𝑉𝑜𝑖𝑠𝑖𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝑛𝑢𝑚𝑒́𝑟𝑜 𝑤/ 𝐾𝑦𝑙𝑖𝑎𝑛 𝑀𝑏𝑎𝑝𝑝𝑒́

𝑐𝘩𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 𝟤𝟣 : 𝟣 𝑠𝑒𝑚𝑎𝑖𝑛𝑒 𝑎𝑝𝑟𝑒̀𝑠

Paris, France
Ellipse d'une semaine / 19h30
Point de vue : Brunella Louise

Je me réveille dans mon lit, mon ordinateur allumé sur un film Netflix. Et comme à chaque fois, ce mauvais souvenir est la première qui me vient en tête. Cela fait une semaine que je ne réponds ni aux appels ni aux messages de Kylian. J'en ai parlée à personne et surtout pas à mon frère. Les larmes me ruissellent sur les joues en voyant le grand nombre de notifications provenant du footballeur parisien.
Avec une grande hésitation, je décide de l'appeler. Une sonnerie retentit avant qu'un « allo » d'une voix peut grave et rassurer se fait entendre.

Kylian : Brunella ?! Enfin tu me réponds ! Tu as vue le nombre de fois que j'ai essayé de te joindre ?
Brunella : je ne plus les compter...
Kylian : on doit s'expliquer ! Ça fait une semaine que je n'ai plus de nouvelles de toi, tout va bien ma belle ?
Brunella : je... oui tout vas bien...
Je me mis à pleurer suite à la douleur du mensonge, pendant que Kylian comprends que cela en été un.
Kylian : tu n'es pas bien du tout ! J'arrive tout de suite chez toi !
Brunella : mon frère ne te laissera pas entrer..-
Kylian : c'est ce qu'on verra !

Il raccroche et je me cache sous ma couverture. Quelle vie de merde que j'ai.
Des frappements de porte retentît, puis ensuite la voix grave de mon frère ce fait entendre.
Mathias : Brunella ? Allez lève toi de ton lit, ça fait une semaine que j'ai pas vue ta tête là.
Je sors ma tête de la couverture et le regarde sans dire un mot. Il vient s'asseoir sur mon lit et caresse ma joue de sa main.
Mathias : tu vas me dire tout de suite qui t'as fait quoi, pour que tu sois dans un état pareil !
Je soupire donc longuement, mais éclate en sanglots dans ses bras. Il me câline comme je l'attendais, m'embrasse le front, avant de dire :
Mathias : c'est Kylian qui te mets dans ces états hein, avoue le !
Brunella : pourquoi toujours Kylian ? M'énervais je. Il n'y a pas que lui que je fréquente et qui pourrait me faire du mal !

Brunella : si tu veux savoir, Kylian cherche lui aussi depuis une semaine ce qui m'arrive, mais bien sûr, vous avez aucune idée du fait que je suis hyper malheureuse, et je me sens sale car je me suis faite droguée et violée par Gregory !
Je mets mes mains sur ma bouche, prise d'étonnement que tout ceci est sorti d'un coup sans que je ne contrôle rien.
Mathias : c'est vrai ?!
Avec hésitation, je réponds positivement. Je n'aurais du sans doute pas le faire. Il se lève en furie et quitte ma chambre. Je me dépêche de sortir de mon lit et le suis en courant. Je l'attrape par le bras et essaie de le retenir, même si mon corps est bien moins carcasse que le sien.

Brunella : s'il te plaît, reste ici. Ne t'énerve pas plus, ne va pas le voir !
Il me regarde de ses yeux emplis de colère, tandis que les miens étaient eux emplis de tristesse et de pitié.
Brunella : j'ai pas envie que ça empire, et j'ai besoin de toi à mes côtés... S'il te plaît Mathias.
Je le serre dans mes bras, et celui-ci ne tarde pas à se calmer. Des frappements à la porte d'entrée retentissent, et je part ouvrir rapidement. Kylian était là, accompagnée d'une boîte de chocolat qu'il me tendit gentiment. Je l'embrasse les lèvres, sous le regard lourd de mon frère et le fait entrer.
On s'installe au salon, et avec un peu de courage, je raconte tout à mon petit ami. Bien sûr, celui-ci était aussi furieux que Mathias lorsqu'il l'a appris. Et j'ai dû le supplier à lui aussi de ne rien faire.

Mathias : je veux que tu prennes soin de ma sœur.
Dit-il, lors d'un blanc qui s'était installé. Kylian le regarde, mais n'affrontait pas le regard noir qu'a mon frère.
Mathias : je veux que tu prennes soin d'elle et que plus personne ne lui fait du mal, comme l'a fait ce batard. Est-ce que c'est clair ?
Kylian : je t'en fais la parole.
Mathias : Brunella avait raison, tu as vraiment l'air d'être une bonne personne .
Ils se lèvent et se prennent dans les bras, par signe de respect entre eux deux. Je souris en les regardant et est émeu. Et moi qui croyais que ça n'arriverait jamais.