Les mots de ton Silence

|Chapitre 12 | Davina

" Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regarde et laisse faire. "

Albert Einstein 

Jour 35 - Lundi

Ce réveille se fait différent des autres. Je suis toujours chez Seth, ce qui n'est pas pour me déplaire. Je connaissais désormais le lourd secret de la famille Anderson. La soirée d'hier était vraiment sympa, j'avais appris à connaitre Jupiter qui, même si elle ne parle que très peu, est vraiment quelqu'un extraordinaire. J'avais eu l'impression que c'était la première fois de sa vie qu'elle s'était découverte devant quelqu'un d'autre que le peu de personne qui l'entour. Sous ses chevaux foncer j'ai découvert une âme vagabonde, une artiste, un grand esprit, une enfant... Je savais qui était celle qui habitait au 12 ème étage du 990 Fifth Avenue Apartments.

Je ne faisait désormais le trajet pour aller à la Geny dans la belle voiture de Seth, Jupiter, quant à elle restait dans sa sportif noir, sur nos cotes pour ne pas trop éveiller les soupçons sur celui qui était son cousin et mon petit ami. J'étais devenu la gardienne du secret de Jupiter et la Geny était la boite de Pandore. Et tous le monde espérait en silence qu'elle ne soit jamais ouverte. Si cela arrivait, quelqu'un entre-apercevrais la souffrance de toute une vie, ses cicatrices blanche qui marque sa peau. Sa beauté avait été entaché d'un passé sombre.

Les heures de cours s'enchaînent assez facilement. Je dérive sur l'histoire des pays d'Europe dans une assemblé fixé sur leur ordinateur a prendre des notes. Moi, au centre de la salle, a l'image de ma fascination pour le passé, je préfère un carnet et un stylo. Je semble vagabondé dans les méandres d'un temps difficile : j'ai l'impression de marché dans les rues occuper de la capitale française, observer le reste de ma famille, au loin, de l'autre côté du mur de Berlin, je vois la fumé des morts recouvrir le Pologne à cause de ses camps, d'être au près de ces mathématiciens anglais à batailler chaque seconde contre des bulletins météo... 

La nué d'élèves sort des bâtiments de tout les côtés. Midi a résonné dans les allées blanchis, je rejoint les autres au Lafayette Grand Café & Bakery pour manger un bout. Je m'assois à coté de Seth. Les plats arrivent rapidement. On mange, on discute, on rigole...

- Dav', ta soeur est venu m'agresser tout à l'heure pour me demander où tu étais depuis quelques jour, m'interpelle Luke.

- Elle a plus personne à faire chier donc elle veut que je revienne... C'est pathétique, dis-je d'un air saoulé.

- Elle ne lâche pas, elle attend que sa, que je la baise. C'est une vrai salope, explique Luke en avalant un morceau de salade.

On a fini par parlé des amours de Soon qui désespère d'être encore célibataire contrairement à Luke qui préfère largement être seul. A l'image du froid polaire dehors, Luke semble avoir un cœur de glace en plus d'avoir un caractère bien à lui. Quant à Tayron, il est dans la Lune. Ses pensées ont l'air plus intéressantes que notre conversation, il pense sans doute à Jupiter. J'ai un sentiment profond de vouloir une justice pour elle. Personne ne sais ce qu'elle a vécu, je n'en connais certainement qu'une infime partie, mais rien que sa me suffis à me sentir révoltée. Notre petit texans est envoûté pour le mystère qui plane sur cette jeune femme de l'ombre. On saute tous du restaurant pour se séparer dans les bâtiments de nos filières respectives. 

La nuit tombe tellement vite. Jupiter se fond dans un déco d'une noirceur incroyable. Le bruit de ses talons sur les pavés du parvis résonne dans la ville. Le froid ne semble pas l'atteindre. Si je pourrais parler d'elle en toute impunité, que dirais-je ? Sans doute que sont silence n'est pas là pour rien, qu'elle est magnifique, que l'injustice l'a frappée... Ce que les dessins de Tayron ne montre pas, c'est sa partie la plus sombre, la face caché de Jupiter, Jeudi... Elle est plus douce et arbore un sourire des plus envieux quand son crayon la dessine. Son passé aurais sa place dans un coupe gorge du Bronx pas dans les tours de verre de Manhattan. La fumé de la cigarette de sa mère qui la brûle pour l'éteindre orne chacun de ses rêves. De ce grenier miteux qui lui servais de chambre aux excuses de ses chers parents pour expliquer les bleus, les marches, les cicatrices qui lui parcoure le corps encore aujourd'hui comme le serpent que d'écrivait Saint-Exupéry. Rien que la lueur des premiers rayon de soleil d'hiver pourrait la brisé sans un seul effort.  Dans son malheur, après être sortie de son enfer personnel, elle a appris à tenir un pinceau et à peindre. Des anges avec des couronnes de pivoines blanches, des temples japonais aux toits dorés, des portraits de personnages de livres du monde entier, des animaux dans leurs milieux naturels au milieu de paysages luxuriants... Comment voir l'horreur dans de si belles choses ? 

On se balade à Central Park, entre les enfants qui font des batailles de boules de neiges et les bonhommes de neiges de si de là. Quelques personne costumés en père Noel sonne une cloche près de marmites de marrons chauds. Les décorations dans toue la ville annonce Thanksgiving et noël pour très bientôt. L'odeur de sapin cours dans les rues bien remplient même par ce temps changeant. La chaleur des foyers est bien loin de la chaleur écrasante de l'été. Le sol de marbre froid du 13 ème étage s'accapare mes frissons sans demander son reste. 

Je rencontre pour la première fois la mère de Seth. Tess est douce, souriante, joyeuse et a l'air d'être toujours heureuse. Une odeur délicieuse flotte  dans l'air et émane de la cuisine. Ce soir le repas se fait à 4 : Tess, Jupiter, Seth et moi. Tess raconte sa journée endiablé et au détoure d'une phrase, elle imite avec un parfait ridicule les clients snobinards de son restaurant. La cousine de Seth conte sa journée à la Geny où elle a plus dessin qu'écouté son professeur sur les techniques de peinture sur toile avec éponge, et je la comprend bien. Quant à Seth il ne décroche pas son regard de ma personne...