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La cabine était exiguë, la buée empêchait San de bien voir le corps de Wooyoung, mais malgré la chaleur ambiante il pu distingué un détail, ou plutôt plusieurs dizaines de détails. Le corps de Woo était meurtrie de leurs ébats passés. C’est en caressant qu’il se rendit compte que certaines étaient même enflé. Comme victime d’un choc électrique, le jeune homme retira sa main précipitamment. Wooyoung remarqua ce comportement et reprit la main du responsable de toutes ces marques, avec un grand sourire il rassura son amant. « Tout va bien, ça ne fait presque pas mal. »
« presque pas... ?»


« Mais je t’ai dit que ce n’était pas la peine.. » Après s’être mis en pyjama, San avait forcé Woo a s’assoir sur le lit pour entamer une session de soin intensif.
Pendant plusieurs minutes le jeune homme avait cherché dans les multiples rangements de la salle de bain la crème cicatrisante de son enfance. Celle des petits bobos du quotidien. « Ça va être un peu froid. » effectivement, le jeune blessé frissonna au contacte de la pommade. Tout en massant légèrement les parties blessées du corps de son petit ami, San rit doucement. « Quand j’étais petit, ma mère utilisait cette crème sur les bleus que je me faisais à la danse... » il se rapprocha de l’oreille de Woo.
« Si elle savait à quoi elle servait désormais... »
Cette séance de soins déboula sur la proposition de regarder un film par San.
Celui ci embrassa les plaies du convalescent avant d’allumer l’écran de son ordinateur.
« Gremlins, le 1, ça te va ? » Wooyoung hocha la tête en signe d’approbation.
Et les voilas tout deux, collés l’un l’autre sous la couverture du lit de San. Le film commençait, le film durait, le film n’était pas si passionnant que dans leurs souvenirs... Et c’est sans doute pour cela qu’au bout d’une heure quinze, Wooyoung avait rendu les armes, ce petit être dormait profondément sur les genoux de son conjoint.
« Bon, de toute façon je connais déjà la fin »
chuchota San a lui même en éteignant son ordinateur. Délicatement, il plaça Woo dans le lit et le recouvrit avec la couverture, il ne put s’empêcher de glisser un baiser dans ce petit rituel d’enfance (ça veut r dire mais chut) C’est en tenant la main de son petit ami, que San s’endormit paisiblement.

woosanWhere stories live. Discover now