|Chapitre 16 | Luke

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" Achille, sans son talon, tu ne saurais même pas son nom aujourd'hui. " 

Stan Lee

Jour 37 - Mercredi 

New York est encore plongé dans le noir lorsque mon réveille me ramène à la réalité. Le regard dans le vague, je me prépare pour une journée de cours dans le froid que je déteste. A penne ai-je mis un pied dehors que je regrette déjà de m'être réveiller un jour de plus. Les ombre de la nuit me hante encore un peu, les fars du bus me tire de mes pensées. Je m'installe dans un siège en pensant être tranquille jusqu'à Manhattan, mais destin en a décidé autrement. La cher et détesté Lucinda Stevenson s'assit à mes côté sans me demandé mon avis. 

- Sa fait longtemps qu'on c'est pas parler toi et moi beau gosse.

- Sa fait longtemps que tu m'avais pas fait chier, dégage.

- Tu ne veux pas d'une jolie jeune fille à coté de toi ?

- T'es ni jolie ni appréciable.

Je comprend totalement pourquoi Davina la fuit. Elle fait la salope avec des airs de tyrans. Elle martyrise les plus faible comme si elle avait besoin de sa pour tenté d'existé. Depuis le collège, elle est a fond sur moi. Elle couche avec tout et n'importe quoi pour essayer de me rendre jaloux. Elle en comprend toujours pas que j'ai une autre cible en tête, un secret bien cacher qui me brûle assez pour la haïr, elle et moi... 

- Tu veux quoi cette fois ?

- Je sais pas... dit-elle en se rapprochant de moi et en se mordant la lèvre.

Je descend à l'arrêt suivant. Je me retrouve au sud de Soho. La tête ailleurs, les envies et le désir loin d'ici, aucune envie d'aller à l'université aujourd'hui. Je vagabonde dans cette ville à la taille d'un univers entier. Je marche dans le quartier des artistes où les œuvres d'art s'étoffe vers Nolita. Les rues ne sont pas encore bondé de touriste même si quelques courageux sont déjà au pied lever devant l'ancienne cathédrale Saint-Patrick de New York. Elle s'élève fièrement alors de j'entre en son sein. J'aime venir ici, ou plutôt j'aime venir en dessous du grand bâtiment. A mes heures perdu, je suis guide des catacombes. J'en connais tout les détails, de ses portes en bois, comme si on entrait au cœur des enfers, jusqu'à connaitre chacune de ses stèles par cœur.

Sous la surface, je me sens bien, loin les bruits incessants du dessus, tout est plus claire dans l'ombre. Sa parait ridicule mais en réalité c'est plus simple ici. C'est limpide et plus facile. Les lumières tamisées rend l'endroit intriguant et sublime. Les touristes trouve souvent sa glauque, presque dérangeant. Mais en réalité, ils sont perturbé par le silence. Je laisse tomber mon sac dans un coin, observe chaque détail de cette crypte : les inscriptions, les crânes des morts il y a bien longtemps, les plafonds rugueux par le temps qui passe... Sa m'apaise tout sa. Et puis, sous la terre, on a pas de réseau ni de wifi. Je regarde l'heure : 7h38. La cathédrale n'ouvre qu'à 9h45 et personne n'arrive avant au moins 10h20. Sa me laisse assez de temps pour lire. Je m'adosse par terre contre une des stèles, je prend mon sac et en sort mon livre. Lolita de Vladimir Nabokov. J'ai beau le lire et le relire, je trouve toujours quelque chose a découvrir, redécouvrir, des réflexions, des observations, des pensées, des choses à remarqué, à noté... On parle pas assez de ce genre de chose. Que j'aime ce livre, et sous toute ses facettes.

10h32, les premiers visiteurs arrivent. J'ai ranger mon sac et mon patron ne semblais même pas surpris de me voir ici. J'ouvre en grand les portes répétant en boucle le même pitch toute la matinée.

13h, je sors dehors. La lumière du soleil d'hiver m'agresse. Je me prend un sandwich au coin de la rue. Un groupe de touriste asiatiques me demande de les prendre en photo devant la cathédrale.

Le reste de ma journée est comme ma matinée. Je prend le bus pour rentré, et heureusement l'autre connasse n'est pas là pour m'enmerdé encore. J'ai vue une fille plutôt mignonne aujourd'hui, je suis sur qu'elle aurait plus à Tayron mais en ce moment il est plus intéressé par quelqu'un d'autre. De Jupiter... Je comprend pas son obsession pour elle. C'est juste une autre fille qui veut de l'attention. Moi l'amour sa m'intéresse pas... ou presque pas. Sa me parait pas assez intéressant pour y prêter autant d'importance.

Je m'étale sur mon lit. Depuis quelques minute mon téléphone ne cesse de vibrer. Les messages arrive alors que j'étais sous la ville. Les autres me demande où je suis, ils s'inquiète pour rien et se font des films. Je ne prend pas la peine d'y répondre. Plus que deux jour à survire ici avant de partir pour les vacances loin d'ici. Il neige encore. L'hiver n'a jamais été aussi rude depuis longtemps. Je mange avec mes parents, la radio comme seul parole d'une conversation plate. 

Sans prévenir personne, je prend mon sac et sort dehors. Je supporte plus cette endroit ni cette ville. Je cours dans la rues sous les dernières lueur du jour. J'entre dans le bâtiment du centre de Brooklyn. J'aurais du venir plus tôt... Je passe dans l'entré sans n'y arrêter sous le regarde du réceptionniste qui me connais bien maintenant. Je m'assois sur une des banquettes et enfile les patins jonché de lames. Je m'élance sur la glace. La patinoire m'avait manquer, cette sensation m'avait manquer...

Plus personne n'est là. Comme à chaque fois, Roméo, le réceptionniste, me laisse les clés avec un clin d'œil. Sa fait depuis quelques temps qu'on flirt tout les deux... Je fais des tours sur la glace en faisant quelques figures mais rien d'exceptionnel. Les pas se mettent à résonner près des gradins.

- J'étais sûr que tu te cachais ici... 

Les mots de ton SilenceWhere stories live. Discover now