Chapitre 10

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Cela fait maintenant 10 minutes que nous avons pris la route et je la trouve un peu trop silencieuse. Je sais que les événements de demain la stresse mais il faudrait qu'elle évacue.

« Mia ne te mets pas dans cet état, lui dis-je, tu sais moi aussi je redoute ce moment mais le fait de savoir que tu seras à mes côtés me suffit amplement pour me dire que tout se passera bien. Il se peut que tes parents ne m'acceptent pas, avec tout ce qui est dit dans les magasines, je ne leurs en voudrai pas. Mais je laisserai pas tomber pour autant. J'irai les voir tous les jours s'il le faut, je parlerai avec eux, je sortirai avec eux, je ferai tout ce qu'il faudra pour qu'ils voyent que le Vadim Malinovski décrit dans les journaux n'est pas du tout le Vadim Malinovski de la réalité. Et puis s'ils voyent que leur petite fille chérie est heureuse avec l'homme dont ils doutent je pense qu'ils feront un petit effort de compréhension. Je n'ai pas raison? Finis-je par lui demander
- Oui probablement, répondit-elle les larmes aux yeux. »

Le reste du trajet était plus détendu et plus joyeux. On a parlé de tout et de rien, rigolé, écouté de la musique. On a passé le temps quoi!

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On vient d'arriver à notre destination. Nous descendons de la voiture et Mia me suit jusqu'à l'intérieur de la maison qui se trouve quelques mètres plus loin.

« Où sommes-nous Vadim? Me questionna-t-elle
- Tu étais très stressée tout à l'heure et même si là tu le parais moins je sais que tu l'es encore. Nous sommes donc dans un endroit qui m'appartient, du moins cette maison, au bord de la mer et isolée de toutes civilisations. Ici on peut être au calme. Les voisins les plus proches sont à 800 mètres d'ici et les marchés ou magasins à 1km, lui répondis-je
- Donc c'est ta maison. Elle est très belle même magnifique! Mais tu as parlé de la mer, je ne l'ai pas vu en sortant de la voiture? Dit-elle
- Viens par là, lui ordonnai-je »

Elle me suit et nous traversons le salon pour arriver aux baies vitrées situées de l'autre côté de la maison.

« C'est normal que tu ne la voyais pas. La mer est de ce côté, lui montrai-je
- Waaaaaah c'est magnifique! L'eau est d'un bleu incroyable! S'exclama-t-elle
- C'est une zone inconnue des vacanciers. Aucun humain n'est là pour y laisser des canettes vides, des sacs plastiques, aucun bateau ne passe dans les environs puisque les ports se trouvent beaucoup plus loin, on peut donc dire que cette mer est à son état original, dis-je »

Mia était émerveillée par la beauté de cette endroit et j'en suis fier. À vrai dire cette maison je ne l'avais jamais montré à personne, même pas à mes parents. C'était mon jardin secret, le lieu où je venais quand j'avais besoin de changer d'air pendant un moment. Ici on peut se retrouver avec sois même et on peut réfléchir à notre vie.

C'est un peu comme lorsque je vais sur ma «montagne» à New York. Mon lieu préféré comme je l'appel.

Alors que je la fixais, Mia se retourne et s'approche de moi. Tellement près que je pouvais sentir l'odeur de son doux shampoing, mais tellement près aussi que je commençais à perdre le contrôle. Ma respiration commençait à s'accélérer alors qu'elle s'approchait davantage. Au plus elle s'approchait au plus je reculais, je voulais rester maître de moi même. Elle finit par me pousser avec ses deux petites mains afin que je tombe sur le canapé. Toujours ses yeux ancrés dans les miens, elle vient s'assoir à califourchon sur moi et rapproche sa tête de la mienne. Alors que ma raison quittait peu à peu ma tête je la vis rougir avant de plaquer ses lèvres sur les miennes.

Notre tout premier baisé. Ce fut une explosion de sensations toutes plus bonnes les unes que les autres. Ses lèvres sucrées attrapaient les miennes alors que mes mains se baladaient tout le long de son corps.

Nous nous arrêtons quelques minutes plus tard pour reprendre notre souffle. Elle resta sur moi alors que j'essayais de retrouver un rythme cardiaque régulier. Elle ne me regardait plus, sa tête était baissée et elle jouait nerveusement avec ses mains. Elle a peut être peur de me regarder, peur de voir dans mon regard un signe que tout cela ne m'a pas plu.

Avec mon index je lui relève la tête et l'oblige à me regarder.
« Je ne vois pas pourquoi tu baisses la tête Mia, tu n'as pas à avoir honte, lui chuchotai-je
- Je n'ai pas honte, j'ai....je.....comment as-tu trouvais ça? Bégaya-t-elle
- Oh Mia! C'était.....merveilleux, avouai-je
- C'est vrai? Dit-elle avec sa petite et douce voix
- Oh que oui »

Et sans attendre je plaque mes lèvres sur les siennes. D'abord pour lui montrer que ça m'a plu mais aussi parce que je n'avais pas eu ma dose.

Alors qu'on s'embrassait je parcourais son corps de mes mains. Je passai soudainement ses dernières sous son haut mais elle n'eut pas la réaction attendue. Elle arrêta brusquement notre baisé, se releva à une vitesse fulgurante et elle me regarda avec un regard qui exprimait..... il exprimait de la peur!

« Je suis désolée, dit-elle en commençant à pleurer avant de courir à l'étage »

Le destin de Mr Vadim Malinovski ( TOME 1)Where stories live. Discover now