Partie 38.

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Méloée (mon bébé me manquait tellement)

_ Arrête de rire bordel, il est où le soutien là entre meilleures amies, hein?

_ Il a disparu, mon rire s'intensifie de plus en plus.

Au téléphone depuis une demi-heure avec Lou, je ne fais que rire à sa première rencontre avec Maxime. Elle me raconte tout dans les moindres détails, sa chute quand elle était en sous-vêtements sous les yeux du petit Maxime, le fait qu'elle lui ait servi une boisson périmée depuis des mois et que donc, le pauvre est cloîtré au lit, mais surtout, il veut avoir un deuxième rendez-vous avec elle malgré que le premier fut un réel désastre ; elle ne lui a toujours pas donné sa réponse.

_ Putain Mélo tu fais chier sérieux, ça a été un putain de désastre et toi ça fait une demi-heure que tu te fous royalement de ma gueule, elle souffle.

_ Désolée beb's. Mais meuf, le principal c'est qu'il veut un deuxième rencard. Malgré ce que tu me dis, ça ne le fais pas reculer! Tu lui plais vraiment, je pense, je dis en souriant.

_ Mélo... Malgré mes coups foireux, c'était pas mal, c'est vrai... Elle commence et se stoppe net.

_ Je sens un "mais" tout proche...

_ Voilà. Il y a un mais... et ce mais, s'appelle Antoine. Tu vois, je pensais avoir fait une croix sur lui, je pensais que je l'oublierais facilement si je sortais avec Maxime.. Mais, j'ai eu tord. Je n'ai pas arrêter de penser à lui. Parfois il me posait des questions, ou tentait quelques diverses approches et rapprochements, mais à chaque fois je ne l'entendais même pas, et je lui mettais des vents involontaires. Pourquoi? Parce que le visage d'Antoine hantait mes pensées. Sans cesse. Je ne pensais qu'à lui. J'en ai marre, si tu savais...

Allongée dans le lit de Benjamin, parti à son entraînement de foot, je roule et roule en me mordant la lèvre. Je pensais réellement qu'elle y arriverait. Je pensais qu'il ne serait bientôt plus qu'un lointain souvenir, mais j'avais tord. Totalement tord.

Je soupire en me redressant, et me lève du lit et replaçant bien le t-shirt de Benjamin que je porte. Je marche jusqu'à la cuisine et me sers un verre d'eau.

_ Peut-être que tu n'es toujours pas prête alors. Tu as sûrement besoin d'encore un peu de temps pour passer à autre chose, beaucoup de personnes sont comme ça, alors ça doit être ton cas, dis-je avant de boire.

_ Je sais pas. Tout ce que je sais, c'est que tant que je n'aurais pas oublier Antoine, je ne répondrai pas à Maxime. Je ne veux pas lui donner de faux espoirs, c'est mort.

_ Tu es trop bonne pour ce monde, mon bébé, je dis après avoir finis mon verre d'eau.

Je l'entends sourire à l'autre bout du fil, je souris moi également.

_ C'est toi ouais, d'ailleurs il rentre quand ton autre bébé ?

_ Il devrait déjà être là, il est sûrement sur le chemin, pourquoi ?

_ Ce soir vous faites quoi? J'ai besoin de me changer les idées, demande-t-elle.

_ On sort, mais je ne sais pas où on va. Viens si tu veux, j'ai hâte de te voir. Même si je t'ai vu avant-hier, je ris, tu n'as qu'à venir à vingt heure chez Ben, on t'attendra beb's.

_ Merci merci, c'est adorable. On se voit ce soir alors!

_ Yes Louchou, à ce soir.

_ À ce soir, Mélodrame, finit-elle en raccrochant.

Je pose mon portable sur le comptoir de la cuisine et me sert un autre verre d'eau, me demandant où est Benjamin. Je sais bien qu'il avait entraînement et que c'est pour ça qu'il est parti tôt ce matin en me laissant un mot, mais il est bientôt midi et il n'est toujours pas là alors qu'il était censé rentrer vers onze heure.

Je soupire et boit mon verre d'une traite.

Concernant ce qu'il s'est passé avant-hier avec Vincent, laissez-moi vous annoncer avec joie que ce dernier a été arrêté. Il était connu sous un autre nom, pour la police, Alex Speed, et avait disparu depuis de longs mois après avoir violé et tué de nombreuses victimes. Je suis soulagée qu'il soit incarcéré, je comprends maintenant le danger qui m'attendait si j'avais accepté de devenir artiste dans sa fausse compagnie.

Benjamin m'a avoué avoir eu une interview avec lui et qu'il ne l'avait déjà pas trouvé très net lors de cet entretien. Imaginez un peu, nous avons tous les deux été approchés par un criminel, caché sous un faux nom.
C'est quand même incroyablement absurde et flippant quand j'y repense, tout aurait pu arriver.

Alors que je m'apprête à retourner dans sa chambre, j'entends la porte d'entrée s'ouvrir et je me mets à courir en moins de deux vers celle-ci pour sauter dans les bras de Ben avant même qu'il ne puisse poser son sac par terre.

Je le sens attraper fermement mes hanches en me rattrapent et glisser sa tête dans mon cou après avoir poser toutes ses affaires par terre. J'inspire profondément son odeur en fermant les yeux alors que ses cheveux bouclés chatouillent doucement ma peau.

_ Accueille-moi comme ça chaque jour bébé, dit-il en me reposant.

Mes pieds ancrent le sol, le froid me procure un frisson parcourant tout mon corps et je lui souris.

_ Bien reçu, chef, dis-je sur le même ton.

Je le laisse ensuite ramasser ses affaires et me hisse ensuite sur la pointe des pieds pour embrasser ses lèvres tendrement en souriant. Comme prévu, il lâche une nouvelle fois ses affaires et scelle ses lèvres aux miennes avec plus d'ardeur. Je joins mes mains derrière son cou et il nous fait reculer le plus vite possible jusqu'au comptoir de la cuisine où je me retrouve très vite assise.

Nos langues se rencontrent très vite alors que ses mains se glisse sur mes cuisses pour remonter en dessous de mon t-shirt jusqu'à mes hanches. Nos respirations saccadés chantent ensemble à l'unisson alors que je retire à la hâte son maillot de sport plein de sueur. Celui-ci vole dans la pièce pour atterrir près de la porte d'entrée... qui sonne au même moment.

_ Merde, chuchote-t-il contre mes lèvres entre deux baisers.

_ On a rien entendu, d'accord ? Dis-je en commençant à retirer mon t-shirt.

La sonnette retentit une deuxième fois et malheureusement, nous achevons ce que nous venions de commencer.

Benjamin marche jusqu'à la porte pour ramasser son t-shirt alors que je reste assise sur le comptoir avec les lèvres encore gonflées par notre échange trop passionné.

Lorsqu'il a enfilé son t-shirt, il ouvre nonchalamment la porte et regarde la personne toute souriante se tenant face à nous avec un petit sourire.

_ Surprise, dit-elle faussement enjouée.

La personne se tenant devant nous n'est autre qu'Antoine.

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Chapitre 38 posté !
Méloée m'avait TROP manqué !
J'espère que ce chapitre vous aura bien plu les bébés !
Kisses
Imaginingstar ☆

Destinés [Benjamin Pavard]  TERMINÉE Where stories live. Discover now