|Chapitre 20 | Soon

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" Un conciliateur c'est quelqu'un qui nourrit un crocodile en espérant qu'il sera le dernier à être mangé. "

Winston Churchill

Jour 39 - Vendredi 

Les pieds dans la neige, j'ouvre ma Jeep et prend la route. Les touristes  affluent de plus en plus. Les fêtes de fin d'années sont plus proche que jamais, on revoit nos famille autour dans repars entre deux anecdotes honteuses des parents. Je me gare sur le grand parking étudiant et aperçois déjà une foule attendre devant la salle de conférence. Je savais que Ormis était une des entreprise les plus populaire et convoité du moment mais à ce point la... Je retrouve Luke, Tay' et Dav' qui informe que Seth est tombé malade qu'il ne sera pas là aujourd'hui. Lui qui voulais revoir la famille. 

Quant a Luke et moi, on a rien dit au autre, c'est un secret bien gardé, juste nous deux, sans aucun autre regard pour nous déranger. On essaye d'être discret, se prendre la main sous la table en cours, ne pas être trop troche en publique. Je le connais par cœur de la façon dont il de passe sa main dans ses cheveux, aux chansons qu'il écoute en boucle... La seul chose que je désir de plus au monde, c'est de me réveiller chaque matin à ses côté. On s'assois l'un a coté de l'autre, les conversations sur les Anderson travers la salle. Bizarrement, aujourd'hui tout le monde se prend d'intérêt pour Seth parce que il est de leur famille. Une belle bande d'hypocrite... On a passé une bonne partie de la matinée à parler de la conférence de l'après midi, moi qui pensais que j'allais étudié l'histoire de notre humanité... c'est mal barré. 

On se commande tous a manger au Kimmel Center avec des chocolat chaud. L'attroupement devant la salle de conférence est de plus en plus important. A vrai dire j'avais jamais vraiment porter d'attention sur se genre de personne, des chef d'entreprise blindé qui jure beaucoup trop par leur apparence plus que par leur talents propre.

On décent vers la salle bondé de monde, on se faufile et finis par trouver des places. Assis sur des fauteuils rouges, Kenz et Mira Anderson font grande impression devant un public déjà fan. Il parle de leur entreprise de multimédia florissante, de leur quotidien, de la création d'Ormis... Mais se que tout le monde attend, c'est la session de question\réponse, et connaissance les élèves de la Geny, tout est permis.

- Comment avez vous vécu la morte de votre fille, en sachant que vous étiez au volant ? demanda un élève.

Davina qui était en train de boire dans sa gourde est passé à deux doigts de s'étouffer. Elle est rapidement sortie de la salle après sa. La question a du la déranger, elle est très sensible à ce genre de chose.

- On a eu beaucoup de mal a s'en remettre et on se dit chaque jour qu'elle aurait eu une belle vie... Notre Jeudi... répondit Mira au bord des larmes.

La salle se plongea dans le silence. Le même silence quand elle passait dans les couloirs... D'ailleurs la salle aurait été bien plus silencieuse si elle aurait été là pour voir la conférence aujourd'hui. Son silence semble hanté la Geny, comme si elle avait toujours été là, depuis toujours. Jupiter est un peu comme la légende de Dracula, rien ne dit qu'elle est dangereuse, et pourtant tout le monde le pense. Et quand elle n'est pas là, la tension et l'ambiance n'est plus du tout la même. 

Jeudi aurait eu notre âge si elle était vivante. Elle aurait sûrement fait la une de Vanity Fair, et aurait un compte Instagram avec des millions d'abonnés. Mais le destin a décidé de l'envoyer dans le décor et volatiliser ses rêves dans ses cendres, alors que des fleurs sont toujours déposer contre la façade comme témoin inanimé de ses derniers instant de vie sur Terre. Le temps dehors traduit bien l'ambiance lourde et pesante de ses souvenirs, la grisaille et le froid. Davina a disparu de nos radar, alors que j'ouvre ma voiture. Luke sur le siège passager, lance sa playlist. On part pour la patinoire. Arriver a destination, pas mal de monde est déjà sur la glace mais pas autant que le weekend. Accouder à la rambarde, je regarde Luke se la jouer Bruno Massot. Les musiques défilent sur le son des lames sur la glace. Le temps s'arrête quelques seconde, le temps d'une vrille dans les airs, d'un saut, d'un simple instant... La nuit s'abat sur Brooklyn, juste le temps d'aller voir les autres au Penrose. La table du fond nous est réservé comme chaque vendredi.

- Vous étiez fourrer où tout les deux pour arriver aussi tard ? nous demande Davina

- A la patinoire, Luke a renfilé les patins.

- Je savais pas que tu faisais du patinage, dis Tay', sa ma surprend.

Pas étonnant, Luke a plus la carrure d'un joueur de football américain que d'un patineur. Et dire qu'il est passé à deux doigts de tout arrêter à cause de son ancienne partenaire capricieuse. Maintenant, il patine seul et ne fait plus de concours. Il semble bien plus heureux comme sa. 

On parle des vacances qui viennent juste de débuté, de Thanksgiving, de Noel et du nouvelle an. On boit déjà du lait de poule, et on rigole a moitié sou. Tay' est la premier a retourné sur Brooklyn suivis de près par Luke que le raccompagne au métro. Juste avant de descendre les marches, il m'embrasse intensément comme si sa vie en dépendais.

- Je vais t'en te manquer que sa pour que tu m'embrasse comme sa. Tu sais qu'on se revois demain matin ? lui dis-je avec un sourire en coin.

- Je compense le fais que tu sera pas dans mon lit ce soir...

Je l'embrasse une dernière fois avant de le laissé partir. Je retrouve Davina, les yeux plongé dans son téléphone. 

- Excuse moi je dois y aller, dit-elle attrapent ses affaires a la volé.

En une fraction de seconde, elle avait disparu. Elle avait été bizarre toute la journée. Il dois y avoir une truc grave pour qu'elle parte comme sa, sa lui arrive jamais d'habitude de partir comme sa s'en un bruit. Je pars quelques instant plus tard. Me sachant pas quoi faire, je me balade dans les alentours de Central Park. Près du American Irish Historical Society, j'entend quelqu'un, quelqu'un qui semble pleurer, un souffle saccadé. Je m'approche des pleures, doucement... mais la personne d'où émane ses pleure n'est pas a quoi je m'attendais...

Les mots de ton SilenceWhere stories live. Discover now