woosan

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/!\ ATTENTION ÂMES SENSIBLES LMAO /!\
non plus sérieusement, si vous aimez pas trop les lemons, passez au prochain chapitre hihi :) les autres, bonne lecture !

Depuis l'instant où il avait passé la porte du studio de danse, cette pensée ne l'avait pas quittée. A vrai dire, ça faisait longtemps, qu'il y pensait, à chaque fois qu'il se retrouvait un peu trop proche de San, d'ailleurs. Mais il n'avais jamais réussi à prendre les devants. Il en mourrait d'envie, mais à chaque fois, quelque chose le freinait. Cet événement. Ce traumatisme qui datait de pourtant des années maintenant. Il avait fallu trouver un prétexte pour enfin passer à l'acte : la récompense.
Et c'était maintenant que ça se jouait.
Arrivés dans son appartement vide, brûlant d'impatience, il ne perdit pas une minute. Alors que San pénétrait dans sa demeure, il le plaqua contre le mur avec force et adrénaline, lui faisant bien vite comprendre que c'était le moment. Il le désirait tout entier, son coeur et sa respiration s'accélèrait alors qu'il passait ses mains en bas de son dos. San se laissait faire volontiers, la température et le volume de leurs respirations avaient considérablement augmentés. C'était doux et piquant à la fois. Quelques soupires de bien être s'échappaient de leurs bouches, alors que les mouvements de leurs langues s'accélèraient, et que la main baladeuse de Wooyoung s'aventurais vers l'entre jambe de son très cher San. Celui ci mit douloureusement fin à cet échange, stoppant la main de Woo et le poussant sans un mot sur le lit derrière lui. Il se redressa sur ses coudes, un regard sombre planté dans celui de son bien aimé qui commençait sensuellement à se déshabiller. Wooyoung n'arrivait pas à y croire. Cet ange tombé du ciel, sculpté comme un dieu, beau comme le paradis, il se donnait en spectacle devant ses yeux ébahis. Il ne pouvait plus tenir. Il avait envie de se jeter sur lui. Il gardait son mal en patience, non sans difficultés, quand San s'installa à califourchon sur son membre en surchauffe, ondulant au passage, sachant parfaitement l'effet que ça aurait. Quand il passa une main dans ses cheveux tout en murmurant "et maintenant..?", Woo avait déjà du mal à garder les yeux ouverts tant c'était plaisant. En guise de réponse, il inversa les rôles, chevaucha son partenaire et reprit avec fougue l'échange humide que leurs bouches attendaient tant.
San avait les joues rouges, chaudes de plaisir. Il regardait maintenant Wooyoung retirer son haut en vitesse, puis ne put retenir un soupire quand sa langue parcoura son cou, puis son torse, dans une lenteur infinie. Puis soudain, le temps s'arrêta. Leurs regards se croiserent et ne se lacherent plus. C'était si intense. Woo semblait vouloir dire quelque chose mais se retenir, de peur de briser cet instant magique. San plaça alors une main sur sa joue, délicatement, et lui envoya un regard interrogateur.
- rien, je.. nia Wooyoung un court instant.
- oui?
- ... qu'est ce que t'es beau putain.
San sourit. Mais il n'eut pas le temps de répondre car Wooyoung était repartit. Il n'en pouvais plus d'attendre. D'un geste habile, il retira le sous vêtement de son petit copain et s'approcha de son membre gorgé de plaisir.
San hoqueta de bien être quand il sentit les lèvres pulpeuses de Woo englober son sexe avec passion. A ce moment précis, il avait envie de gémir, de crier, de hurler, mais les énormes frissons et sa respiration saccadé l'en empêchait. Il ne pouvait qu'en foncer un peu plus la tête dans l'oreiller, agripper les draps et profiter durement de la situation.
- plus vite, woo..
Il s'apprêtait à accélérer la cadence, quand tout à coup, il entendit un bruit familier provenir de l'extérieur. Merde. Quelqu'un s'approchait.
- ohw.
En quatrième vitesse, il coucha son petit trésor sous les draps pour cacher sa nudité et enfila sa chemise échouée sur le sol. Ce fut à la milli-seconde près que la mère de Wooyoung entra en trombe dans la chambre de son fils, sans prendre la peine de toquer. Elle ouvrit grands les yeux quand elle découvrit San, les épaules nues, sous la couette, essayant tant bien que mal de cacher son érection douloureuse.
- Tu m'avais dis que tu rentrais pas ce soir.
- C'était sensé être le cas. Dis moi, espèce d'égoïste, tu crois que je t'ai pas cramé? Ma bouteille de vin?
Dans un soupire, Woo saisit la bouteille. Il faisait mine d'être énervé mais en réalité il avait juste hâte que sa mère quitte la pièce, car le moindre mouvement gonflait encore plus son entre jambe, et l'image du corp nu de San sous les draps ne voulait pas quitter son esprit.
- Tiens, c'est bon, on a bu à peine deux gorgés, va te bourrer la gueule et me fais pas chier.
- Nan mais tu me parles comment?
Décidément, elle n'avait pas l'air de comprendre qu'elle arrivait au mauvais moment. Elle se lança dans un discour moralisateur de respect pendant que San n'osait rien dire et que Woo se pinçait les lèvres d'impatience.
