𝑉𝑜𝑖𝑠𝑖𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝑛𝑢𝑚𝑒́𝑟𝑜 𝑤/ 𝐾𝑦𝑙𝑖𝑎𝑛 𝑀𝑏𝑎𝑝𝑝𝑒́

𝑐𝘩𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 𝟪 : 𝑜𝑛 𝑠𝑒 𝑚𝑎𝑛𝑞𝑢𝑒

Chez les Kurzawa, Paris, France
00h1
Point de vue : Brunella Louise

Je suis toujours assise dans mon coin, à regarder les autres s'amuser. J'avais en conscience une chose : je suis pas dans mon état normal. J'ai bu un nombre plus calculable de verre d'alcool, et je me dis que c'est mieux que je reste dans mon coin, pour pas que je dérape. Tout les autres personnes présentes étaient en train de danser. Mais mes yeux restaient sur Kylian, qui danse depuis un moment déjà avec une fille. Ils sont beaucoup proches... Je souris faiblement, bizarrement convaincu que cette fille pourrait lui donner le bonheur qu'il a besoin, mais sens rapidement des larmes se loger dans mes yeux.

Je me lève, avec un peu de difficulté, et pars voir Layvin. Il était assis, en train de s'occuper de sa fille qui s'est réveillée avec tout ce boucan.
Brunella : hey Layvin, où est la salle de bain s'il te plaît ?
Layvin : à l'étage, et ensuite sur ta gauche. Tu vas bien ?
Brunella : oui t'inquiète pas.. merci !
Je m'en vais donc monter les escaliers et m'enferme ensuite dans la salle de bain. Je m'approche du lavabo d'eau, et me passe de l'eau sur le visage. Je m'essuie les mains et regarde ensuite mes lèvres dans le miroir. Elles sont légèrement plus grosses que d'habitude, mais bon je m'en n'importerai seulement demain. Soudain, j'entends la porte se refermée.

Je me retourne et vois Kylian appuyé contre celle-ci.
Brunella : tu m'as fait peur, imbécile.
Il ne dit rien. Je me retourne et regarde de nouveau mes lèvres :
Brunella : tu ne trouves pas que mes lèvres sont bizarrement gonflées ?
Je le vois dans le miroir s'approcher de moi et il me retourne ensuite vers lui :
Kylian : peut-être que c'est parce que ça fait bien trop longtemps que je ne les ai pas embrassé.
Il m'embrassa sans que je ne pus dire un mot.
Je lui rend son baiser, et entoure mes bras autour de son cou. Mais, monsieur ne tarde pas à me tourner pour m'appuyer contre le mur.
Nos lèvres s'enlacent encore, pendant que sa main me caressait doucement le visage.

Ses lèvres avaient manquées aux miennes, mais je savais qu'il ne fallait pas continuer son jeu.
Je m'arrête donc soudainement, et tourne la tête pour qu'il comprenne que je ne veux plus continuer :
Brunella : je peux pas Kylian
Kylian : p-pourquoi ?
Brunella : nous sommes tous les deux sous les effets de l'alcool. Ça pourrait déraper et on le regrettera demain...
Il soupire et s'éloigne de moi. Il se rince le visage, l'essuie à l'aide d'une serviette et quitte la pièce.

Il me manque... on se manque.
Mais c'est pas facile de se l'avouer

Camps des loges. Paris, France
Ellipse d'une semaine/ 16h00
Point de vue : Kylian Mbappé

+33 7...
sinon on pourrait se voir un jour ? Tu veux bien ?

Kylian : je lui réponds quoi ?
Francia m'a envoyée ce message il y'a presque deux heures déjà, et je ne sais pas quoi répondre. J'ai grandement envie de la voir, mais ça va vouloir dire qu'elle va connaître mon identité secrète.
Presnel : ben réponds oui frérot !
Kylian : mais elle va découvrir mon identité secrète !
Alphonse : fallait bien qu'elle le découvre un jour, nan ?
Je baisse la tête. En réalité, j'ai peur qu'elle m'en veux de l'avoir caché ma véritable identité. Je tape plusieurs fois «oui » mais le supprime aussitôt.
Presnel : arrête de faire la mauviette !
Il arrache mon téléphone de mes mains et cours. Je lui cours après dans le vestiaire, en sautant chaussettes, crampons et autres choses qui traînent.

J'arrive enfin à récupérer mon iPhone, et vois qu'il avait déjà envoyé une réponse à ma place.
Kylian : putain tu casses les couilles !
Je le regarde, et le vois mettre ses mains sur sa bouche. Je le regarde d'un air incompréhensible, et le vois regarder derrière moi. Je me retourne donc, et vois que la porte et ouverte sur Brunella. Celle-ci était légèrement gênée devant nous, mais plutôt moi qui est seulement habillée d'un caleçon.
Brunella : désolée de vous casser les couilles, mais Tuchel m'a demandé de venir vous chercher. Vous êtes en retard pour l'entraînement !
Elle s'en va ensuite, et laisse maintenant place aux rires de mes coéquipiers. Quels bandes de cons.