|Chapitre 06| Davina

7 0 0
                                    

" Une femme de mystère est quelqu'un qui a une certaine maturité et dont les actes parlent plus que les mots. "

Alfred Hitchcock

Jour 7 - Mercredi 

A 6h, déjà sorti dehors, a vagabondé dans les rues de ma ville, près du pont de Brooklyn a regarder l'horizon de la East River entre les New Yorkais presser a vélo et les touristes matinaux qui s'émerveillent devant les gras de ciel de Manhattan. L'air frais de la mer et les reflet de l'eau illumine la ville encore dans le noir. Quelqu'un s'accouda à la rambarde juste à côté de moi.Je jette un coup d'oeil rapide et remarque une chevelure noir familière.

" - Davina si je me rappel bien ? dit Seth tournant la tête vers moi.

- Tu te rappel bien. Qu'es ce que tu fais là si tôt ?

- Je te retourne la question, rétorqua t-il avec un sourire. "

Je continu de regardé la rivière en prêtant une certaine attention a la personne a côté de moi. 

" - T'es de Brooklyn ? me demande t-il.

- Oui, toi aussi ?

- Non je suis de Manhattan.

- Mais tu viens juste d'arrivé ?

- Je suis né ici mais je suis parti 3 ans à Poconos en Pennsylvanie. Je suis parti prendre l'air des grands espaces, loin de la ville. Je t'accompagne à la Geny ?

- Avec plaisir. "

On prie la route de l'université en parlant de tout et de rien. J'ai appris qu'il était le fils d'un grand médecin et surtout le neveux de Mira et Kenz Anderson mais que ses parents me s'entendaient pas avec eux donc ils ne les voyait pas souvent. De savoir qu'il va pouvoir les revoir après tant de temps mais juste pendant une conférence pour les cours m'a un peu attristé pour lui. Nous passons par Bowery pour voir les nouvelle fresques. Seth s'émerveille comme un gamin devant un magasin de jouet. Le froid de novembre c'est bien installé dans les rues. Je me réchauffe comme je peux.

" - Viens... me dit Seth avec un geste de la tête.

 - Tu va où ?

- Aller viens je vais pas te manger.

- On sait jamais. "

On contourne le bâtiment principal de l'université et je me rend compte qu'il m'emmène au Kimmel Center. On entre et monte vers les derniers étages.

" - T'es plus café ou chocolat chaud ?

- Je vais me le payer t'embête pas.

- Je t'invite et t'a pas le choix.

- Chocolat chaud "

Il prend les boissons et on s'installe devant les grandes baies vitrées. 

" - Donc si je comprend bien, tu es presque jamais cher toi parce que ta soeur est une vrai pouffe et tu reviens que pour dormir.

- C'est sa.

- Tu voudrais sortir un soir avec moi comment sa tu serais pas cher toi au moins ?

- C'est ta technique de drague ? dis-je le sourire aux lèvres.

- Oui mais sa a l'air de fonctionner, me répondit.

- Et tu voudrais aller où ?

- Là où tu ira

- Quel charmeur, lui dis-je en riant.

On continua a discuter jusqu'à 7h50. Je serais restée a discuté avec lui pendant des heures mais les cours me retiennent. Le midi je rejoins Soon, Luke et Tayron pour manger l'éternel purée saucisse du mercredi midi. Après un magnifique débat sur Cardi B et Nicki Minaj, je décide d'aller au Tomi Jazz. Sur la route je m'arrête pour regarder le Chrysler Building et observe la masse de touriste entrain de prendre des photos même dans le froid. Je continu mon chemin. 

Je m'installe dans ce petit bar commende encore et toujours la même chose. Je remercie les serveur. Je réfléchie sous la lumière changeante des nuages qui passe devant le soleil terne de l'hiver qui arrive. L'éternel vinyle de Ray Charles tourne encore en boucle dans le vide et le silence des clients absents à cette heure de la journée. Je réfléchie... encore. Je pensais que d'avoir un nouvel élève parmi nous, un nouvel ami, de nouveau sentiment peut-être, une nouvelle rencontre, que tout sa changerait quelques chose dans la routine de mon quotidien morne où chaque jour sont les mêmes, où tout se ressemble... Toujours les mêmes rires, les mêmes visages dans les parcs a réfléchir au dessus d'un plateau bicolore sous les les tic tac du temps, les mêmes pas presser qui résonne dans les rues d'une ville qui ne s'arrête jamais, les mêmes sons qui ne perturbent personnes alors qu'ils sont synonymes d'un mal qui grouille dans l'ombre.

Sous la lumière artificielle de mon téléphone, 18h13 s'affiche. Mais j'ai pas envie de rentrer. Ma soeur et sa connerie m'entendent là bas, sournoisement. Mais je peux aller alors ? Pas le choix, je pars à pieds, par vers Brooklyn, en prenant mon temps. Je m'achète rapidement un truc à emporter au Dimes. Arriver 443 Crown St, je rentre discrètement sans demander mon reste. Je mange rapidement dans ma chambre sous la lumière tamisé des leds violacées. Je prend ma douche. Le bruits des goûtes sur la parois se confond dans le bruit de la pluie et du vent. Entre ses bruits, j'arrive a distingué la mélodie de cette chanson de Kevin McHale. Celle qui parle d'amour, d'un rendez-vous, d'un doute.

Dans l'ennui, le plafond devient jolie, on en scrute les détailles ou les défauts dans les lumières de la nuit et de nos insomnies. On regarde vers le même horizon, mais je ne peux pas te dire se qu'il me hante. Je suis incapable de t'appelé a l'aide. Seth... Mes sentiments sont arrivés plus vite que je ne le pensais. Je voudrais regarder un plafond avec toi qui efface mes peines et mes angoisses. 

A travers la vitre embué, je regarde les arbres perdre leurs dernières feuilles dans la pluie. Les récits des écrivains d'horreur semblent prendre vie. Pennywise sortirait des égouts, Cthulhu s'installerais au sommaire du Rockefeller Center, un corbeau dirais " plus jamais " dans une des chambres du Four Seasons, King Kong détruirais Time  Square... 

Une vibration émanent de mon portable efface mes pensé. Rien de plus d'une notification instagram.

Les mots de ton SilenceDove le storie prendono vita. Scoprilo ora