Grâce à toi, je ris un peu plus, je pleurs un peu moins et sourit beaucoup.
-Inconnu
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Il y a beaucoup de choses magnifiques que tu peux faire dans ta vie, mais de faire un tour à moto, de tenir l'homme que tu aimes, de te rendre quelque part sans vraiment savoir où est d'un tout autre niveau.
Je n'avais aucune idée du nombre de fois que nous avions passé sur ce véhicule, mais je savais que j'appréciais chaque secondes passées dessus. Nous n'avons pas échangé beaucoup de mots mais juste être en sa présence me faisait sourire.
Le Tigre Noir gara sa moto quelque part que je ne reconnaissais pas. Il descendit et m'aida à enlever mon casque. Mon coeur manqua un battement lorsqu'il m'adressa un léger sourire avant de me faire signe de lui tenir sa main gantée.
Bien sûr, je n'hésitai pas à entremêler nos doigts et le suivis.
Nous montions des escaliers qui nous menèrent jusqu'en haut d'un petite montagne que je n'avais encore jamais vu. Je fermais la veste en cuir et me sentis mal pour lui parce qu'il faisait froid puisque nous étions proche du sommet.
« Tout va bien. » dit-il en devinant mes pensées. « Je n'ai pas aussi froid que ça. »
Nous marchions, main dans la main, jusqu'à ce que nous arrivions dans un coin magnifique où se tenait un arbre. Ses belles feuilles oranges et jaunes tombèrent au sol près d'un banc en bois. Cet endroit reflétait la beauté de l'automne.
Mais la vue était encore plus prenante.
Je ne me rendis même pas compte que j'avais lâché sa main et je courus pour voir la vue panoramique de Séoul.
« Impressionant. » chuchotai-je en admirant les couleurs infinies des lumières qui brillaient sur toute la capitale.
« Magnifique, n'est-ce pas? » le Tigre Noir s'assit à mes côtés. Je le regardai et je fus surpris de le voir sourire devant la beauté de notre ville.
« Je viens toujours ici lorsque je me sens triste, ou lorsque j'ai envie de me retirer du monde. » il ajouta.
« C'est un bon endroit. » je hochai la tête. « La vue est surprenante. »
Il racla la gorge et se rapprocha de moi. Je sentis ses bras entourer ma taille et sa respiration à mes oreilles. « Merci. » il chuchota avant de placer un doux baiser sur mon front.
J'arquai un sourcil. « Pourquoi? »
« Tu t'es finalement décidé à venir me parler. » il soupira. « je pensais que tu ne le ferais pas. »
« Et pourquoi ça? » demandai-je. Je me souvins que je l'avais évité pendant des jours, mais ça ne voulait pas dire que j'arrêterai de lui parler. Je ne pouvais tout simplement pas. « J'étais juste nerveux.» je caressais ma nuque. « Je ne savais pas quoi te dire. »
