Les mots de ton Silence

|Chapitre 18 | Tayron

" La vie c'est comme une boite de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. "

Forrest Gump 

Jour 38 - Jeudi

Je me lève difficilement ce matin. La tête dans le brouillard, fatigué de la nuit que j'ai passé à dessiner. Après avoir fait un arrêt dans la salle de bain , je décent les escaliers dis au revoir à ma mère, attrape une pomme sur la table et sors en claquant la porte. L'air froid de décembre me pique à vif et j'en viens presque a regretter l'atmosphère lourde du Texas. Je me suis lever bien plus tôt qu'habituellement pour peu-être la voir quand personne n'est encore là. Je prend le premier bus qui arrive en direction de Manhattan. Le terminus est au sud de Manhattan, alors je prend le mythique métro de New York pour rejoindre l'université. 

Dehors, les arbres sont couvre de guirlandes rouge et de neige tombé cette nuit. Pas le temps de ressentir le froid je cours sur la porte quitte à me la prendre en pleine tête. Je monte les marches 4 par 4. Elle est là, dans un atelier, baigné de lumière lors que le jour n'est pas encore là. J'entre en essayant de faire les moins de bruits possible pour ne pas la déranger. Je jette un regard vers la place que j'occupe habituellement. Un papier plier finement y trône fièrement au milieu de rien. Je m'y installe, sors mes affaires, mais rien à faire, trop curieux de savoir, je l'attrape et le déplie sans retenu. Le visage d'une statue grec entouré de fleur... D'une beauté de plus en plus rare. Sans oublié cette phrase, son écriture magnifique, et la signature... J. Crois moi, je n'oublierais pas se que tu me donne. Ton dessin sera gravé dans mon esprit pour une éternité. 

Je la regarde, le papier encore dans la main. Elle semble un imperturbable. Elle dessine avec un air concentré. Mais quelque chose me semble... inhabituelle. Elle porte des lunettes, à l'intérieur. Et même si elle les avait portées dehors, le ciel est recouvert de nuages. J'aimerais lui posé un tas de question, mais rien que la dessiné me perturbe. Je commence à dessiné maintenant pour espérer lui donné en main propre tant que nous ne sommes que deux ici. Cheveux par cheveux, dents par dents, je la dessine...

" Je te dessinerais comme une de mes française, jusqu'à connaitre chacun des contours de ton corps... Tu ne me fais pas peur. " Tayron

Je me décala sur le côté et le dépose sur le coin de son chevalet alors qu'elle dessine encore. Elle fait un léger regard de côté, et prie le papier. Elle tourna la tête vers moi, je cru qu'elle allais dessiné sans porté d'attention à se que je lui avais donné, au lieux de sa elle prie son crayon écrit quelques mots et prie ses affaires avant de passer la porte sans un mot. Figé sur son ombre qui avait déjà disparu, deux mots, elle avait écrit deux mots au milieu d'un dessin. 

" tu devrais"

Je pris mon sac à la volé, et couru jusque dans la rue. Elle avait disparu. C'est comme vouloir s'approcher d'un oiseux, si on est trop près il s'envole. Je remonte dans le bâtiment, las de la situation sans issue. Un ange est partie long de moi. Suis je tant une cause perdu que sa ? Reviens moi Jupiter... Après tout sa la salle se remplie d'élèves qui, pour la plupart, discutais de la conférence de demain en ajoutant que monsieur Anderson était vraiment sexy. Encore des filles qui se sont fait avoir par l'apparence de l'homme marié beau gosse et friqué. 

Des heures que je suis ici, mais rien ne m'a sorti de mes pensées qui ne converge que vers elle. Je me fais des films sur elle. Une princesse déchu, la fille d'un ministre, l'enfant caché d'une star d'Hollywood, la fille d'un héritier suisse... Où est tu ma magnifique illusion ? Ne te perd pas au milieu de la foule, tu l'es déjà dans mes pensées. Quelqu'un t'a t-il arraché le cœur pour que tu pense a ses baisés, pour que tu fuis me regard sur ta peau ? J'imagine ta voix me susurré à l'oreille de te trouver. Je vois tes yeux dans les miens, tes cheveux tombés doucement sur ton visage, ton visage endormie sous la lumière de la lune...