Nuit de transgression

Chapitre 17

Dylan

Je l'embrasse à en perdre haleine, comme si ma vie en dépendait, comme si j'avais toujours attendu ce moment.

- Si tu savais depuis combien de temps J'attend ce moment. Lui dis-je avant de m'emparer à nouveau de ses lèvres qui me manquaient déjà.

Elle gémit et c'est le son le plus doux qu'il m'ai été donné d'entendre. En moins de temps qu'il ne m'en faut, je dégraphe son soutien-gorge et m'empare de son sein droit dont je suce et mordille la pointe. Elle gémit en se cambrant et je réitère mon geste pour entendre encore une fois cette douce mélodie.

Lorsqu'enfin je m'introduis enfin en elle, je pousse un soupir d'aise car je sais que je suis à ma place. Que c'est là que je dois être et nulle part ailleurs. Sa peau est si douce et elle sent si bon avec cette odeur d'amende. Et ses lèvres sont si délicieuses que je n'arrive pas à m'en passer. Je dévore ses lèvres pendant que je lui fais l'amour le plus passionnément possible. Ses lèvres ont un goût sucré que je n'arrive pas à déterminer avec un tout petit peu d'alcool. J'adore. J'essaie de la regarder mais le problème c'est que je n'arrive pas à voir son visage, tout est flou et sombre.

Je me réveille en sursaut. Je suis tout en sueur et j'ai la respiration saccadée avec érection si énorme que ça en est douloureux. Ce n'est pas la première fois que je fais ce rêve depuis que je suis à Tokyo.

Je regarde mon réveil qui affiche 4 heures 37 minutes du matin. Je me lève et vais me servir un verre d'eau fraîche que je vide d'une traite. Je sais que même avec toute la volonté du monde je ne pourrai plus trouver le sommeil.

Je me rend à la salle de sport que j'ai emménager dans mon appartement afin de me défouler.

Je ressors près d'une heure après de la salle de sport et vais prendre une bonne douche froide en réfléchissant.

Ça fait maintenant 9 mois que je suis au Japon et je fais ce rêve érotique régulièrement depuis maintenant 6 mois. Qui est cette fille ? Je ne le sais pas. C'est toujours flou lorsque j'essaie de voir son visage. Je connais chaque contour de son corps, le goût de sa peau, son odeur mais je n'ai aucune idée d'à quoi elle ressemble.

J'ai eu plusieurs conquêtes ici à Tokyo. J'ai embrassé plein de filles en espérant retrouver ce goût particulier sur leurs lèvres mais en vain. Je crois que cette fille vient de mon imagination. Elle n'existe pas. Ce n'est pas un souvenir car si ça en était un je me souviendrai des circonstances et certains détails me reviendraient. Non? En plus moi je ne fais jamais l'amour, je baise. Raison de plus pour confirmer que cela n'est qu'un simple rêve et rien de plus.

Je grogne et sors de la douche avec une serviette autour de la taille. Je m'habille, prend le petit déjeuner avant de me rendre au bureau.

Notre installation se passe bien et le projet est en bonne voie. Nous sommes actuellement à la recherche du personnel mais je compte en faire venir de New-York et bien sûr de l'entreprise de nos partenaires japonais. Tout est presque terminé mais je dois diriger la nouvelle entreprise encore deux ans avant de trouver quelqu'un de confiance et de qualifier pour prendre la direction quand je deviendrai le grand patron à New-York.

Je monte dans l'ascenseur et arrive à l'étage où se situe mon bureau. Il est encore trop tôt donc l'étage est désert.

J'entre dans mon bureau et me met immédiatement au travail car il faut que je m'occupe pour ne plus penser à ce rêve. Et merde! Voilà que j'y repense quand j'essaie justement de ne pas le faire.

Perdu dans mes pensées, je n'entend même pas mon assistante entrer dans mon bureau.

- Bonjour monsieur Reed. Me lance t-elle en déposant ma tasse de café sur le bureau.

Même aujourd'hui encore ça me fait toujours un drôle d'effet qu'on m'appelle ainsi. J'ai l'impression d'être mon père.

- Bonjour Jennifer. Comment allez-vous ?

- Bien monsieur et vous?

- Je vais bien.

- Voici votre planning pour aujourd'hui. Vous avez une réunion à 9 h avec l'équipe chargée de la publicité et vous déjeunez avec monsieur Chang au restaurant "Le palace".

Après lui avoir donné quelques tâches à accomplir pour la journée, je me remet au travail en buvant mon café pendant qu'elle rejoint son bureau.

*

Il est 19h quand je rentre à mon appartement. Ma journée de travail c'est bien passé et je suis plutôt fière du boulot que j'ai abattu ces neufs derniers mois.

J'appelle un resto pour me livrer ma nourriture et vais prendre une douche en attendant que le repas arrive.

Il est 21 h quand je décide d'effectuer mon appel mensuel à ma mère.

- Allô mon chéri!

Je ferme les yeux pour apprécier la douce voix de ma mère. Qu'est-ce qu'elle me manque.

- Bonjour maman. Comment vas-tu ?

- Très bien mon grand et toi? Est-ce que ça va? Est-ce que tu manges bien?

Ah ma mère et ses questions comme si j'avais deux ans. Je souris avant de répondre.

- Oui maman je vais bien et je mange très bien même si tes petits plats me manquent.

Je l'entend sourire avant de me répondre.

- Je sais mon chéri et d'ailleurs je te ferai de bons petits plats quand tu rentreras je te le promet.

Je m'installe sur mon lit avant de poser la question qui me brûle les lèvres depuis que j'ai lancé l'appel.

- Comment va Cassie maman.

- Euh... Elle va bien... Et même très bien mon cœur ne t'inquiète pas.

Pourquoi j'ai l'impression qu'elle me cache quelque chose à chaque fois que je mentionne le nom de Cassie. Mon inquiétude apparaît immédiatement.

- Maman je t'en pris dis moi la vérité. Est-ce qu'elle va bien? Est-ce qu'elle a des problèmes ?

- Écoutes moi mon cœur, tu me fais confiance n'est-ce-pas ?

- Oui maman.

- Alors crois-moi quand je te dis que tout va bien et que nous sommes là pour veiller sur Cassie.

- Raconte moi un peu comment elle est. Est-ce qu'elle a changé ? Est-ce qu'elle... vois quelqu'un? Je veux dire est-ce qu'elle sort avec quelqu'un ?

- Je ne sais pas. Je ne lui ai pas demandé.

Pourquoi est-ce que le fait de l'imaginer avec un homme me tord les boyaux ?

N'entendant pas de réponse ma mère continue.

- Par contre je sais qu'elle fait un excellent travail car ton ère ne cesse de vanter ses mérites.

Je souris. Ça c'est ma princesse. La plus intelligente et la plus belle de toutes.

- Et Kate, comment va-t-elle ?

- Oh! Elle va bien. Elle a une gueule de bois mais elle va bien.

- Comment ça une gueule de bois.

- Ne t'en fais pas. Elle était à une soirée chez des amies mais Nick l'a ramené avant que ça ne dégénère.

Je savais que Nick tiendrait sa promesse et qu'il veillerait sur ma sœur et ma princesse.
Je passe près d'une heure au téléphone avant de finalement raccroché et de me mettre au lit.