Fantesya Tome 1 "La Légende De Fantesya"

Chapitre 10 : Asia

On pénètre dans le portail, à contre cœur pour ma part et on en ressort dans une sorte de camps militaire vu les tenues que portent les vampires présents. Nous sortons de celui-ci assez rapidement et traversons une forêt épaisse. Je pose alors une question à mon ravisseur.

- N'est ce pas une mauvaise idée de laisser un portail menant à Asia à porté d'une armée ennemie ?

- Nous ne risquons rien, ce portail ne peut être traversé que par un vampire ou en tout cas en présence de l'un d'eux. C'est ainsi avec chaque portail appartenant aux différents royaumes.

Merde comment faire pour m'enfuir alors ? Ben oui, je suis déjà entrain d'y penser, ce n'est pas comme si j'avais envie de rester ici.

Après une heure de marche silencieuse nous arrivons devant un immense manoir.

- C'est chez toi ici ?

- Oui... entre !

Il me pousse sans ménagement, je me retrouve dans le hall, en me retournant la grande porte en bois massif se referme. La lumière de la lune qui s'y engouffrait encore, a maintenant disparu. Je ne peux m'empêcher de faire la transposition avec le soleil, et cela me donne la terrible impression que je ne reverrai plus jamais ses rayons.

A Expolia

Les filles se sont un peu remisent de leur expérience, maintenant elles peuvent marcher normalement.

- Mais quel idiot ! A quoi il a pensé, cet imbécile c'est jeté dans les bras de Saire autant dire qu'il a offert sa vie au dieu de la mort ! Commença Elena.

- Il a voulu nous sauver mais rassure toi je vais appeler les meilleurs soldats du royaume et on va le récupérer et quand ce sera fait il va m'entendre.

A Asia

Logan m'a conduit dans une pièce sombre en bas d'un escalier. Je ne suis pas stupide et je me doute bien qu'il s'agit du sous sol. L'odeur d'humidité me le confirme. Il me force à m'asseoir par terre et me donne un plateau avec le minimum de nourriture : un verre d'eau, une soupe et un morceau de pain, rassurez vous il n'est pas rassis. C'est déjà ça... J'ai du manger sous son regard oppressant et ensuite il m'a arraché le plateau vide des mains, m'a forcé à me mettre debout et m'a accroché les mains au dessus de la tête. Mes bras à présent tendus au maximum et mes pieds touchant à peine le sol, ça me rappelle mon deuxième rêve et par conséquent m'effraie énormément.

Sans un mot, sans même un regard Logan sort. Mais j'arrive à distinguer son sourire quand il se retourne, une dernière fois. A présent de nombreuses questions m'assaillent.

Est-ce que les filles vont bien ?

Est-ce que je vais mourir ici ?

Est-ce qu'elles m'en veulent ?

Est-ce qu'elles vont essayer de me récupérer?

Est-ce que demain Logan va me torturer ?

Est-ce qu'il boira mon sang ?

Est-ce que je vais seulement passer ma nuit ici ou vais-je devoir supporter cette position pendant plusieurs jours ?

Tant de questions sans réponse, malgré tout je finis par m'endormir épuisé après de longues minutes à imaginer ce qu'il adviendra de moi. Et tout ça sans remarquer que quelqu'un, revenu il y a peu, m'observe depuis un coin de la pièce.

- Dors, car demain nous commencerons à jouer.

Le lendemain je me réveille tôt, et douloureusement. Mes bras me font tant souffrir que j'ai l'impression qu'ils vont tomber de mon corps. Ma tête tourne, j'y entant même mon cœur battre avec insistance et force. Un bruit sur ma droite me surprend, je découvre alors Logan en train de se balancer sur une chaise, me fixant avec amusement. Bizarrement, ce qui me perturbe le plus c'est qu'il ne porte qu'un pantalon de jogging gris clair, alors qu'il y a bien plus grave !

- Alors humain, bien dormis ?

- Ce n'est pas drôle.

- Mais cela me fait rire alors pourquoi s'en priver.

- Que veux-tu ?

- Jouons ou j'en deviendrai fou.

Il se lève d'un bon et se place devant moi. Sa main se met à parcourir mon torse. Au bout de quelques secondes à peine il m'arrache mon t-shirt pour accéder à ma peau. Sa main reprend son exploration me faisant frissonner.

- Qu'est ce qui pourrait te faire souffrir ? Se dit-il à lui-même.

- Pitié je...

- Tu sais... me coupe-t-il. Il continue sans me regarder obnubilé par mon corps qu'il continue d'explorer. Les vampires aiment faire souffrir en général mais moi je suis réputé pour vraiment adorer ça et c'est pas faut de toute façon. Pour nous qui sommes dominants il est important de montrer notre pouvoir sur quelqu'un. Posséder un jouet, c'est par plaisir, nous pouvons alors pleinement exercer notre dominance. Tout est une question de plaisir. Dominer, torturer, ordonner... ça nous procure les mêmes sensations que pendant l'acte sexuel.

Je me fige. Quoi ?!

- Tu... Tu ressens du plaisir à me blesser ? Tu bandes en le faisant ?! Je m'offusque.

- Oui je bande, tu pourras t'en rendre compte rapidement. En tout cas pour que tu comprennes, pour moi blesser et baiser c'est pareil, j'en obtiens la même satisfaction. Tu sais ce que ça signifie n'est ce pas ?

Je comprends alors. Logan se déplace derrière moi.

- Tu ne me toucheras pas ! Frappe-moi ! Blesse-moi si ça te chante mais il est hors de question que tu me touches Logan !

- Ce n'est pas à toi d'en décider. Encore une chose, tu dois me vouvoyer et je t'interdis de me regarder dans les yeux sauf si je te l'ordonne c'est clair ?!

- Tu ne crois quand même pas que...

Mon dos reçoit un coup violent au point de me faire saigner dans un bruit strident. Un fouet!

- C'est clair ?! Je n'ai pas bien entendu. Intervient Logan en serrant les dents de rage.

- Tu deviens vieux alors.

Un nouveau coup me lacère le dos. Quelle idée de l'énerver aussi ?

- Tu ferais mieux de ne pas faire le malin, tu y perdras d'avantage.

- Je ne peux pas accepter une chose pareille.

Deux autres coups violents claquent.

- C'est toi qui as choisi.

Les coups pleuvent et semblent durer des heures. Je fais tout pour me retenir de crier, ça lui ferait trop plaisir. Mais mes limites arrivent à terme et je commence à supplier Logan d'arrêter.

- Je n'ai pas compris cette formulation répète autrement peut être.

- Pitié j'ai compris, je ne vous défierai plus.

Les coups s'arrêtent brutalement. Logan repasse devant moi.

- Assez pour aujourd'hui ou tu ne vivras pas longtemps. Pour m'avoir manqué de respect tu ne mangeras pas à midi. Profites-en pour penser à ton comportement. Ne t'inquiète pas je n'ai pas oublié de te faire plaisir aussi, alors rassure toi, ça viendra bien vite. Ajoute-t-il sa voix plein de sous-entendu.

Incapable de dire un mot, je garde la tête baissé. Logan finit par quitter la pièce mais une chose ne m'a pas échappé. La bosse qui se trouvait sous son pantalon.