Mariage Anormal...

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Nous avons atterri sur la terre djiboutienne à 5h du matin et j'étais morte de fatigue. Nous avons tous prit l'avion ensemble, c'est à dire Rachid et moi plus nos enfants, Djibril et rougi plus leur fille, ainsi que mes beaux parents.
Voyager avec des enfants et surtout avec des jumeaux c'est la catastrophe même si nous étions en classe business ça ne change absolument rien ! Surtout si c'est avec certains types de compagnies aériennes. Épargnez votre argent... !!
Deux voitures sont venues nous prendre et j'ai cru comprendre qu'on allait à Maskali.. Heureusement que ce n'était pas trop loin de l'aéroport car j'étais vraiment à bout. Nous sommes arrivés devant une gigantesque maison avec une architecture assez impressionnante. Maman Amina m'avait dit qu'elle avait une grande famille et qu'ils vivaient tous ensemble dans une grande maison c'est vrai mais je n'avais pas imaginé cela à ce point quand même.

Quand nous sommes entrés on a été accueilli par un vieillard qui était assit sur son tapis de prière que maman Amina serra direct dans ses bras ça doit être son père. Ainsi que deux femmes voilées. On se salua et Maman Amina fit les présentations, le vieux était bien son père et les deux femmes étaient les épouses des frères de ma belle-mère. Je fus émue de la manière dont il a prit Djibril et Rachid dans ses bras en les embrassant comme si c'était des gosses. Et se fut le tour de Raki qui s'était confortablement assise sur ses genoux, Ousmane dormait dans les bras de son père donc il a prit jamile de mes mains et je gardais Jamila qui dormait. Bébé Amina dormait aussi dans les bras de son homonyme. Il était ému de voir ses arrières petits-enfants.
Deux jeunes hommes montaient nos valises et après l'une des deux femmes nous amena dans nos chambres. Il y avait un grand berceau dans la chambre où ils nous ont installé Majid et moi. Maman Amina avait décidé de dormir avec Raki et ousmane donc nous on allait dormir avec les jumeaux. Je les ai couché et je suis me suis endormie direct, je n'avais la force de rien franchement !

Le lendemain matin c'est là que je me suis rendue compte que c'était vraiment une grande famille. La mère de maman Amina est décédé il y a très longtemps depuis que Rachid et Djibril étaient encore ados. Mais leur grand-père a beaucoup d'enfants car il était marié avant la mère de maman Amina. Ils sont 7 enfants en tout. A part Maman Amina et les deux autres filles qu'il a eu, il a quatre garçons qui vivent avec leur femmes et leurs enfants dans la maison.

Le matin nous avons été avec les femmes de la maison à aider pour la cuisine, le ménage etc.
Il faut dire que c'est très agréable car elles sont vraiment toutes gentilles et ouvertes. Pendant les repas, les hommes mangent à table et nous les femmes sur la terrasse. Après le repas les femmes doivent faire le thé pour tout le monde, et aux heures de prière tout le monde se rassemble dans la grande salle de prière pour effectuer la prière qui est dirigée par Jid, le grand père qu'ils appellent comme ça. En fait c'est une vraie organisation routinière qui occupe tout le monde, tellement que je n'ai vu ni mon mari, ni mes plus grands enfants depuis le matin.

Deux jours après elles ont décidé que Rouguii et moi devrions mener la cuisine. Je n'étais pas effrayée mais si c'est leur plats qu'ils voulaient je n'y suis pas spécialisée et rougui non plus. Heureusement que maman Amina est venue à la rescousse. Et ce matin là nous sommes allées très tôt au marché pour payer tout ce qu'il fallait. Et nous avons fait d'abord un apéritif, of course sambuussa et ensuite le plat principal du fah-fah qui est à la base une soupe de veaux épicée. C'était vraiment beaucoup de travail ! Deux cousines de nos mari nous ont aidé à tout préparer. Et je peux dire que j'ai beaucoup aimé, c'était délicieux et heureusement que le vieux a aimé.

Ensuite nous avons grillé de l'arachide et fait des petits gâteaux pour accompagner le thé.
Le soir, jiji rassemblait ses arrières petits enfants dans le jardin pour leur raconter des histoires sur notre Prophète psl, et parfois nous nous y joignons tellement que c'est intéressant et paisible à écouter.