|Chapitre 23 | Jupiter

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" Il y a une certaine dangerosité du narcissisme dans l'obsession de la séduction. "

Guy Bedos 

Jour 39 - Vendredi 

Allonger sur un lit, qui s'apparente plus à table, on me recoud le trou béant sur mon ventre. Dans ma main gauche, mon portable avec le quel je m'empresse de lui écrire un message.

De : Moi          A : 00h05

J'ai besoin de toi, viens de chercher au NYC Health + Hospitals/Metropolitan.

De : C.S.          A : 00h06

J'arrive tout de suite 

On avait a peine fini de me refermé qu'il était déjà là. Son visage tourné vers le mien comme il l'avait déjà fait des dizaines de fois. Mon t-shirt relevé sur ma poitrine laissant apparaître les files qui parcours mon ventre comme les lacets d'un corset. Je remercie l'infirmière et me relève. Rien qu'en croisant nos regards on sait comment cette journée va se terminer. On jonche les couloirs avec l'espoirs de ne pas croiser mon cousin et ses amis. Dehors, il passe sa main sur mon épaule et m'ouvre la porte de sa voiture. La chaleur envahie mon corps. 

- J'ai tellement de chose à te dire, lui dis-je après quelques minutes.

- Et moi donc...

Sous la pluie, la maison de brique au toit noir est encore plus austère. Elle n'a pas changer depuis la dernière fois que je suis venu. On s'installe sur le canapé, un vers de Louis 13 pour lui et un rosé californien pour moi.

- Raconte moi ce qui c'est passé quand j'étais pas là, lui demandais-je, la tête contre son épaule.

- C'est plutôt moi qui devais te demandé sa.

- Raconte moi, j'ai envie de me changer les idées.

- Je suis allé voir ma famille San Francisco, j'ai vu Yaël, tu sais mon meilleur pote ?

- Comment le rater quand il est partout sur Instagram...

- Il voudrais venir à New York, je suis sûr que la ville lui plairait. J'ai passé une semaine cher mes parents, ils m'ont reparler de toi.

- Ils disaient quoi ?

- Que c'est tragique ce qu'il t'est arriver, et que tu serais en couverture de tout les magazine de mode et business. Et moi j'ai la chance de voir ton jolie minois belle et bien en vie.

- Je veux tout rendre public et les emmené en justice...

- Quoi ?

Je viens de lancé un pavé dans le mare mais sa a plus l'air de l'intriguer et de l'intéresser plus que de l'effrayer. il me regarde avec de la malice dans les yeux, le même regard que lorsqu'il voit une fille au loin qui pourrait être sa proie : le regard d'un serpent. 

- Tu m'intéresse... Dis moi tout.

- Je veux que tu sois a mes côté quand il sera annoncé que cette cher Jeudi est bien vivante et qu'elle vit au milieu d'un ville qui la crois morte... Et surtout quand des visage de haine et de dégoût se tourneront vers Kenz et Mira, le visage décomposé... 

- Je peux appelé le Times demain matin, je connais du monde la bas, tu sera en première page pour le début de semaine. L'enfant martyre et l'ami dévoué : les révélations de la Jeudi Anderson Green et de Carl Soul. 

- Je faire les chose bien, je porte plainte et après on sort tout. 

- On ira voir la police demain... Je suis plus beau quand je sourie mais il faut que tu souris pour sa...

- T'es toujours aussi narcissique ma parole, dis-je, un petit rictus sortant.

- J'ai pas changé depuis la dernière fois.

Il pose ses lèvres nonchalamment sur mon verre pour en boire quelques gouttes. Il a toujours été très provocateur avec moi parce qu'il sait qu'il ne se passera jamais rien. 

Ma tête posé sur ses genoux, je phase sur son verre de cognac alors qu'il fixe l'écran en face de lui. Je me pose des tas de questions en silence, j'essaye de me rappeler la première fois que j'ai vraiment vu le soleil qui m'a brûler les yeux, et la dernière fois que j'ai vu les choses qui me servent de parents. Et toi... tu m'a connu avant et tu m'a retrouver bien après. Carl Soul. Tu es la seul personne que j'avais parfaitement reconnu. Ton nom m'avais fais croire que tu en avais une, mais ton narcissisme proéminent montré le contraire. Malgré tout tu étais là quand je t'appelais, quand j'avais besoin de toi. Tu faisais la couverture de grand magazine, tu prenais des dizaines de photos, tu te faisais arrêter dans la rue par des fans hystériques, et en dehors de tout sa, tu trouvais du temps à passer avec ton meilleur pote, de l'amour à donner à ta famille. Tu m' a protéger, tu m'a consoler, tu m'a fais rire, tu m'a énerver, tu m'a fais bouder, tu m'a aider. Et maintenant, on va prendre notre revanche. Je garderais mes fidèles lunettes de soleil sur le nez, alors que les nuages recouvrirais notre ville, mais mes yeux brûleraient sous les flashs des journaliste à l'entré de l'université. Les regards de peur se seraient changés en pitié. La tête haute, je me sentirais grande et petite. Des photos de mon corps, glisser dans un dossier de preuve à moité éventré sur le bureau du juge.

Et maintenant ton verre est presque vide, et tu me regarde fixer ton verre.

- T'en veux ?

- Si sa tenais qu'à moi, je m'enfilerais toute la bouteille pour me mettre une mine.

- Avec grand plaisir.

Il prend la bouteille au bord de la table basse et bois directement au goulots. Je me lève de ses genoux et reste assise a le fixé juste avant de lui prendre le bouteille des mains et de faire pareille.  

Les mots de ton SilenceKde žijí příběhy. Začni objevovat