A9. Le déséquilibre

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Je vais m'asseoir et je pose ma tête sur son épaule. S'il accepte ça aussi facilement, peut-être ai-je une chance ?

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Quelques mois défilent et nous voilà déjà au mois d'Avril. J'ai pris mon envol et j'ai déménagé. Je me suis installé dans le centre de la ville de Lyon, et d'ailleurs, j'habite à 10 minutes à pied de chez Sofiane. Je vous vois venir, c'est pratique hein mais ce n'est pas ce que vous pensez. Il y a eu une grosse occasion sur cet appartement et je l'ai saisie. Bon je ne vous cache pas que je suis tout le temps chez Sofiane ou lui chez moi.

Durant ces quelques-mois, il ne s'est pas passé grand-chose.

*Flash Back*

Le seul évènement majeur a eu lieu à la fin du mois de février. En passant la nuit chez Idriss, celui-ci a reçu un appel alors qu'il était sous la douche. Bien sur cet imbécile ne l'entend pas, et moi oui. J'ai répondu et c'était ... un mec appelé Florian. Mais qui c'est lui ? Je raccroche et regarde ensuite les sms. Le mec le drague et est jaloux ... d'Edouard. Mais quoi ? Le mec est jaloux d'un autre mec que moi ?

Et je relis la conversation avec Edouard. Je trouve les pires horreurs. Le mec a envoyé la photo de sa teub, et l'autre Idriss envoie des smileys qui bavent et des photos de son cul. Ils se promettent de se voir vite pour enfin baiser. Putain je continue de lire et je vois qu'ils ont vraiment baisé ensemble !

🔞 Les prochaines scènes peuvent heurter la sensbilité🔞

💬  Edouard : Putain ton cul est tellement bon Idriss

Idriss : Tkt j'ador ta queue Ed'

Edouard : J'ai trop envie que tu la pompes encore et encore !

Idriss : Tkt, bientôt, garde ton jus pour mwa stp

MAIS PUTAIN.

J'attends que l'autre Idriss de merde sorte de la douche. Il sort, s'approche de moi et voit bien qu'il se passe quelque chose.

Idriss : Qu'est-ce qu'il se passe bébé ?

Moi : PARDON ?

Je lui envoie une patate du tur-fu dans la gueule. Je ne me suis jamais battu mais là je lâche tout. Le mec se met à saigner, hurle et fonce dans sa salle de bain. J'en profite pour prendre son téléphone et l'expédier contre le mur. Le truc fait un bruit épouvantable et explose en mille morceaux. Idriss sort comme une balle et hurle.

Idriss : ANTHONY ! Tu fais quoi là ?

Moi : Espèce de petite pute va ! T'as bien baisé avec Edouard hein sale menteur

Idriss : Attends je vais t'expliquer

Moi : Y'a rien à expliquer, t'es le pire des mecs, dégage de ma vie, ne me reparle plus jamais espèce de merde.

Je le regarde bien de travers, je récupère mes affaires et je pars en le laissant là comme une merde. Moi je pars la tête haute.  Il s'effondre en pleurs, me dis qu'il s'en veut terriblement et qu'il ne veut pas me perdre. Je l'ignore et claque la porte. Je l'entends hurler, il me court après dans tout l'immeuble, heureusement que personne n'est là, il est ridicule.

Bref, fin de l'histoire avec Idriss. Je ne pleure même pas, j'ai assez versé de larmes pour lui. Enfin, me voilà libéré de cet abruti. Il me harcèle au téléphone, je le bloque, de partout. Fin du game coco.

*Retour en avril*

Ce soir je vais chez Sofiane. On commande des pizzas et on joue aux jeux vidéos. On joue à Call Of et puis on joue à l'ancienne, à Mario Kart. Je l'éclate il a grave la mort. Il commence à me frapper avec un coussin et moi aussi. On commence à se battre et sans faire exprès j'attrape son short et je le déchire. Je m'arrête net.

Moi : Oh merde je suis désolé Sof'

Sofiane : T'inquiète je m'en tape c'est qu'un short

Moi : Ouf ça va alors

Sofiane : Par contre tu vas me le payer !

Il se met à me courir derrière, je fuis en courant partout dans l'appart. Je fonce dans sa chambre, il me rattrape et me pousse sur son lit. On se bat encore sur son lit, mais putain son corps, ses muscles, moi coincé sous lui, mais quel rêve. Je perds moi aussi mon short dans la bataille et je finis par m'échapper et courir. Je me pose devant le frigo et le suppliant d'arrêter. En plus, j'ai trop chaud. Il approuve et enlève son t-shirt. Putain mais quel corps de dingue c'est pas possible. J'enlève moi aussi mon t-shirt.

Et là Sofiane s'approche de moi, de plus en plus près de moi

Sofiane : Pardon, je viens prendre un verre d'eau

Je commence à le taper, lui aussi. Puis sans faire exprès je perds l'équilibre. J'essaye de ne pas me tomber et dans mon élan je me rattrape ... à son caleçon et effleure donc son entre-jambe. Il me rattrape et il rigole.

Moi : Hum c'est tout ce que tu veux, un verre d'eau ?

Je ne sais pas ce qui me prend de dire un truc pareil. Mais à ce moment-là, les planètes de l'univers entier viennent de s'aligner. Il s'approche encore de moi, je sens son souffle sur mon torse, il me fixe du regard. Et là d'un coup, il m'embrasse. Je suis totalement paralysé, je me contente d'ouvrir la bouche, et lui en profite pour glisser sa langue contre la mienne. Il me pousse contre le mur de la cuisine et m'embrasse toujours passionnément. Je vis ma meilleure vie, et promis ce n'est pas un rêve.

Je suis tellement bien, j'entoure le cou de mon homme avec mes bras, et lui se colle à moi. Putain je sens son sexe durcir contre moi. Il pose ses mains sur mes fesses et m'enlève mon caleçon. Il se frotte à moi. Et puis j'embrasse son torse et je descends, j'enlève son caleçon et je me retrouve face à son sexe, dur et je commence à l'entourer de ma bouche. Je commence des vas-et-viens et rapidement, en l'espace de quelques minutes, il termine dans ma bouche.

Putain, je viens de faire une fellation à Sofiane. Ce fut rapide mais jamais je n'ai ressenti quelque chose d'aussi intense.

Il fallait que ce soit toiWhere stories live. Discover now