Amour et Aventure : Quel sera leur destin ?

CHAPITRE 1: Elena Parker [ DRAGO MALEFOY ]

PDV: ELENA PARKER

Je tourne sur moi-même en oubliant le monde qui m'entoure. Qu'est-ce que ça fait du bien de souffler et de relâcher toute cette pression. Depuis la guerre, tout est si compliqué, si dure rien qu'en y pensant. Je m'arrête et me regarde dans le miroir de ma chambre où je séjourne depuis deux semaines. Les cernes qui accompagnent mon visage, dû aux cauchemars, me donnent un air cadavérique, mais je m'en fiche. Je suis celle qui a le moins souffert de cette guerre, je ne peux me permettre d'être triste.
Je m'arme d'un sourire solide et descends les escaliers. L'odeur que dégage cette maison est exquise.
J'aime cette maison atypique et chaleureuse tout autant que leurs propriétaires le sont.

-Elena, j'ai préparé du jus de citrouille ! Crie une femme mûre âgée de cinquante-sept ans. Je suis fan de cette femme forte et affectueuse, Molly Weasley. C'est mon modèle.

Du coup, je m'appelle Elena Parker, je suis âgée de dix-sept ans et je suis à Poudlard, l'École des sorciers en tant que gryffondor. Ma grand-mère du côté de ma mère, un sang-pur, a eu deux enfants avec un moldu, ce qui fait de moi un sang-mêlé. Sauf que ma famille se prend pour des êtres supérieurs, surtout sachant qu'ils y sont. L'histoire de ma famille est difficile à porter et à assumer. Mon père est Dean Parker et ma mère Elizabeth Parker, mais son nom de jeune fille était Elizabeth Jédusor. Eh oui, vous n'êtes pas fou, mon cher oncle Tom Elvis Jédusor plus communément appelé Lord Voldemort. Elizabeth et Tom sont jumeaux. Je sais que vous êtes en train de vous demander beaucoup de choses et surtout comment cela peut-il être possible. Je ne pourrai y répondre, sachez seulement que tout le monde est au courant pour ma famille, mais peu de monde en parle. Enfin jusqu'à maintenant à mon plus grand désarroi. La question à laquelle je peux vous apporter une réponse est celle-ci 《 pourquoi je ne suis pas à Serpentard ?》.  Je pense que c'est simplement parce que je ne suis pas comme ma famille, je n'ai pas les mêmes idéologies. Les histoires de sang, je m'en fiche. Peu importe ce que tu es, un né-moldu, un sang-pur ou un sang-mêlé, pour moi, on est tous pareils, mais malheureusement ma famille n'a pas la même vision des choses. Je ne leur parle plus depuis longtemps et ça ne s'est pas arrangé dû au fait qu'ils ont atterri à Azkaban. Vous vous doutez bien que c'étaient des mangemorts qui ont participé à la guerre de Poudlard, ils se sont battus au côté du mal alors que moi, je me suis battue au côté du bien.

-Oh merci, Molly ! Tu es la meilleure. Je lui souris.

C'est l'une de mes boissons préférées. L'attention me fait énormément plaisir. Jeune avant l'âge de mes huit ans, je n'avais pas la possibilité d'avoir une enfance comme les autres. Privé de tout, que ce soit pour la nourriture et les plaisirs, je devais constamment m'entraîner à être la meilleure. Je n'avais pas d'amis. Ce n'est que de mauvais souvenirs, mais je ne cesse d'y penser, détruisant mon âme encore plus qu'il ne l'est déjà. 

Cet événement m'a complètement anéanti. 

Lors d'un repas d'affaires, mes parents m'y avaient emmené. C'était pour parler de mes compétences magiques. Là-bas, on m'avait laissée seule, pendant des heures, dans un petit parc. Il s'y trouvait une jeune et jolie fille. Elle était seule alors une chose en amenant une autre, on a fini par sympathiser. Ce fut un bon moment. Elle était gentille, belle, mais surtout hyper cultivée pour son âge. Mes parents sont venus me chercher et n'ont pas aimé que je discute avec une moldue. Pour me faire comprendre mon mauvais comportement, ils avaient tué cette pauvre  fille devant mes yeux. "AVADA KEDAVRA" . Mes yeux voient encore ce jet vert sortir de la baguette de ma mère. Ce sort enlève toute étincelle de vie. J'ai crié de toutes mes forces. J'étais déconcertée, ils venaient de tuer une fille innocente devant mes pauvres yeux. Est-ce que c'est mal ? Je crois. Cela voudrait dire que je n'avais plus de repère, plus rien. Avec le genre de famille que j'ai, on grandit trop vite et on comprend plus vite les choses, ce n'est pas forcément une bonne chose. À huit ans, complètement désorientée, j'ai fui, fui cette maison, fui cette famille, fui les horreurs qu'ils avaient commises. Nous habitions à Londres dans les quartiers sorciers et je ne sais pas par quel miracle je me suis retrouvée dans le quartier moldu. Errant dans les rues, toquant à toutes les maisons , je cherchais de l'aide. Le temps était long et la peur broyait mes tripes. J'étais affamée et assoiffée. Puis, deux merveilleuses personnes m'ont ouvert leur porte, trouvant ainsi de l'aide, du réconfort et une famille. Je ne sais pas pourquoi j'ai gardé mon ancienne identité, mais de toute façon, on ne peut rien cacher au monde magique. Je le regrette, mais je ne pouvais rien faire. Ma famille biologique n'a jamais essayé de reprendre contact avec moi. Heureusement, mais cela voulait dire que ma vie, ma présence devait leur apporter si peu. Je les détesterai à jamais.