|Chapitre 7 | Tayron

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" Ce n'est pas le doute, c'est la certitude qui rend fou. "

Fredrich Nietzche

Jour 32 - Vendredi 

Un mois que je suis à New York, beaucoup de chose ont changé depuis mon arrivé. Cette ville est devenu ma terre d'espoir entre les buildings et les parcs. Je me suis habitué à l'hiver rude de l'est, au rythme effréné de cette ville insomniaque, au style de vie si différent de mon Texas natal. Seth a rejoint notre groupe d'ami, Davina et lui flirt tout le temps, je suis devenu meilleur ami avec Soon et ses délires bizarres, j'ai enfin réussi a comprendre Luke (enfin je crois). On a prit nos habitude tous ensemble : on vient avec Davina au Tomi Jazz, nos soirées quotidiennes à Coney Island, notre point de rencontre au sommet du Vessel suivit des râles de mon meilleur pote quand il suis Seth pour prendre les escaliers.

Encore ce soir, on est a la table du Penrose a discuté de ces dernières semaines. Ils ont comblé un vide en moi et ils m'ont ouvert les yeux.

On discuté en mangeant et Davina nous parle de sa situation : sa soeur qui lui fait la misère, ses parents toujours absent... 

- Si tu veux venir chez moi si tu veux pas rentré chez toi ce soir... En tout bien tout honneur évidemment, lui propose Seth.

- Dav' t'es obligé d'accepter pour une fois que quelqu'un peu voir la magnifique demeure de notre cher Seth ! se moque Soon

Seth reste très discret sur sa vie. Il parle très peu de lui, mais c'est quelqu'un de très sincère. On sort le ventre bien plein et tout le monde passe la soirée chez moi. On part sur Coney Isand passé un peu de temps sur la plage même avec le froid qui s'installe tranquillement. Le soleil c'est déjà couché en cette fin d'automne.

La soirée ce termine autour d'un bon film.

Depuis que je suis arrivé, j'ai repensé à elle. Je l'ai revue dans les couloirs devenu silencieux en sa présence. J'ai essayer de faire des recherches sur cette fameuse Jupiter Ghost mais je n'ai rien trouve à par un compte instagram sans publication avec une photo de profil d'une fille qui lui ressemblais aux cheveux bleus sur le pont de Brooklyn. Elle est si mystérieuse, et intrigante. 

Je voudrais lui parlé, savoir pour quel raison elle apporte le silence absolue sur son passage, savoir qui elle est... Elle m'intrigue tellement. Mais bon, après les avertissements de Luke... Les absences de cette mystérieuse new yorkaise aux cheveux noirs se font régulières et parfois longues, je me languis de ses absences qui deviendrais presque un manque. Je la dessinais encore, mais elle je ne la dessinais pas comme les autres. Je n'avais qu'à peine aperçue son visage mais pourtant j'en connaissais déjà les contours. Mon crayon passait doucement sur ses lèvres comme je ne l'avais jamais fait. Des dizaines de portraits, de paysages, de simples croquis trônaient sur les murs de ma chambre noircie pour les coup de crayon... Mais les portraits que j'avais fait d'elle méritaient d'être exposer au plafond, au dessus de ma tête, a coté de mes représentations des aurores boréales canadiennes et du ciel étoilé qu'on ne peux voir qu'en Amérique du sud. Elle faisait désormais partie des ombres qui ne faisais réfléchir pendant de longues nuits d'insomnie.

Qui est tu Jupiter Ghost ? J'ai l'air de t'apprécier, toi, la parfaite illusion de mon espoir. Tu porte très bien ton nom : tu viens d'une autre planète et tu es aussi mystérieuse qu'une fantôme qui hanterais les couloirs de la prestigieuse université de New York. Tu es cette chose qu'Emilie Dickison savait si bien décrire. Que tu es magnifique. Tu monopolise mes pensées pendant de longs moments que je ne peux pas ignorer. A quoi ressemble ton corps ? De quelle couleur sont tes yeux ? A quoi pense tu ? A quoi ressemble le son de ta voix ? Comment est ta vie ? Comment est ta famille ? Comment sont tes amies ? Autant de question pour encore plus de silence. Mon dieux... Tu me fascine tellement... J'aimerais tant que tu regarde les étoiles en même temps que moi, rien qu'un instant, je me dirais qu'une fois dans au vie nous avons regarder le même horizon.

Je voudrais que tu sache que je t'ai dessinée à la première page d'un livre. Ce même livre qui a fait chaviré mon coeur plus d'une fois... Ashes falling for the Sky

Les mots de ton SilenceWhere stories live. Discover now