Les mots de ton Silence

|Chapitre 19 | Davina

" Les gens se sentent seuls parce qu'ils construisent des murs au lieu de construire des ponts. " 

Joseph Fort Newton

Jour 38 - Jeudi

L'ambiance tamisé du temps désastreux de l'ouest américain rend l'ambiance sombre mais assez joyeuse. J'ouvre les yeux doucement vers le visage dans le brouillard du beau garçon au cheveux foncés à mes côtés. Je passe ma main sur sa joue et un sourire apparaît sur son visage. Je glisse ma main dans ses cheveux en bataille. Ses yeux s'ouvrent pour me fixer avec un grand sourire.

 - Tu a bien dormis ? lui demandais je.

- Tu es a côté de moi alors tout va pour le mieux, me répondit il en me prenant dans ses bras. Tu es magnifique.

Je réponds à son étreinte et reste comme sa pendant un moment. Je sors du lit encore endormie et va dans le salle de bain. Je me déshabille et entre dans le douche. Les gouttes d'eau encore fraîches me réveille violemment alors que j'entend des pas derrière moi. Il entre dans la douche et pose ses mains sur mon flans me donnant des frissons. Je savoure le désire de sa peau nue sur la mienne. On se câline sans se soucier de notre nudité. On s'enlace, on s'aime, on se déchaîne... Je trace les contours de son corps du bout des doigts sous les frissons qui le parcours. Le dos collé contre le murs, nos corps s'entre lassent dans nos souffle saccadé. Ma main dans ses cheveux mouillés, on se consume dans la vapeur...

L'horizon aussi brumeux que mes pensées, il reste à mes côté alors que ma sœur est à deux doigts de m'arraché la tête. On se connais l'un l'autre comme s'était toujours connu.  On se regarde des heures entre des mots chuchotés à l'envolé. Je conduis les nouveaux dans la foule sous son regard bien veillant. Après une journée à courir, le 990 Apartments semble l'endroit le plus calme de la terre. De la musique en fond, l'ordinateur sur les jambes, allonger dans le salon du dernier étage, une voix me parviens.

- Seth putain ! Tu peux pas faire attention quand tu viens en bas ! Tu m'a niqué une toile du con !

- Du con n'est pas là désolé... répondis-je en rigolant à son expression.

- Oh excuse moi Davina mais ton imbécile de copain m'a ruiné un tableau avec ses main salle.

On rigole toute les deux face à la situation absurde. La pauvre Jupiter n'a plus qu'à recommencer. 

- Je suis vraiment désolée de t'avoir déranger mais je voulais te l'offrir.

- En quelle honneur ?

- Il y a un portrait de tout les habitant de cette maison au mur sauf le tiens alors j'allais corriger sa jusqu'à ce que mon cher cousin vienne y fourrer son nez. 

On discute pendant que le soleil se couche. On parle de New York, elle n'est jamais vraiment sortie de la ville. Elle a du courage de ne pas être partie en courant d'ici alors que les bourreaux de son enfance sont dans la même ville qu'elle. Je lui pose des question sur son enfance en essayant de faire de moins de dégât possible. Elle me parle des écureuils de Central Park qu'elle aime tant étant donné que c'est le premier animal qu'elle est vu de sa vie, de la jeté de Coney Island qui était devenu pendant longtemps l'endroit ou elle allait pour peindre parce que tout les soirs face à la mer, de son premier vrai repas cuisiné par sa tata qui était devenu immédiatement son repas préféré. Je la regarde avec admiration alors que moi la seul chose qui m'est barrer la chemin est la chose qui me serre de sœur. Demain elle n'allait pas arpenter les couloir de l'université tant que ses géniteur seront dans les environs, mais moi je voulais voir à quel point ils sont bon comédiens à joué aux parents inconsolables et aux parfait américains. Elle allais contempler la ville au travers d'une vitre des heures durant en traçant de son talent les paysages d'une ville qui ne suit pas le rythme.

Seth reviens les bras chargé de course au milieu d'une de nos conversation, qu'il range sous les brimades de sa cousine. On rigole dans les effluves d'odeur dans la cuisine sous les directions de chef Seth Anderson.  On mange tout les trois sur la grande table en bois de la salle à manger.