Et ça dura longtemps, son monologue. Wooyoung se disait que la laisser parler était le moyen le plus rapide de la faire déguerpir, mais la tension sexuelle montait grandement, et pour les deux. Ils n'en pouvaient plus. Leurs corps, que dis-je, toutes leurs cellules et leurs atomes uns par uns réclamaient l'autre.
- j'ai compris, maman. au revoir. insista Woo en se dirigeant vers la sortie pour la conduire à en faire de même.
- oui, oui.. je le referait plus. allez. C'est ça.
Elle semblait enfin partir.
- Au fait, maman. Frappe avant d'entrer.
Il ferma la porte sans lui laisser le temps de répondre, et pris soin de verrouiller avant de se retourner vers son petit ami qui tremblait littéralement de désir. Ravi de voir que l'excitation n'était pas descendue pour lui non plus, il s'avança vers San en s'excusant.
- Woo..
- Oui?
San se racla la gorge de gêne, puis leva timidement la couverture, dévoilant son corp, comme pour le supplier de finir ce qu'il avait commencer.
- T'es sur de toi..?
- Fais pas le con, j'attends que ça, prends moi, putain!
Lâchant un sourire, il saisit une petite boîte située dans un des tiroirs de sa table de chevet, et en sortit du lubrifiant et un préservatif. Même si leurs excitations étaient au maximum, ça serait mentir de dire qu'ils ne stressaient pas. Après tout, ils n'étaient jamais allés aussi loin ensemble, ils ne connaissaient pas encore les points faibles, les zones à risques, et cela les rendait naïvement curieux.
Wooyoung s'agenouilla sur le lit, caressa les jambes de San avant de les ramener contre son torse. Tenant ses chevilles, installant son "matériel", il se coucha doucement sur son petit ami afin de l'embrasser de nouveau et inséra un premier doigt en lui.
Plus rien n'existait autour. Il n'y avait qu'eux et leurs sensations. Leurs corps bougeaient au rythmes de leurs précipitations alors qu'il enfoncait déjà un deuxième doigt. San passa ses bras autour de son cou et murmura à son oreille "encore.." Alors, il entra un troisième doigt, et sentit d'un coup San se crisper. Ça commençait à être douloureux. Inquiet, il s'apprêtait à demander si ça allait, mais il se fit devancer par le baisers passionné de San qui l'invitait à continuer. Wooyoung entama alors des va-et-vient qui lui faisaient perdre la tête. Le blond se plaça à l'entrée de San, non sans lui avoir fait un bisou sur le front, comme pour lui montrer qu'il le trouvait courageux. Leurs respirations haletantes, bruyantes, brûlantes, Woo pénétra sans plus attendre son bien aimé, qui s'agrippa à sa nuque en serrant la mâchoire de douleur. Terriblement préoccupé et désolé, Wooyoung s'arrêta, laissant San reprendre sa respiration, et lui sourit tendrement.
- Ça va passer, mon ange.
Il replaçant ses cheveux humides qui collaient à son front, patientait le temps qu'il fallait, même si c'était difficile. La sensation de brûlure passée, San fit signe à Wooyoung de continuer, ce qu'il fit, évidemment.
Sans décoller leurs lèvres, Woo commencait des allés et retours lents, faisant perdre le contrôle à San qui ressera ses jambes autour de sa taille en laissant tomber sa tête en arrière, sentant le plaisir charnel grimper en lui. Les gémissement de Wooyoung parvenaient à ses oreilles, provoquant tout un tas de papillon au creux de son estomac, il sentait son membre aller et venir de plus en plus vite en lui. il ne put empêcher un cri un peu plus fort que les autres, puis plaqua sa main sur sa bouche pour se forcer à se taire alors que des dizaines de sensations parvendaient en même temps à son cerveau. Comme sadique, Woo accelera encore plus. Alors, San du mordre son doigt pour s'empêcher de hurler.
- Woo! supplia-t-il.
Il voyait au dessus de lui une oeuvre d'art digne des plus belles sculptures jamais créés, le regard fiévreux de son homme, essoufflé, ses muscles se contractant, ses lèvres soupirant, ses veines du front gonflants. Il se suspendit a sa bouche comme si sa vie en dépendait, mélanga leurs souffles et leurs salives. Puis, sans prévenir, il tendit sa main et commença à le masturber à la même vitesse que ses coups de reins, coupant le souffle de San qui se noyait dans le bonheur.
- San..
- Mh..
- Regarde moi.
Une vague de chaleur se propageait dans tout son corps alors qu'il plantait un regard de braise à son Wooyoung.
Pendant qu'il haletait chaudement, ses pieds commencèrent à trembles, ses doigts se recroquevillerent, il se cambra et roula des yeux automatiquement alors que l'orgasme ne se faisait plus prier.
L'emportant dans un dernier mouvement, Woo sentit un liquide chaud gicler entre ses doigts et ce fut à son tour de se vider presque en même temps, gemissant son nom au creux de son cou, dans un orgasme si violent qu'il lui procurait des spasmes. Tentant de calmer sa respiration, Woo saisit un mouchoir et essuya le ventre de son protégé, avant de se laisser rouler à ses côtés en fermant les yeux, exténué.

- Moi aussi je t'aime, Wooyoung.