de l'arbre généalogique de la famille Leblanc. Pour celles et ceux qui ne l'auraient pas vu dans l'annexe/rantbook Hot Chili – Univers, je le remets en média. ^_^
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ÉPISODE 116 - (partie 5/10)
Si la paysagiste d'intérieur méritait l'ovation, ce n'était pas parce que la salle de bal invitait le jardin dans la maison. C'était pour avoir su travailler avec Dean Leblanc sans s'arracher les cheveux. Elle avait été d'une patience à toute épreuve face à l'ayatollah caractériel. Ayant décidé du thème bleu lilas de la déco, les choix de Dean n'avaient pas toujours fait l'unanimité. Mais la beauté de son art ou de son travail possédait, pour compenser, le don horripilant de clouer des becs.
Il chercha Dean du regard. Lorsqu'il le trouva, la distance entre eux le découragea. Le visage fermé, son père, conversait avec un homme que Rudy ne parvint pas à identifier. Trop d'inconnus à cette réception censée se passer en famille ! Cependant, il avait conscience de l'attention paternelle, régulièrement rivée sur lui.
Dean n'approuvait pas qu'il soit traîné de table en table. Mais avait-il le choix ? Vince et Dan se l'étaient accaparé. Natasha, qui aurait pu le sauver de son grand-père et son oncle, chaperonnait Ritchie dans son fauteuil roulant autonome, allant de convive en convive. En raison de sa faiblesse, Rachelle, l'arrière-grand-mère de Rudy, n'était pas de la fête.
Il y avait du Leblanc partout. L'élite de la branche première, la famille éloignée de la branche seconde, plus nombreuse, et la famille par alliance. À mesure qu'ils l'abordaient, Rudy se sentait de plus en plus étranger parmi les siens. Il revivait un remake de l'épisode de ses vacances de printemps à Balmer, à la différence qu'il ne jouait plus à domicile. Tous ces regards braqués sur lui interdisaient le moindre faux pas.
Dans sa tête, il remplissait des fiches, et le stock papier mental s'épuisait. Une chose le frappait, cependant : le nombre élevé de fiches « femme au foyer » dans un clan de businessmans et businesswomans. Rudy finit par poser la question qui lui brûlait les lèvres.
— C'est par choix personnel que Déborah ne travaille pas, ou est-ce que l'Empire Leblanc considère que la place de la femme n'est pas au boulot ?
Dans son champ de vision, Déborah, l'épouse de son grand-oncle James, sublime quinquagénaire dans sa robe couture, soulageait la curiosité de son interlocutrice sur son collier haute joaillerie.
