VIII

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PDV Taehyung

J'ai mal à la tête, qu'es-ce qu'il s'est passé ? J'essaye d'ouvrir les yeux mais je les referme vivement, la lumière autour de moi, m'éblouissant. Je commence à grogner, incapable de prononcer des mots distincts.

Je me rends alors compte que l'on s'agite autour de moi, on me parle aussi mais je ne comprends pas.

J'attends un peu et réitère ma tentative d'ouvrir mes yeux. J'ouvre le premier puis le deuxième en me rendant compte que la lumière à baisser.

- Taehyung, vous m'entendez, demande une voix que je n'arrive pas à associer à un visage connu.

- Mmm..., répondis-je comme je le pu.

- Très bien, je vais vous donnez un truc à boire, il faut que vous avaliez tout.

Un flacon fut porté à mes lèvres et sans chercher à savoir ce qu'il contenait, je l'avalais docilement. Je me sentis alors repartir dans un monde de ténèbres et eu peur de m'être fait avoir. Je voulu résister mais bien contre moi, je m'endormi.

- Vous pensé qu'il va bientôt se réveiller ?

- Pourquoi il a fait ça ?

- Vous étiez au courant ? Si j'avais su.

Je fus envahi par les bruit autour de moi et je commençais à gigoté pour faire remarquer. C'est le visage de Yoongi qui m'apparu le première et une fois que ma vue se stabilisa, je remarquai que tout le reste du groupe était là. J'essayai vainement de sourire.

Alors que mon regard se promenait sur les différentes personnes présentent à mon chevet, j'eu tôt fait de remarquer l'absence de Jimin. Mais où était-il ?

Mes amis se firent alors évacuer et des médecins vinrent me prendre en charge. Ils me firent passer toute sorte de test jusqu'à ce que je remarque ma tenue actuelle. Mon torse, vêtu d'un simple t-shirt blanc légèrement transparent laissait entrevoir mes coupures d'un rouge profond. Je me mis à paniquer et à rechercher le regard d'un des médecins. Comprenant mon interrogation, un entreprit de m'expliquer.

- Vous êtes tombé dans les pommes pendant quelques heures. On a du vous changer pour pouvoir vous soigné correctement. En voyant votre torse, nous avons fait en sorte que vos amis ne le remarque pas. En temps que médecins, nous avons fait ce que nous pensions être le mieux pour vous. A présent nous allons avoir besoins de plusieurs renseignements sur le pourquoi du comment.

- D'accord, arrivais-je à soufflé, soulagé.

- Tout d'abord, quand vous avez été transporté ici, nous avons trouvé une forte dose de somnifères dans votre sang. Pas assez pour tuer mais assez pour vous mettre KO de nombreuses heures. Nous avons déduis, et dites nous si nous faisons fausse route, que de part les nombreuses coupures volontaires présentes de part et d'autre de votre torse ainsi que la forte dose de médicament dans votre sang et cela alors que vous saviez que vous deviez vous présenter sur scène quelques minutes plus tard, laisse à pensé à un acte délibéré pouvant être du ressort du suicide.

Je pris quelque temps à assimiler les informations déblatérées par le médecin, puis je me rendis compte de l'horreur dont venait de m'accusé le médecin. Jamais, je n'aurais pu me suicidé. Il est vrai que l'idée m'avait déjà traversé la tête mais je me suis rendu compte que je n'aurais jamais eu le courage de le faire. Si j'avais pris ces somnifères, c'est simplement parce que j'étais fatigué. Je ne pensais plus à rien à part mon mal être, à part ses démons qui venaient me hanter jusque dans mes rêve. En prenant ces médicaments, ce n'est pas moi que j'ai voulu endormir, mes ses images. J'ai mal et rien ne pourra changer cela, alors je vis avec. Et si j'avais voulu vraiment me suicidé, j'aurais avalé bien plus que 3 comprimés.

Je me hâtai de détrompé le médecin qui s'excusa confus mais qui me parla quand même de mes blessures. Je lui dis que ce n'était rien et que je me faisais soigner. Il ne me cru pas et insista pour me faire voir un psychologue, seulement je refusai net et n'ayant plus d'excuse pour me garder couché sur ce canapé, il me libéra.

Légèrement sur les nerfs, on me ramena à l'hôtel où les autres m'attendaient de pieds fermes.

Ayant juste envie de me changé les idées et étant nullement fatigué, je les écoutai me raconter la fin du concert où ils avaient rassuré les fans grâce à une excuse bidon. Je répondais aussi distraitement aux questions qu'il me posait.

Alors que j'allais une nouvelle fois acquiescer aux paroles de Jin, je remarquai de nouveau l'absence de Jimin. Je m'excusai et montai voir dans la chambre.

Je le trouvai là, assis sur le lit, en tailleur, le regard dans le vide.

- Jimin, hyung, ça va ?

- Oui, oui, ça va, répond t-il doucement.

Pourtant je voyais qu'il n'allait pas bien. J'allais insister quand il me prit dans ses bras. Trop surprit, je me laissai aller à cette étreinte dont je sentais qu'il avait besoins. Je l'entendis murmurer alors tout bas et je me concentrai pour comprendre.

- J'ai eu tellement peur... Peur que tu sois mort... Que je n'ai pas pu, pas su, te sauver de toi-même...

Pour répondre à ses douces paroles, je le serai plus fort contre moi, comme pour le rassurer sur le fait que sois bien là, toujours vivants.


Où es tu?Where stories live. Discover now