|Chapitre 15 | Jupiter

1 0 0
                                    

" Rien n'est plus proche de l'absolue qu'un amour en train de naître. "

Jean D'Ormesson 

Jour 36 - Mardi 

Comme chaque midi où j'étais à la Geny, j'allais manger au Lafayette  à deux pas de l'université d'art. Je prends toujours la même salade que le même serveur me sert avec son éternel clin d'œil qui me donne toujours un petit rictus.  En partant, je passe par le Ladurée pour prendre un assortiment de macarons, si délicieux pour les manger en famille, ce soir, quand tout le monde sera réuni. Pour une fois, Tess et Charles ont leur soirée tout les deux avec Seth et moi. Leurs travailles leurs prends tout leurs temps, alors on peut bien prendre des macarons sans se morfondre sur les calories après. Le boite dans les mains, les écouteurs dans les oreilles avec Zero de Imagine Dragons en fond, l'odeur des sapins à vendre sur le bord de la route à chaque coin de rues, le léger vent qui traverse la ville en arrachant des râles des fausses bourgeoises qui sortent de cher le coiffeur, les enfants devant les magasins de jouet plein à craquer... La joie de cette saison hivernal m'emplis à grande bouffé. J'ouvre la porte du bâtiment, entre dans ce qui s'apparente plus à un musée qu'à une école réputé. Je monte les escaliers jusqu'au 3 ème étage. L'atelier où je passe mes journées est toujours vide le midi ce qui m'évite les regards mal venu de mes camarades de classe en plus d'être tranquille dans un endroit ou tout les styles et artistes se mènent une petite guerre amical. Mais aujourd'hui je ne suis pas seul parmi les chevalet qui qui forme un déco fantomatique. Le petit Texan est là et s'affère à dessiné de noir et de blanc. Je prend ma place habituelle. La musique défile dans mes oreilles entre Jeremy Zucker et AJR. Je prend une toile vierge dans la réserve et l'installe comme je peux sur ce support bancale. Je prend des tableaux de Claude Monet et de Rafael Martinez Padilla pour m'inspirer étant donné qu'on travaille sur les paysage maritime. Les teintes de bleu se côtoient sur ma palette et sur ma toile. Je ne peux m'empêcher de jeter de tant en temps un coup d'œil sur Tayron. Son air concentré le rend très sérieux.

L'heure suivante, les élèves reviennent. Je continu sur ma toile sans réellement écouter ce que la prof me dit trop concentrée par ce que je fais. L'odeur de la peinture embaume la pièce comme souvent. Je me perd joyeusement entre les vagues de la Méditerrané sur les cotes ensoleillé de la France ou de l'Italie sur un fond de chant de cigales. J'imagine les fleurs sauvages, les oiseaux qui volent au beau matin quand l'air est encore frais de la nuit, les pécheurs qui rigolent sur le port, les caisses de poissons qui s'empilent sur les quais arrosés de l'eau salé. Un bruit sourd me sors de ma rêverie. Tout me ramènera donc dans cette ville... Les chaises se bousculent, les portes claquent dans des conversations de fin de cours. Je range la salle saccager par mes semblables sous un regard bienveillant. Je rejoins la cour en amenant le silence avec moi. Dans ces moments j'ai l'impression d'être la reine du monde. Il me manquerait plus d'un fond de rap us comme on sait les faire et un bon mouvement de caméra pour se croire dans un film à grosse production. Le chauffage de ma voiture m'avait manquer. 25 minutes dans la circulation de New York c'est un vrai défi. Je me gare devant l'immeuble de ma famille. J'entre sans tardé et prend l'ascenseur sans me poser de question. 12 ème étage, le miens. Ma maison, si je ne suis pas ici je suis juste au dessus, cher mon oncle et ma tante. Pendant toute ces années, mes tableaux se sont succédé sur les murs blancs qui me rappelaient l'hôpital ou je passe beaucoup de temps. Je colore mes murs avec des toiles dans tout les sens. Les portraits de ma famille trônent fièrement au dessus du canapé : Seth, ses cheveux fougueux et son sourire, Tess, son teint rosé, son tablier fétiche de chef, Charles, son air malicieux et son regard joueur. Je les aime tellement, je leur serais redevable jusqu'à la fin de mes jours. 

Je m'étale sur mon lit en laissant mon sac tomber dans un fracas. Par le fenêtre, le sol et le ciel se font de la même couleur, la neige se fonds dans les nuages. Je me relève, assise sur mon lit, je prend mon sac laisser pour cadavre sur le sol. Je sors mes cahiers de croquis mais autre chose retiens mon attention. Une feuille plier au dessus de mes affaires. Je la prend et l'ouvre. Je m'ai rien dis mais je me suis lever de stupeur. C'était un de ses dessins, j'ai reconnu son style. Et cette phrase... S'il te plait Tayron... Ne t'éprend pas de moi... Notre seul moyen de communication est donc des feuilles noirci de nos rêve... Alors, je te donnerais une réponse de mes dessins. 

Je monte les escaliers jusqu'au 14 ème, ou se prélasse Charles en travers du canapé envoûté par la douce odeur de la cuisine de son fils.

- Comment va l'ours affalé dans son canapé ? lançais-je 

- L'ours va très bien, ajouta mon oncle en rigolant joyeusement.

- Regarde ce que je vous en ramener.

Je lui tend la boite de macaron qui me donnais déjà faim.

- Oh ! Seth ! Ju' nous a ramener le Graal !

Seth montra sa tête sortant de la cuisine pour observé la boite vert pastel venant de la pâtisserie française la plus incroyable de tout Manhattan. Tess apparaît dans la salle à manger une bouteille de vin à la main. La suite de la soirée se fait dans les rires de tous. Je rentre au 12ème qu'à minuit. De la fenêtre de ma chambre la ville est plongé dans la lumière artificiel. Pas assez fatiguée pour dormir maintenant, le dessin me sert de compagnie pour une bonne partie de la nuit.

 Pas assez fatiguée pour dormir maintenant, le dessin me sert de compagnie pour une bonne partie de la nuit

ओह! यह छवि हमारे सामग्री दिशानिर्देशों का पालन नहीं करती है। प्रकाशन जारी रखने के लिए, कृपया इसे हटा दें या कोई भिन्न छवि अपलोड करें।

" Il faut donner sans se souvenir et recevoir sans oublier. "  J. 

Tayron...

Les mots de ton Silenceजहाँ कहानियाँ रहती हैं। अभी खोजें