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Le jour suivant, j'avais eu du mal à me lever. J'avais à peine fermé l'oeil de la nuit. Cette image de nous deux, l'un contre l'autre, nos respirations qui s'entremelaient, nos lèvres presque en contacte ne pouvait quitter mon esprit.
Je ne savais pas pourquoi, mais lorsque j'étais à ses côtés, tout était différent.
Tout comme hier par exemple, il m'a fait me sentir utile pour une fois. J'ai senti le besoin de le défendre devant tous ces agents et de soigner sa blessure.
Depuis que je suis arrivé dans cette compagnie, je m'étais senti inutile et faible. Les autres passaient leur à m'enseigner des choses et je n'avais pas l'opportunité de leur apprendre des choses. Nous parlions très peu de nos anciennes vies, et de de nos sentiments les plus profonds.
Mais lorsque j'étais avec le Tigre Noir, ce n'était pas la même chose.
Seul un petit moment passé en sa compagnie était suffisant pour nous ouvrir l'un à l'autre et révéler nos plus profondes blessures. Une heure était assez pour me rapprocher de lui. Une minute était assez pour lui sourire. Une seconde était assez pour désirer l'embrasser.
Oui, il me faisait cet effet là.
Je soupirai profondément et passai ma main sur ma nuque. Quelques agents avaient déjà quitté le dortoir et d'autres dormaient toujours. Le lit à côté du mien était vide, Hoseok avait dû aller à son entraînement quotidien.
Il est très gentil, mais je ne peux pas pardonner son attitude envers le Tigre Noir. Il m'irrite à chaque fois qu'il dit quelque chose de mal à son sujet. J'aimerais tant qu'il sache que le Tigre Noir n'est pas aussi mauvais qu'il le pense.
Je sortis de mon lit et me dirigeais vers les douches. Je me suis déshabillé et mis sous l'eau chaude pour la laisser laver ma transpiration et mon esprit de toutes ces pensées impures.
C'était Samedi, alors j'avais une séance d'entraînement avec Jungkook dans quelques minutes.
Je me suis dépêché d'enfiler mes habits de sport et sortis de ma chambre.
Lorsque je me dirigeai vers l'ascenseur, j'aperçu le Tigre Noir dans le couloir. Le bandage était toujours autour de sa blessure et il avait l'air aussi fatigué que moi.
« Attends! » je courus pour le ratrapper.
Il se tourna et s'arrêta en me voyant.
« Bonjour. » je frottai nerveusement ma nuque. « Comment va ta blessure? Est-ce qu'elle te fais toujours mal?»
« Immensément durant la nuit. » dit-il. « Mais je suis arrivé à dormir grâce aux pilules que tu m'as donné. »
Je hochai la tête « Tu as besoin de changer ton bandage. Tu ne peux pas mettre de la pression dessus, demande à la doctoresse de le faire pour toi. »
