𝑉𝑜𝑖𝑠𝑖𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝑛𝑢𝑚𝑒́𝑟𝑜 𝑤/ 𝐾𝑦𝑙𝑖𝑎𝑛 𝑀𝑏𝑎𝑝𝑝𝑒́

𝑐𝘩𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 𝟤𝟤 : 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑛𝑒́𝑒 𝑖𝑛𝑜𝑢𝑏𝑙𝑖𝑎𝑏𝑙𝑒

Paris, France
8h30
Point de vue : Brunella Louise

Je me réveille devant le tendre visage de Kylian, qui avait enfin réussi à me réveiller après maintes reprises. Je grogne et me cache sous un oreiller, ne voulant pas quitter le lit.
Brunella : laisse moi dormir encore un peu... lui soupirais-je.
Kylian : réveille-toi Brunella, tu ne vas pas passer toutes tes vacances à glander !
Brunella : et pourquoi pas ?
Je me redresse afin de me mettre assisse et l'affronte dans un duel de regard. Après avoir compris qu'il était bien trop faible à ce jeu, il soupire avant d'annoncer :

Kylian : très bien, tu veux rester là, à glander ? Je vais donc allé chercher une fille à qui ça intéresserait de passer une journée inoubliable avec moi ! À mon avis, ça ne sera pas compliqué !
Il me lance un clin d'œil narquois, avant de quitter la chambre. Quel connard celui là. Je sors donc de mon lit d'une humeur agacée, et suis le footballeur jusqu'au salon. Je m'assoie à une chaise à table, croise les bras sur ma poitrine, et me mets à bouder telle une fillette de quatre ans. Il se positionne devant moi, et rigole en se moquant.
Brunella : j'ai pas du tout envie de rigoler ! Lui dis-je, en lui détournant le regard.
Kylian : t'es tellement mignonne quand tu boudes !

Il s'avance vers moi, m'embrasse le front, et présente ensuite son visage en face du mien. Je perds rapidement mon sérieux, rigole, et l'embrasse amoureusement. Il s'en va ensuite dans la cuisine, et emmène à table le petit-déjeuner, préparé par lui-même. On s'installe face à face, et mangeons ses pâtisseries gentiment cuisiner.
Brunella : maintenant, dis moi ce que tu as derrière la tête. Dis-je entre deux bouchées. C'était quoi cette histoire de " journée inoubliable" ?
Kylian : tu verras bien !
Il quitte le salon, regard malicieux, et me laisse m'énerver seule au salon, voulant absolument savoir ce qu'il me réserve. Ce qu'il peut être énervant cet homme, mais comment je l'aime. 

Une ellipse de temps passe, et nous voilà dans sa voiture. Cela va faire bientôt une bonne trentaine de minutes que nous roulons, sans que je sache où nous nous rendons. Je sais montrée mon mal en patience avec mes nombreux soupirs et mes "quant-est-ce-qu'on arrive ?". Kylian glisse sa main sur la mienne, avant de dire encore une fois :
Kylian : t'inquiète pas, nous sommes presque arrivés.
Que je réponds par un "cool !" de plus ironique. Quelques minutes s'écoula encore jusqu'à ce que la voiture s'arrête enfin. Kylian s'était stationné devant un bateau, lui stationnant sur La Seine.

Kylian : voilà, j'ai réservé ce bateau pour une petite croisière, seulement pour nous deux. On déjeunera aussi pendant le trajet. C'est pas grand chose, mais je me disais que ça pourrait être cool...
Je le regarde, lui qui est devenu soudainement timide, et souris légèrement. Je l'embrasse la joue, avant de lui répondre :
Brunella : Kylian, c'est superbe. C'est vraiment très gentille, merci beaucoup mon cœur.
Il relève la tête et m'embrasse. Nous sortons enfin de la voiture, et montons à bord du bateau. Nous sommes accueillie par le batelier qui nous fait la petite visite avant de prendre les commandes. Pendant toute la matinée, j'étais vraiment heureuse, et Kylian savait comment le faire. Un apéro, des séances photos avec en arrière plan la tour eiffel, le natif de Bondy avait raison. Je pense que cette journée sera bien inoubliable.

Il est dix-huit heures passés de deux minutes, et nous voilà à un glacier. L'après-midi est passé rapidement pendant que nous étions dans les magasins à faire du shopping. Après avoir terminer ma coupe de glace exotique , et Kylian lui, au fruits des bois, je pensais qu'on rentrerait à la maison. Mais voilà que nous nous retrouvons dans la voiture, et qu'il ne démarre pas.
Brunella : ben, t'attends quoi ? Lui demandais je.
Kylian : j'ai encore une surprise pour toi...
Incompréhensible, de la boîte à gants, il sorti une enveloppe. Il l'ouvrît doucement, et y sors deux billets d'avion qu'il me tend.

Kylian : Nous partons au Brésil !
Je le regarde, et lâche un petit cri d'euphorie. Je le sers dans mes bras et le remercie une millième de fois. Aurais-je enfin trouvé l'homme parfait ? Je crois bien que oui.