Chapitre 39 : Elemia (La Terre)

202 17 0
                                    

Il fait noir, mais une lumière aveuglante apparaît. J'ouvre difficilement les yeux, la luminosité étant trop forte.

- Ferme les rideaux !

Cette voix m'est familière mais...

- Evann ? Evann réveille toi mon chéri.

J'ouvre enfin les yeux pour découvrir une salle blanche, entendant des bips et je découvre les visages de ma mère, mon père et ma petite sœur. Celle-ci me saute d'ailleurs déçu.

- Grand frère !

- Doucement Emma. Ton frère est blessé.

- Que s'est-il passé ? Je demande.

- Tu as été victime d'un accident de voiture, un voiture est sortie de la route et t'a percuté, le médecin pensait que c'était la fin, c'est un miracle !

Le bruit du crissement des pneus me reviennent en mémoire, la douleur et les pleurs de la fille aussi.

- Je me souviens maintenant, depuis combien de temps je suis ici ?

- Ca ne fait que 5 jours rassure toi.

Cinq jours... je m'attendais à un an plutôt. C'est étrange, mais... j'ai l'impression que ça fait tellement plus longtemps. Ce n'est sûrement que mon imagination.

----------

Une semaine est passée depuis mon réveil. J'ai appris que le mec qui m'a renversé avait perdu le contrôle car les roues ne répondaient plus au volant. Le médecin n'en revenait pas. Après tout, malgré toute attente, je suis en vie. J'ai bien sûr eu le droit à une batterie d'examens pour être sûr que je n'avais plus rien. Radio, prise de sang, cardiologie, etc en gros j'ai tout essayé. Le point positif c'est que je n'ai rien de bien grave à part un bras casser d'énormes bleus et des douleurs multiples un peu partout. Mais heureusement je suis ce qu'on appelle un miraculé. J'aurai pu finir tétraplégique ou même un légume, si on oubli la case enterré entre quatre planches.

Je sors donc en ce mercredi de Novembre pour enfin retrouver mon chez moi. En arrivant devant la maison, une drôle d'impression me vient, comme si... elle me semblait petite et comme si ce n'était plus vraiment chez moi. Je n'ai pourtant jamais vécu ailleurs, mes parents ont un bon salaire il ne faut clairement pas se plaindre mais notre lieu de vie n'est quand même pas aussi grand qu'un manoir. J'oublie cette réflexion qui ne mène à rien et entre dans celle ci. Alors que je me dirige vers ma chambre ma mère me demande si je souhaite manger un peu. Après un hochement de tête elle me dit que je peux aller me reposer le temps de la préparation. Je monte donc et m'écroule sur mon lit en faisant bien attention à mon bras plâtré.

À peine 5 minutes de tranquillité plus tard ma petite sœur entre dans ma chambre.

- Tu vas bien ? Me demande-t-elle.

- Oui, ne t'inquiète pas.

Elle saute sur mon lit et me prend dans ses bras en douceur.

- Tu m'as fait peur tu sais. Maman a ressue un appel pas longtemps après que tu sois parti. C'était la police. Ils ont dit que tu avais eu un accident. Alors on est parti à l'hôpital, je n'ai pas eu le droit de te voir avant le lendemain. Il y avait une fille aussi, celle qui t'a trouvé, elle est dans ta classe je crois.

Je me ressasse alors ce moment avant que je ne ferme les yeux.

- Je vois de qui tu parles.

- Elle était très inquiète.

- Demain, quand j'irai au lycée, il faudra que je la remercie.

Fantesya Tome 1 "La Légende De Fantesya" Where stories live. Discover now