De la débauche à Jésus-Christ

Le complot

Médecin : Mme W. Voici...
Je vous rassure, vous n'avez pas le sida. Mais continuez de prendre vos précautions afin de ne pas l'être.

Wooooow ! Quel soulagement ! Je m'en vais avec les larmes aux yeux, je pleure de joie, je décompresse. Je suis tellement soulagé ! Dieu merci, il n'a pas pu me contaminer, sinon qu'est-ce que j'aurais fait ? Je me sens tellement bien et apaisée d'un coup-là. Merci Seigneur.

[ Texto à Jonathan ]
C'est bon !!!!!! Je n'ai pas le sida !!!! 😭😭😭😭😭

[ Réponse de Jonathan ]
Gloire à Dieu ! Je te l'avais dit. Mais maintenant Lina, il faut que tu prennes une décision ferme. Que tu stop cette relation.

[ Ma réponse ]
Oui Joe, c'est ce que je comptes faire. Mais je dois aussi parler avec Whitney, la pauvre.

[ Réponse de Jonathan ]
Je pense que tu devrais tout simplement stopper la relation et ne pas te mêler de son histoire.

Dans un sens, il n'a pas tort, mais j'ai déjà dit que j'allais l'aider puis la pauvre elle est enceinte de jumeaux, je ne peux pas la laisser comme ça.

Si seulement j'avais écouté Jonathan, je n'allais pas me mettre dans le pétrin dans lequel je vais être par la suite. Mais bon, vous avez l'habitude maintenant, je suis un peu têtue, je l'avoue.

Je reprends le travail dans quelques jours suite à mon ITT, alors je décide aujourd'hui de consulter mes mails pour pouvoir rattraper mon retard et m'avancer concernant les projets qu'on m'a confié, car mes clients comptent sur moi.

Ma journée se passe bien, comme à mon habitude, je rattrape bien mon retard, ce qui me permet d'avoir même de l'avance. Jusqu'à là, j'étais dans la joie jusqu'à ce que j'entende sonner.

Nathan : Coucou bébé, ça va ?

En le voyant, j'avais tellement envie de fermer la porte sur son visage mais, je devais jouer le jeu puis en même temps j'avais peur qu'il me frappe alors, je ne dis rien. Je le laisse entrer, et je lui sers à boire.

Nathan : Écoute, il faut qu'on parle tous les deux. Je m'excuse car je n'étais pas présent pour toi à l'hôpital. Mais sache que je t'aime. Je n'étais pas là car je ne supportais pas de savoir que c'était à cause de moi que t'y étais, et te voir là-bas me culpabiliserai davantage.
Moi : ... d'accord, je comprends.
Nathan : Mais chérie, cet enfant, tu veux vraiment le garder ? Moi je préférerai que t'avortes.
Moi : Je n'avorterai pas !
Nathan : Comment ça tu n'avorteras pas ? Écoute, je n'ai pas envie d'être père là, et tu penses vraiment que tu vas être une bonne mère ? Regarde-toi !
Moi : Même si tu ne veux pas être père, je garderai cet enfant ! Il est hors de question que j'avorte.

Et là, sans m'y attendre, Nathan me gifle.

Nathan : Parles moi sur un autre ton, sinon je t'en remets une.
Moi : Sors de chez moi s'il te plaît.
Nathan : Comment ça sort ? Je ne sors pas !
Moi : Nathan, PARS !!!!

C'est reparti, il me met plusieurs gifles, tellement fort, que je saigne.

Nathan : Pardonne-moi ! Je ne voulais pas. C'est de ta faute, tu me parles mal.

Nathan part dans un long monologue de mea-culpa, que je ne prends même pas en compte jusqu'à ce qu'il reçoit un appel.

Nathan : Allo, qu'est-ce qu'il y a ?

J'ai du mal à entendre ce que la personne lui dit, je pense que ça doit être Whitney, puisque direct après cet appel il s'en va ENFIN !

Je me sens triste, peu considéré. Les paroles qu'il a eu à dire ne cesse de faire écho dans mes pensées.