CHAPITRE 17: Rapprochement, révélation.

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PDV: ELENA PARKER

Je retourne dans ma chambre.

Je souffre moralement et physiquement. Pourquoi la vie faut-elle qu'elle soit aussi dur ? C'est vrai que j'ai de la chance, j'ai un toit sur la tête et à manger mais, j'en ai marre ! Au vu de ma chance ces derniers temps, mes problèmes ne sont sûrement pas prêt de se terminer. Je reprends cette même lame. Au lieu de prendre mon bras toujours en sanglanté, je prends ma cheville et recommence les mêmes mouvements que j'ai fais sur mon pauvre poignet. Il faut que je rechange mon pansement de mon bras qui est imbibé de sang. Ma cheville commence à saigner aussi.

Je veux que ça coule en abondance.

Je me fais interrompre par quelqu'un qui tambourine à ma porte. Je m'arrête apeurée. Je cache ce qu'il y a à cacher et nettoie ce qu'il y a à n'ettoyer. Mes dras, mon poignet, ma cheville et mes vêtements remplis de sang. J'ouvre sur la personne que je ne m'attendais pas à voir ici. La personne n'étant autre que Malfoy.

-Par Merlin ! Comment as-tu pu entrer ?

-J'ai une admiratrice ici. Elle m'a fait entrer et m'a indiqué ta chambre.

-Ques-ce que tu me veux ? Demande-je froidement.
À bout de force, ma tête me lâche. Je tombe mais il me rattrape à temps.

-Qu'est-ce qui y a ? S'inquiète Malefoy.

Je m'évanouie épuisée. J'ai mal partout et je me sens tellement vide. J'aurais préféré rester dans cette sensation de vide car personne peut m'atteindre, avec leurs mots détruisant. Aujourd'hui, je suis arrivée à un stade de non-retour. J'attends la mort avec impatience. Peut-être que je trouverai enfin la paix.

Je me sens transporter par deux bras musclés. Je me sens tout à coup en sécurité. Malefoy me pose délicatement sur mon lit.

Au bout de quelques heures, je me réveille avec un atroce mal de tête. Je ne suis pas encore morte et je suis dans ma chambre. Quel déception ! Je me relève doucement et je me sens observée alors je lève la tête et rencontre les yeux qui m'obsède. Il me regarde avec insistance. Il m'a l'air un poil énervé.

-POURQUOI ? Crit-il. Voulant rétorquer, ne comprenant pas la situation, je décide alors d'ouvrir la bouche mais aucun son n'en sort.

-Tu saignais énormément au niveau du bras et au niveau de la cheville, alors je te redemande pourquoi ? Demande-t-il, plus calmement.

-En quoi ça te regarde ! Reussis-je, enfin à dire.

-Elena, s'il te plaît. Quand tu mets ta vie en danger, bien sûr que ça me regarde. Dit-il.

-Non, ça ne te regarde pas alors je vais sortir de ce lit, m'approcher de toi pour te sortir de ma chambre et puis après je vais te sortir définitivement de ma vie et je sortirai, bien évidemment par la meme occasion, de la tienne. Réponds-je, énervée. Il a osé lever la main sur moi, comment pourrais-je pardonner cet acte ?

-Déjà essaye de sortir du lit. Et surtout essaye de t'approcher de moi, on va bien ce marrer. Et puis soit contente, j'ai réussi à soigner tes blessures. Elena, ça aurait pu être bien pire. Dit-il. Je sais, j'espérai justement que le pire arrive mais faut toujours que tu arrives à temps pour me sauver.

J'essaye de me lever en vain, mes jambes me font un mal de chien. Je tremble plus que je ne le voudrais. Je ne peux pas m'appuyer sur mes bras surtout le gauche qui me fait très mal. Quelques pas vers lui et je m'affale sur le sol sous son rire. Aie.

-Je n'arrive pas à me lever car je me suis fais mal, et fidèle à toi-même, tu te moques. Dis-je, les larmes aux yeux.

-Tu es bien trop faible, Elena. Tu t'attendais à quoi ? tu n'as ni mangé et ni bu depuis un petit temps. Et pour bien en rajouter tu as perdu beaucoup de sang. La chute était inévitable. Rétorque-t-il.

Amour et Aventure : Quel sera leur destin ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant