J'ai mal Harry!

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Je suis à vingt-huit semaines de grossesse et mon ventre grossit autant que les cheveux d'Harry s'allonge. En effet, fini les cheveux court et re-bienvenue les cheveux de prince. Honnêtement, je ne peux que me réjouir de cette vue. Les cheveux d'Harry ont une sorte de pouvoir. J'en suis certaine, car juste passer une main dans sa célèbre chevelure, m'apaise. C'est dingue, je sais... c'est peut-être les hormones ? Je mets vraiment tout sur le compte des hormones ces temps-ci...

D'ailleurs, mes pensées depuis que je suis enceinte, vont encore plus dans tous les sens, je ne sais même pas pourquoi je parle des cheveux d'Harry présentement...

***

H: Tu es certaine que tout va bien ?

P: Oui, ne t'en fais pas je vais bien.  Dis-je pour le rassurer, j'ai eu quelques douleurs dans les derniers jours, mais rien à signaler, ce n'est que des fausses contractions pendant la grossesse.

?: Alors, les enfants, que prenez-vous ce soir ?

Nous demande Roger, le propriétaire du restaurant où nous avions l'habitude de venir Harry et moi étant plus jeunes.

H: Le plat du jour pour moi, Roger ! Toi, mon cœur, que ferais ton bonheur ?

P: Pareille que lui ! Dis-je en regardant Roger tout en pointant Harry du doigt.

***

P: Aie ! Dis-je en me tenant le ventre.

H: Ça va mon cœur ? Demande-t-il inquiète.

P: Oui, ne t'en fais pas, ils doivent seulement être en train de se chamailler. Dis-je souriante, sauf que je commence vraiment à avoir mal et je ne veux pas alerter Harry, car ce n'est probablement rien.

Nous continuons le repas joyeusement parlant de nos futurs enfants et de l'écriture de son troisième album. Évidemment, Harry ne veut pas me dire rien sur ce qu'il écrit.

H: Ce sera une surprise, ma chère petite femme curieuse. Dit-il en riant. - Tu veux prendre un dessert ?

Je secoue la tête négativement.

P: Non, ça va, mais tu peux en prendre un si tu veux ?

H: Non, ça va.

P: On va marcher ?

H: Piper... je ne crois pas que ce soit une bonne idée... les paparazzis. Dit-il avant de souffler.

P: Ça ne te manque pas vrai ? Demandais-je en rapprochant ma chaise de mon mari.

H: De ?

P: D'être anonyme. Dis-je tout simplement.

H: J'adore ce que je fais pour gagner ma vie, mais il y a vraiment beaucoup d'effets secondaires à la célébrité. Donc, oui, j'aimerais tellement pouvoir marcher seulement avec ma femme magnifiquement enceinte dans les rues, sans devoirs constamment regarder partout. J'aimerais tellement pouvoir aller à la fête foraine ou au zoo avec ma mère, Gemma et toi. Merde, même aller dans des toilettes publiques sans me faire reconnaitre ou me faire regarder me réjouirais.  Tu sais Piper, je suis impatient que nos merveilleux enfants voient enfin le jour, mais en même temps je voudrais tellement qu'ils restent dans ton ventre à tout jamais, car au moins là... ils peuvent garder leurs anonymats. Nos enfants devront vivre caché, et ce n'est tellement pas ce que je veux pour eux. Je veux qu'ils aient une enfance normale avec une mère et un père et pleins d'oncles et de tantes, et aussi de formidable grands-parents. Je veux qu'ils me voient comme leur père, seulement leur père. Je ne veux pas qu'ils me voient comme le Harry Styles dépeint par les médias.

P: Oh mon amour. Dis-je en posant une main dans son dos avant de lui frotter le dos de manière qui je l'espère est un peu réconfortante. - Les enfants auront le meilleur des pères Harry. Pour les paparazzis... qu'ils aillent se faire foutre. Vient-on va prendre une marche.

Harry me regarde comme si j'étais un extraterrestre.

H: Qui êtes-vous et qu'avez-vous fait de ma Piper ? Dit-il avant de rire.

P: Chérie, nous n'avons qu'une vie à vivre alors, vivons-là comme on l'entend. Dis-je avant de poser mes lèvres sur les siennes. - Je t'aime. Dis-je en me levant de ma chaise et en enfilant mon manteau et mon foulard.

***

Harry et moi marchons dans les rues d'Oxford. Bien évidemment, les paparazzi sont à l'affut et nous ont bombarder de flashs et de questions, mais étant enceinte, Harry et moi avons été capable de se frayer un chemin, les paparazzi respectais finalement ma condition et mon besoin d'espace.

H: J'ai l'impression de respirer à nouveau.  Dit-il.

Un paparazzi qu'on avait difficilement réussit à oublier, vint gâcher le moment parfait que nous nous étions créés.

Pap's : Alors, c'est pour quand les bébés ?

J'étais pour lui répondre quand Harry me devança.

H: S'il vous plait, on veut seulement marcher ensemble à l'air libre... seuls c'est trop demander ?

Pap's : Désolé Styles, mais t'as choisi d'être célèbre. Dit-il de façon arrogante.

H: Oui, mais j'aimerais aussi avoir un peu d'intimité avec ma femme, qui plus est, est enceinte. Alors, s'il te plait, je te le demande gentiment, laisse-nous. Puis depuis le temps qu'on marche tu les as eus tes photos...

L'homme continua pourtant de prendre des photos et d'avancer vers nous en nous parlant de façons arrogantes. Harry n'est pas violent, mais je sais qu'il finira par atteindre son point de non-retour et je ne veux pas qu'il se batte avec lui, il pourrait se faire arrêter, et alors que je pense à ce que je pourrais faire pour arrêter quelque chose qui n'a même pas encore commencer, une douleur fulgurante se propage dans mon ventre, ce qui me fait pencher brusquement vers l'avant.

P: Harry... Dis-je presqu'à l'agonie. - Harry, j'ai mal. Dis-je, en me tenant le ventre.

Pap's: Il lui arrive quoi à ta femme. Dit-il au même moment.

Harry se retourne vite vers moi et dit à l'homme d'appeler une ambulance, nous sommes trop loin de la voiture. 

H: T'en fais pas mon cœur, l'ambulance arrive. Tout va bien se passer.

P: Harry, ne me promet rien... Putain, j'ai mal.

H: Elle fou quoi cette putain d'ambulance, merde ? Dit-il rageusement.

P: Ne panique pas. S'il te plait, Harry ne panique pas, j'ai besoin de toi.  Dis-je doucement.

H: Pourquoi c'est toi qui me rassures d'abord ? Je devrais te rassurer.  Je suis, même pas capable de te rassurer, putain que je suis con.

P: Stop, arrête. Tu me rassure constamment, c'est seulement que là tu as peur et c'est normal, moi aussi j'ai peur. Réussissais-je à dire difficilement.

H: L'ambulance arrive. Dit-il.

La dernière chose que je vois avant que le noir m'emporte ce sont les yeux émeraudes de mon mari.

Roadtrip entre amis et... encore lui ! [H.S.]TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant