Chapitre 67

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Cassandre

Je souris en voyant le nom de l'appelant s'afficher sur mon téléphone avant de le décrocher.

- Allô. Fis-je en utilisant ma voix la plus suave.

- Mon amour, est-ce que ça va? Me demande-t-il.

Je secoue la tête et laisse échapper un petit rire.

Ce n'est pas le fait qu'il m'appelle pour la neuvième fois de la matinée qui me fait rire mais c'est plutôt le sérieux avec lequel il me pose la même question à chaque fois qui me fait sourire.

-Oui mon amour, je vais parfaitement bien depuis la dernière fois que tu m'as appelé, c'est à dire il y a cinq minutes. Je vais bien, notre petit bébé va bien également et continue de pousser dans mon ventre, quant à nos adorables petits diables, ils sont à la crèche et je suppose qu'ils se defoulent en compagnie de leurs amis. Racontai-je toujours en souriant.

Je le sens sourire aussi à l'autre bout du combinée et je lève les yeux au plafond sans me départir de mon sourire.

- Je t'aime tu le sais n'est-ce pas? Finit-il par me dire et mon cœur s'emballe à nouveau suite à cette déclaration.

C'est fou l'effet que ça me fait à chaque fois qu'il me dit ces trois petits mots. Le bonheur que je vis aux côtés de Dylan est juste indescriptible. Depuis ma sortie de l'hôpital, il a quasiment emménagé chez moi et ce n'est ni moi ni les jumeaux qui allons nous en plaindre.

- Moi aussi je t'aime mon amour. Finis-je par répondre sans me départir de mon sourire. 

Il raccroche au même moment que j'entends la porte d'entrée de la maison sonner.

Un sourire vient se peindre sur mon visage en découvrant mon visiteur, ou plutôt mes visiteurs. Jenny, ma meilleure amie, elle n'est pas seule et je crois que j'ai une petite idée quant à l'identité de celui qui l'accompagne.

Je souris et la prend dans mes bras avant de les inviter à entrée.

Près de deux heures plus tard, je referme la porte de ma maison en souriant encore de plus belle. Je suis tellement heureuse que mon amie ce soit enfin décidé à me présenter son petit ami. Mais comme on le dit, mieux vaut tard que jamais. Et puis je la comprends quand elle me dit qu'elle attendait que les choses soient plus sérieuses entre eux avant de faire les présentations. En tout cas Ben à l'air d'être quelqu'un de bien et il suffit de voir la manière dont il dévorait mon amie des yeux pour comprendre la profondeur de ses sentiments pour elle et c'est certain que ceux de Jenny également sont réciproques.

Je m'installe à nouveau dans le canapé et pousse un soupir à m'en fendre l'âme quand je réalise que je suis à nouveau seule dans la maison. Je décide d'allumer la télévision pour qu'il y ait au moins un bruit en fond avant d'aller me préparer quelque chose à manger à la cuisine.

J'aurais tellement voulu reprendre le boulot mais mon entêté de patron et en même temps petit ami en a décidé autrement.

Il a décidé que je ne fasse aucune tâche et même pour la nourriture, je n'ai qu'à réchauffer le plat que mon adorable petit ami m'a cuisiné.

Le bruit du moteur d'une voiture attire mon attention et je souris en voyant Nick et les jumeaux descendre du véhicule.

Je souffle et secoue la tête face au comportement du père de mes enfants et de son meilleur ami.

Je me baisse pour embrasser les jumeaux mais Nick me réprimande du regard et je lève les yeux au ciel.

- Je peux au moins souhaiter la bienvenue à mes enfants sans qu'il n'y ait de risque pour ma santé. Me plaignai-je à son encontre.
Mais manifestement les éclairs que doivent lancer mes yeux ne l'atteignent pas pour le moins du monde car le parrain de mes enfants souffle en levant les yeux au ciel.

Nuit de transgressionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant