|Chapitre 01| Tayron

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"Hier n'existe plus. Demain ne viendra peut-être jamais. Il n'y a que le miracle du moment présent"

Marie Stilkind

Jour 1 - Jeudi

Le temps. Il est infinis et pourtant on le compte sans savoir pourquoi on le fait. Parfois on aimerait qu'il s'arrête. Il peut être associé à des émotions, dans ce cas le stresse. Je stresse de passer les grandes grilles de la Grande Ecole de New York. Le temps est serte infinis, mais je ne pourrais pas rester indéfiniment à contempler l'aller de graviers bordé d'herbe. Un, deux, trois pas. J'entre. Je suis officiellement le nouveaux alias Tayron Smith, 19 ans, originaire de Dallas au Texas et nouvel élève de la G.E.N.Y. J'avance, tête droite, vers le grand bâtiment qui se dresse devant moi. Un mélange de stresse et d'envie se produit dans mon cerveau. J'ai à la fois le désire de me faire des amis et la peur des regards des élèves se retournant tour à tour vers moi. Maintenant, c'est la grande porte double vitré qu'il faut franchir. J'abbesse la poignet et pousse discrètement la porte. Je découvre un couloir bordé de casiers et de portes que les étudiants rendent vivant d'un brouhaha mélodieux. Une vieille dame se trouve derrière un comptoir, je suppose que c'est l'accueil.

" - Bonjour madame, où se trouve le bureau du directeur ? Lui demande-ai-je simplement.

- Bonjour, j'imagine que tu es Tayron Smith, dit-elle d'une voix blasé sans bouger les yeux de son écran d'ordinateur.

- Oui c'est moi.

- Bienvenu à la Geny, le directeur Vonnse vous attend dans son bureau, elle montre une porte derrière elle. "

Durant l'entre-vu avec le directeur, j'ai fais la connaissance de Davina, une petite rouquine aux yeux brun, elle est la responsable des nouveaux élèves. Elle va m'accompagner ces prochaines semaines. Un sourire plaqué sur le visage, un air sympathique, c'est ce que je vois de Davina.

Elle engage la conversation sur le Texas, là d'où je viens. Davina est New Yorkaise, elle vit avec ses parents et sa sœur, Lucinda, qui a 2 ans de plus qu'elle. Ensuite, on commence les cours. Les trois heures qui vont passer je vais les passer à écouter les histoire folle des dieux grecs, à dessiner un semblant de corps humain, et à décrire la poésie anglaise.

La sonnerie comme le clairon de la victoire pour les élèves retentis. Ils sortent tous du grand bâtiment en brique rouge de Manhattan pour s'installer sur l'herbe de chaque coté de l'allée en gravier que j'avais franchis quelques heures auparavant. Je m'assois dans l'herbe entouré de Davina et ses amis : Soon et Luke. Soon est de taille moyenne, les cheveux bruns et les yeux de la même couleur et une paire de lunettes qui orne son nez. Un air moqueur et une envie permanente faire rire le suis. Quand a Luke, il parle peu, son physique de quaterback aux cheveux foncé plaquer avec du gel et des yeux perçant.

Un bruit soudain attire mon attention. Un bruit venant du parking de l'école. A la vue de de cette voiture le silence fut instantanée sur la cours. Une voiture noir sportive viens à l'instant de se garer. Une fille en sort, de long cheveux noirs tombe en cascade sur son dos, ses yeux à peine discernable caché par sa chevelure, une veste en cuire, un jean et un t-shirt tous noirs. Un silence total et un mystère règne sur sa personne. 

Durant toute sa traversée de l'allée, aucun bruit, aucun mouvement, rien. Je n'avais jamais vu sa avant. Comme si c'était la mort qui s'avançait, une ombre déposants le silence, un corbeau morbide qui arrête toute activité humaine. Quelques instants plus tard, elle franchit la grande porte du bâtiment, faisant revenir le brouhaha sur la cours.

" - Sa faisait longtemps, dit Luke en fixant la porte.

- Un semaine, répond Davina "

Je me pose des tas de questions sur ce qu'il vient de se passer mais tout ça à l'air très interdit. Comme Harry Potter avait Voldemort, moi j'ai cette fille mystérieuse habillée seulement de noir, capable de faire taire des centaines de personnes en une fraction de seconde.

" - Un conseille, ne t'approche pas d'elle, me dit Luke en partant. "

Je n'es pas envie de lui demander pourquoi. Je ne connais rien d'elle, même pas son prénom. Rien.

La sonnerie retentit dans toute l'école. Je me lève pour rejoindre la salle de maths, ne sais même pas pourquoi, mais je la cherche. Oui je la cherche du regard. Mais rien. J'entre dans la salle poussé par les autres. Je m'assois à coté de Davina et remarque cette ombre noir au fond de la salle, près de la fenêtre. Elle est là. Ici, la plus part des filles ont l'air de vouloir montrer le plus de peau possible pour essayer d'intéresser les garçon. Elle a l'air de faire l'inverse, c'est à peine si l'on voit ses joues. Personne ne s'approche .Son aura puissante a l'air si toxique et violente. Telle une statue de cire, son regard est vide et fixe. Le claquement de la pochette du prof me ramène à la réalité dans un sursaut. C'est partie pour un supplice mental de chiffres et de symboles.

Le contre a rebours de la fin du cour résonne dans ma tête. On range nos affaires et sort en trombe. Je prend le chemin de la maison. Le froid commence à envahir les rue de New York. La nuit arrive de plus en plus vite. Je sors de Manhattan et entre dans Brooklyn.

Les mots de ton SilenceDove le storie prendono vita. Scoprilo ora